- Tu as joui, ma chérie ? - Oui, mais... - Mais quoi ? - Oui, mais ... je pense qu'il est interd... euh.. défend... euh .. enfin prohibé, voilà prohibé ici d'utiliser de verbe autre que de type -er. Enfin, effectivement je me suis bien délectée .. et ... - Et, encore. Vas-y, ooup pardon, continue. - Oui, mieux que ça, bien sûr. Atten.. un moment ... je cherche un turc, un mot.... Orgasmer ! Voilà, j'ai bien orgasmé, mon chéri. - Orgasmer ... c'est exact, mais moins joli. Et un peu québécois, non ? - Ben ... c'est comme ça qu'on parle ici.
__,,,,_ /´  ̄`ヽ, / 〃 ヽ Princesse Nori, pour la nouvelle année, / リ i } souhaite d'étudier des verbes " er ". ,i _,-=‐'`―'=ー、;! i リ ーー' 、ー‐'i | Tous les renseignements | リ゜ ´ (. .) ) ! sur l’école de la langue française | ii! | ー=-' ! | à Tokyo sont charnellement, | ヽ、_  ̄,/ j houp !, chaleureusement bienvenus. | i ii !! ._ノ  ̄ ̄|_,_,,ノ ,、ゝ-ー'"i´ \__/ |`ー、 / ヽ >''" \/`-< iヽ | ! \ \/ | |
ふらごのどうしだけでせんをめざすすれ Frank gone on doll see duck in the say on me, thus slay. Fourin gomme non d'aux chic daquer des çenne au mes à se celer. Fragonung das Schiff däcken daß ein Ohme das Schule.
☆。:.+: /■\ .. :. ( ´∀`) / ̄ヽ/,― 、\ o。。。 parce que c'est Tetsu, parce que c'est Tomo .:☆ | ||三∪●)三mΕ∃. tout est perfait, casser pas de tête .:* \_.へ--イ\ ゚ ゚ ゚ parce que c'est Tomo, parce que c'est Tetsu +:..♪.:。゚*.:.. (_)(_) ☆。:.+: la vie est belle, allumer ton mot ♪ ☆。:.+::.. ☆:.°+ .. : 。*.:☆゚x*+゚。::.☆ο::.+。 *ρ
Johnny: Combien d'hommes as-tu oubliés ? Vienna: Aussi nombreux que les femmes t'as gardés le souvenir ...
Johnny: Ne me quite pas ... Vienna: Je ne bouge pas.
Johnny: dis-moi des choses gentile ... Vienna: Pouquoi pas. Que tu veux écouter ?
Johnny: Trompe-moi, ou dis-moi des années t'as m'attendé ... Vienna: Je t'attendais toutes ces années.
Que ceux déjà qui m'en veulent se représentent ce que fut la guerre (celle de 1914-1918) pour tant de très jeunes garçons : quatre ans de grandes vacances.
Paris est une ville dont on pourrait parler au pluriel, comme les Grecs parlaient D'Athènes, car il y a bien des Paris et celui des étrangers n’a que des rapports de surface avec le Paris des Parisiens ... « Une ville secrète » de Julien Green
Si je devais évoquer un épisode de notre adolescence, choisirais sans doute cette représentation des Mouches de Sartre, un dimanche après-midi de 1943 au Théâtre de la Cité (alias Sarah-Bernhardt). Le Rôle de Jupiter était tenu par Charles Dullin. Il s’écrie soudain à l’adresse d’Oreste : « Jeune homme, n’incriminez pas les dieux ! » À ce moment les sirènes de Paris se mettent à hurler. Le rideau tombe et le lustre se rallume. On évacue la salle conformément au réglement, et on distribue des cartons aux spectateurs pour leur permettre de revenir après l’alerte. Tout le monde s’enfonce dans des caves-abris, Mais pas nous évidemment. À dix-huit ans, on est au-dessus de ce genre de précaution. Le soleil est radieux. Nous déambulons sur les quais dans un Paris absolument désert : La nuit en plein jour.
Et les bombes commencent à pleuvoir. Ce sont les usines Renault de Billancourt qui sont visées par la RAF. Il y a peu de risque que l’île de la Cité soit touchée. En revanche la DCA allemande se déchaîne, et les éclats d’obus pleuvent dangereusement autour de nous. Nous voyons à tout instant des champignions se former à la surface des eaux de la Seine. Nous méprisons superbement. Nous n’aurons pas un mot pour ce médiocre incident. Nous ne connaissons que les démêlés d’Oreste et de Jupiter en proie aux « mouches ». Au bout d’une demi-heure les sirènes annoncent la fin de l’alerte, Et nous regagnons le théâtre. Le rideau se relève. Jupiter-Dullin est là. Il s’écrie pour seconde fois : « Jeune homme, n’incriminez pas les dieux ! »
Novembre de brumes, entends sous le bois la cloche du dernier sentier franchir le soir (...)
Saison d’animaux pacifiques, de filles sans méchanceté, vous détenez des pouvoirs que mon pouvoir contredit ; vous avez les yeux de mon nom, ce nom qu’on me demande d’oublier...
A ce moment de sa narration, Schehrazade vit apparaître le matin et, discrète comme elle était, remit la suite au lendemain. Aussi quand fut la cent soixante-dix neuvième nuit. Elle dit :
« Et telle est, à peu près, l’adolescente, fille du roi Ghaïour, la princesse Boudour ! « Mais je dois également te dire, ô Maïmouna, que le roi Ghaïour, aimait considérablement sa fille El-Sett Boudour, celle dont je viens de t’énumérer ...
(...) Une lumière allumée sur la véranda. J’entends du bruit à travers la cloison ; c’est un homme qui est venu voir en secret une des dames, ils m’ont révéillée au milieu de la nuit. J’écoute ... Mais je ne puis distinguer leurs paroles ; le galent rit tout bas, et je me demande, amusée, ce que les deux amis peuvent bien se dire.
Pour tomber amoureuse, ne faut pas affirmer tout ce qui est sûr parce que d’abord ce qui m’est ignoré le plus m’attire Pour me réchauffer, ne faut pas fouiller à fond mon homme, j’aime laisser émerger ceux qui m’attendent dans mon homme
Pourquoi ? quand ? où es-tu ? t’es sûr ? t’arrive quoi ? qui es-tu ? Mais non, aucune question je n’ose tu poser. Pour tomber amoureuse, ne faut pas affirmer tout ce qui est sûr C’est ce qui m’est ignoré qui le plus m’attirait
L’adieu que t’as inséré dans ton love letter duquel je ne savais pas douter l’innocence Si ton « merci » bien veut dire « c’est fini »... jamais, jusqu’à la fin, ne me suis-je demandée « Lettre d’amour » Miyuki NAKAJIMA カナリメチャクチヤデスネ・・・w
(...) Les intellectuels japonais contemporains ont une attitude plus « utilitariste » vis-à-vis de la pensée française : ils cherchent autant à la traduire qu’à la « déconstruire », et à y puiser des concepts ou des approches afin de formuler de nouvelles interrogations entrecroisant les regards. Ils n’entretiennent plus la vision parfois idéalisée de la France de leurs prédécesseurs.
Un jour que nous ( = Le Monde) faisions part à Kenzaburo Oe de l’agacement que suscitait en nous l’image certes flatteuse mais parfois chimérique de la France qu’entretiennent des intellectuels japonais, le Prix Nobel avait souri sans répondre. Le lendemain, nous recevions ce message : « A propos de votre réflexion d’hier, je puis que répondre que je suis heureux d’avoir encore un pays à idéaliser. » Le Monde Livre, 28 avril, 1998
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Communion. Elèves et parents vont recovoir la Sainte Hostie. Julien s’avence, mains jointes, yeux baissés. Bonnet sort de son banc et vient se placer dans la file. Il s’agenouille à côté de Julien. Le Père Jean s’avence vers eux, ciboire à la main. Il approche l’hostie de la bouche de Bonnet. Quand il le reconnaît, sa main se fige. Rapide échange de regards entre Bonnet, Julien et le Père Jean. Celui-ci dépose l’hostie sur la langue de Julien et continue.
Année qui passe et qui vient et que traverse Comme un bâton Takahama Kyoshi, 1874 - 1959
Ce poème aurait été composé le 20 décembre de la vingt-cinquième année de l’ère Shôwa pour une émission radiophonique du Nouvel An. Kozokotoshi, (« an passé nouvel an ») est un des mots de saison (kigo) du début de l’année. Il saisit l’instant éphémère du passage d’une année à l’autre. Mais, suggérant em même temps le passé et l’avenir, le bilan des mois écoulés et les espoirs suscités par ceux qui s’annoncent, son utilisation reste difficile. Grâce à une image forte et imprévue, Kyoshi donne un maximum de vie à cette locution figée, faisait de ce haiku un véritable chef-d’ œuvre.
Kozokotoshi tsuranuku bô no gotoki mono Roppyqkugojû Ku (« 650 vers ») Showa 30 - 1955
Antigone, c’est moi, encore et toujours ici, à vous raconter l’histoire déjà connue Au nom du grand père, hors ma portée de secours, tué un jour sous la neige, un coup de foudre
Pour retourner à l’origine perdue Je vais aller jusqu’au bouddhisme Sauvant les boucs, tous les tordus Je vous récite l’histoire atroce, de barbarisme
* I know ten cock suckers And a little asshole A hundred mother fuckers So I’m never alone
Antigone, c’est moi, vierge de l’est, ici, à vous raconter l’histoire déjà connue Furieuse, énervée, piquante, id est toute « bonne année ! » purge ma tête saugrenue
Veuillez rien comprendre, fermez pas les oreilles, détournez pas les yeux, je ne suis pas là pour raisonner Bientôt je prendrai la parole des funérailles et après, par dessus du tombeau, je réincarnerai en un vers
* They have under their skin The beloved precious lord That makes them laugh and grin When they go overboard
Antigone, c’est moi, encore et toujours ici, à vous raconter l’histoire déjà connue
Antigone ― Oui, car ce n’est pas Zeus qui l’avait proclamée ! Ce n’est pas la Justice, assise aux côtés des dieux infernaux ; non, ce ne sont pas là les lois qu’ils ont jamais fixées aux hommes, et je ne pensais pas que tes défenses à toi fussent assez puissantes pour permettre à un mortel de passer outre à l’autre lois (...) Subir la mort, pour moi, n’est pas une souffrance. C’en eût été une, au contraire, si j’avais toléré que le corps d’un fils de ma mère n’eût pas, après sa mort, obtenu un tombeau. (...) Je te parais sans doute agir comme une folle. Mais le fou pourait bien être celui même qui me traite de folle.
Le Coryphée ― Ah ! Qu’elle est bien sa fille ! la fille intraitable d’un père intraitable. Elle n’a jamais appris à céder aux coups du sort.
Mets de la Lune dans ton vin, M’a dit sa moue cadenassée ; Je ne bois que de l’eau glacée, Et de sa seule panacée Mes tissus qui stagnent ont faim.
Lune, consomme mon baptême, Lave mes yeux de ton linceul ; Qu’aux hommes, je sois ton filleul ; Et pour nos compagnes, le seul Qui les délivre d’elles-mêmes.
Lune, mise au ban du Progrès Des populaces des Étoiles, Volatilise-moi les moelles, Que je t’arrive à pleines voiles, Dolmen, Cyprès, Amen, au frais !
Rien n’est plus fâcheux que la guèrre. Mais la vie pourrait être encore plus dûr après la guerre. Un adolescent de quatorze ans, j’habitais Pyonyang à l’occasion de la défaite japonaise. Nous, les Japonais, maîtres de la Corée sous l’occupation japonaise, avaient dévenudes refugeés en un tour de main. Depuis, beaucoup nous avaient arrivé. (...)
En fin de compte, ma famille avait réussi, à la troisième tantative, à outrepasser, au pied, la ligne de 38 degré vers le sud, échappant ainsi la zone sous le contrôle russe.
Des fois, je revois des détails en cette occasion-là.
Dans un groupe de quelques dizaines de réfugiés japonais, nous avions soudoyé un camion pour nous emmener de Pyongyang jusqu’à mi-chemin ver la frontière. Nous ramassions de l’argent pour payer le transport, vendant des montres et autres articles précieux qu’on avait gardés jusqu’alors. À ceux qui n’avaient pas les moyens, il y avait des types qui prêtaient de l’argent, à condition qu’ils en allaient rembourser quand ils regagnaient l’archipal. C’étaient les Japonais leurs aussi. (...)
De toute façon, tout comme le jugement dernier, la vie d’après- guerre, c’est vénal. En plaine nuit, sur le plateau du camion, en notre chemin vers le sud, nous avions heurté un contrôle russe.
Voilà, l’histoire assez banale ; ils nous auraient laissé passer si nous leurs avaient payé. Nous tous avions touché à un reste de pécules et les confiions au chauffeur. Nous avions y passé tant bien que mal, avent piégé, dans peu de temps, par un autre filtrage.
Nous demandions au chauffeur de dire que nous n’avions plus de l’agent. Alors, il nous disait que les gardes demandaient la femme, de fait, trois d’elles ...
Après quelques munites de pourparlers entres eux, les hommes en charge de notre groupe ont désigné trois mesdemoiselles entre nous. (...)
Les trois désignées avient le visage spasmodique, en s’agglomérant dans un coins du plateau, tout en s’efforçant d’echapper les regards demandants de nous tous.
« C’est au profit de tous, je vous remercie ... » disait l’homme en qualité de leader d’un ton fort menacant qu’ils allaient les offrir aux russes avec ou sans leurs acquiescements.
Après quelque munites de la silence, une d’entre elles se levait sans rien dire. Les autres deux la suivaient. Les trois débarquaient le plateau, suivaient le chauffeur, et disparaissaient.
Tout le monde restaient silencieux, et puis, un homme jetait quelques mots, comme à n’importe qui : « les femmes sont d’un sale boulot... »
Après une soixantaine de minutes, elles retournaient, devenues comme des friperies. Tout le monde s’effacaient, à peu près fuyant, pour les laisser s’asseoir dans un coin.
Le leader avait murmuré à sa famille : « Ne vous les approchez pas. Elles pourraient être contaminées une mauvaise maladie par des soldats russes... » Bientôt, le camion reprenait la route.
Ainsi, nous nous avions retourvé chez nous, le Japon. Je ne fais aucune confiance au credo tel que « parce que nous sont les même Japonais ... » Dupuis alors, je me sens endetté au peuple du « sale boulot », l’endettement qu’il me faut acquitter avec toute ma vie.
Dans un pays quelconque, ces évènements peuvent arriver après la guerre. Je reste toujours fidèle à l’idée que la vie d’après-guerre pourrait bien plus difficile que pendant la guerre.
« Les courriers de la nuit d’un hibou», Hiroyuki ITSUKI, 5 mai 2003
Madame, J’ai lu le livre dont Votre Altesse m’a commandé de lui écrire mon opinion, et j’y trouve plusieurs préceptes qui me semblent fort bons ; comme entre autres au 19 et 20e chapitres : Qu’un prince doit toujours éviter la haine et le mépris de ses sujets, et que l’amour du peuple vaut mieux que les forteresses. (...)
219 :Six memos for the next millennium:04/04/03 21:08
Nous sommes en 1985 : quinze années à peine nous séparent du début d’un nouveau millénaire. Pour le moment, me semble- t-il, l’approche de ce tournant ne suscite aucune émotion particulière. C’est de littérature que je suis venu parler ici.
Le millénaire qui s’achève a vu naître et proliférer les langues occidentales modernes, ainsi que les littératures qui en ont exploré les possibilités dans les domaines de l’expression, de la connaissance, et de l’imagination.
220 :Six memos for the next millennium:04/04/03 21:08
Ce millénaire a également été celui de livre, dans la mesure où il a vu l’objet-livre prendre la forme qui nous est familière. Ce qui indique peut-être sa fin prochaine, c’est que l’on s’interroge si souvent sur le sort de la littérature et du livre à l’ère technologique dite postindustrielle.
221 :Six memos for the next millennium:04/04/03 21:09
Si j’ai confiance en l’avenir de la littérature, c’est parce qu’il est des choses, je le sais, que seule la littérature peut offrir par ses moyens spécifiques. Aussi voudrais-je consacrer ces conférences à quelques valeurs ou qualités ou spécificités littéraires qui me tiennent particulièrement à cœur, en m’efforçant de les situer dans la perspective du millénaire qui s’annonce.
« Leçons américaines » Italo Calvino Traduit de l’Italien par Yves Hersant
222 :Six memos for the next millennium :04/04/03 21:09