Alors, Christine, si on compare avec le Japon, est-ce qu'il y a en France des manières différentes d'utiliser les expressions qu'on vient d'apperendre comme <<merci>>, <<bonjour>>, ou bien, <<au revoir>>?
Ah, oui, bien sûr. J'ai remarquais des différences par exemple en France quand un client ou une cliente entre dans un magasin ou dans une boutique, il salut, il dit bonjour. Quand il sort, il dit au revoir en general. Et dans un supermarché, la plupart des clients en France disent merci à la cassière.
先週の水曜日の放送分も聞いてみました。 Alors, Christine. Qu'est-ce que vous avez remarqué de différent quand vous êtes allée pour la première fois dans un café au Japon?
Euh, ben, j'ai remarqué plusieurs choses. D'abord, le serveur ou la serveuse apporte un verre d'eau, et ça, c'est... c'est très... très agréable, je trouve. Euh, ensuite, quand on... au moment de payer, euh... on paye au Japon paye à la caisse. Et en France il faut... il faut appeler le serveur ou la serveuse pour... pour qu'il apporte l'addition, et parfois c'est... c'est un peu long. Et puis, euh... au Japon il y a souvent une musique de fond assez bruyante parfois gênante.
Quelle est la différence entre « à bientôt » et « à un de ces jours » ?
On emploie « à bientôt » quand on sait qu'on va rencontrer la personne bientôt, c'est-à-dire dans un délai assez court, même si on ne sait pas exactement quand, alors qu'on emploie « à un de ces jours », quand on ne sait pas quand on rencontrera cette personne. On pense la rencontrer dans pas très longtemps, mais on ne sait pas e... Rien n'a... n'a été décidé en fait.
En général, comment distingue-t-on « tu » avec « vous » ?
En ce qui concerne l'emploi de « tu » et « vous », disons que le « tu » consiste à ne pas mettre de distance entre les interlocuteurs. Donc, on emploie « tu » avec une personne proche. Et « vous » avec une personne, avec laquelle on veut mettre une distance. Et il faut faire attention en particulier pour les étudiants, il faut savoir que les étudiants entre eux emlpoient « tu » même s'ils ne connaissent pas la personne, parce que c'est une même corporation et parce qu'ils ont le même âge.
辞書にあるのは distinguer A d'avec B だけど de 無しの avec って言ってるみたい…。
Alors, est-ce que vous avez quelque chose à dire sur France Gal ?
Euh, quand France Gal a commencé, j'étais très jeunne encore. Mais je me rappelle encore de cette chanson qui a... qu'elle avait chantée pour l'Eurovision. Je crois qu'elle avait gagné le concours. Ça devait être en 66. Et ça s'appelait « Poupée de cire, poupée de son ». Et c'était l'époque yé-yé et l'époque, comme elle dit dans la chanson, où les garçons portaient les cheveux longs.
Au Japon aussi Serge Gainsbourg est très populaire. Et tu sais quelque chose sur lui ?
Euh, Gainsbourg, bien, ça fait, euh, dix ans qu'il est mort. Et je suis rentrée en France il n'y a pas très longtemps, et on a fait... il y avait beaucoup des... d'émissions sur Gainsbourg. Et j'ai appris à ce moment-là que Gainsbourg bien sûr avait commencé à chanter et à créer des chansons et des poèmes bien avant que France Gal ne chante. Mais jeunne, donc il avait eu un certain succès, puis son succès était retombé. Et c'est grâce à France Gal, en fait, qui est... bon, probablement parce qu'elle était jeunne, euh, a été aimée des Français. Et elle a chanté des chansons donc de Gainsbourg. Et ces chansons ont beaucoup de succès. Et à partir de là, Gainsbourg, qui... qu'on entendait plus beaucoup, est redevenu à la mode grâce à France Gal.
En français, on dit toujours "le soleil", c'est-à-dire, on ne peut pas dire "un soleil" ?
Euh, en fait l'expression "un soleil" existe aussi. Quelle est la différence ? Et dans quel cas on l'emploie ? Si on parle de la chose qui est le soleil, on dit toujours "le soleil". Mais si on parle d'un type de soleil, par exemple on peut parler d'un soleil magnifique ou bien d'un soleil pâle. Dans ce cas, on peut employer "un soleil", "un soleil magnifique", "il fait un soleil magnifique", "il fait un soleil un peu pâle".
Ensuite, il y a des cas où les Français même adultes se trompent. C'est dans le cas où le nom, valeur substantive, n'est uti... utilisé qu'au pluriel. Et dans ce cas on ne peut pas faire la différence entre le masculin et le féminin. Il arrive qu'on fasse des erreurs.
Est-ce qu'on peut dire "habiter dans Paris" ? Est-ce c'est possible ?
"Habiter dans Paris" n'est pas très naturel, mais "habiter dans", l'expression habiter dans est possible. "Habiter" peut-être construit avec une préposition ou sans preposition. On peut dire "il habite Paris" ou bien "il habaite à Paris". Et on dira "il habite une maison charmante", mais "il habite dans une maison", "il habite dans une HLM".
Je pense que pour comprendre le mieux de prendre un autre exemple, par exemple on peut dire "il est à l'école" et "il est dans l'école". Si je dis "il est à l'école", ça veut dire qu'il... il n'est pas en ville. C'est un étudiant ou c'est un... un élève. Si je dis "il est dans l'école", ça veut dire qu'il est dans le lieu même, dans le bâtiment de l'école. Donc il y a une différence ****nette. 最後がわからない。
Pour le terme E-mail, on emploie en France plusieurs expressions. Message électronique, qui serait la plus ancienne. Mél. On orthographie mél de deux façons : à la française, m, e accent aigue, l, on trouve souvent un point après ; à l'anglaise, m, a, i, l, ce qui explique pourquoi beaucoup de Français commencent à dire mail. De plus, suivant les recommandations officielles, qui se sont orienté vers courriel pour courrier électronique. L'usage de courriel semble être assez répondu dans les milieux intellectuels.
Les biens culturels, c'est une expression qui relève de nomenclature de biens de consommation, c'est-à-dire de liste d'articles vendus sur le marché, établie par des services officiels comme l'INSEE, Institut national des [sic] (de la?) statistique et (des) études économiques. Les biens culturels désignent les livres, les disques compacts, les cassettes enregistrées, les DVD, etc. Bien ici est employé dans un sens économique. On distingue en comptabilité deux types de biens. Les biens corporels, les objets qu'on peut toucher, et les biens incorporels comme les logiciels ou les brevets. On ne peut pas les toucher, mais ils existent. En ce qui concerne les monuments ou les bâtiments historiques, on parlera plutôt de patrimoine.
Aujourd'hui, les Français vont moitié à la mer, moitié à la montagne. On constate récemment que les Français se sont mis à être beaucoup plus actifs pendant les vacances. Et à la montagne, on aime pratiquer un certain nombre de sports, comme à la mer également.
Quelle est la différence entre gare et station en français ?
En France, il y a deux réseaux ferroviaires. D'un côté le réseau national qu'on appelle SNCF, et le réseau métropolitain municipal.
Donc on appelle gare, les... les gares du réseau national, et station, celle du réseau métropolitain.
Pour les Français, donc les deix réseaux sont complètement différents. Et pour la SNCF, on parlera, par exemple de train, alors que pour le métro, le réseau métropolitain, on appelle le train du réseau métropolitain métro aussi.
Quelle est la différence entre « il n'y a pas de » et « il n'y a pas un » ?
Euh, on emploie « il n'y a pas un » ou « il n'y a pas une », euh, seulement quand on veut dire qu'il n'y a pas une seule, par exemple : « Il n'y a pas une seule fleur », « Il n'y a pas un seul nuage. » Et euh, dans ce cas, on est obligé d'accentuer la prononciation.
Pour accentuer la prononciation, il y a deux cas. Soit on accentue la negation « pas » : « Il n'y a pas une fleur. » Ou bien, on accentue l'article « une » : « Il n'y a pas une fleur dans le jardin. »
Quelle est la différence entre « Il est américain » et « C'est un Américain » ?
Dans le cas de « Il est américain », le sujet est un pronom. C'est-à-dire qu'on emploie un... un pronom quand on sait de qui il s'agit, donc il est défini. De la même façon pour dire : « John est américain », donc on emploiera un nom propre, qui est lui aussi défini. Dans le cas de « C'est un Américain », le sujet n'est pas nécessairement défini. « Qui est cette personne ? - C'est un Américain. »
Pourquoi est-ce que certaines professions n'ont pas de forme féminine ?
Parce qu'il y a beaucoup de sexismes dans les professions. Et c'est, euh, en discussion actuellement en France. Autrefois, certain prof... certaines professions n'étaient exercées que par les hommes. C'était le cas de médecin, donc un médecin ; professeur, un professeur ; ministre, un ministre. Et ces termes sont restés tels quels aux masculins même quand les femmes ont commencé à remplir ces fonctions. On cherche donc maintenant à féminiser les mots qui peuvent ****. んーわかんない。
Et le deuxième sexisme, c'est qu'il y avait bien, autrefois aussi, pour certaines professions, il y avait bien une forme masculine et une forme féminine, mais qui ne recouvrait pas exactement le même rôle. C'était le cas par exemple de cuisinier et cuisinière ou bien de secrétaire.
Ainsi un cuisinier est une personne qui travaille dans un restaurant, qui peut devenir un grand chef. C'est une profession honorable. Mais une cuisinière est une dame qui ne travaille pas dans un restaurant, mais dans des familles. C'est une domestique qui travaille dans les familles bourgeoises. Donc c'est une profession moindre.
Et donc depuis le gouvernement Jospin, les dames ministres, il y en a plusieurs, ont décidé d'être appelées non plus un ministre mais une ministre.
Comment est-ce que les Francais passent leurs vacances?
Euh, les Francais comparés aux Japonais ont de longues vacances. Il y a actuellement 5 semaines de vacances par an. Et en général, ils ne voulent pas rester a l'hôtel pendant 5 semaines. C'est souvent trop cher. Donc beaucoup de Francais ont une maison de campagne, et surtout les Parisiens.
Et quand il y avait 4 semaines de vacances, en général, les Francais prenaient leurs vacances en été, un mois complet. Soit en juillet, soit en août. Mais depuis qu'on est passé à 5 semaines de vacances, ils ont eu tendance à diviser les vacances en deux, au moins en deux, et à prendre des vacances à la... en été et en hiver.
Et il faut aussi parler des Parisiens. Et les maisons de campagne, c'est surtout pour les Parisiens, qui, eux, vont souvent le week-end à la campagne pour éviter le... le bruit et la foule de Paris.
On peut dire que ce sont de véritables clefs pour entrer dans une entreprise ou une administration francophone. Ces examens sont demandés également aux étudiants etrangers pour accéder à certains enseignements d'économie ou de management à l'université ou dans une grande école. En français, les affaires, on peut distinguer trois niveaux d'examens : d'abord, le certificat de français professionnel ; puis, le diplôme de français des affaires 1, DFA1 ; et le diplôme de français des affaires 2, DFA2. Ces examens sont organisés une ou deux fois par an à l'Institut Franco-Japonais de Tokyo et au Centre Franco-Japonais - Alliance Française d'Osaka.
En France, souvent l'employeur demande aux candidats : « Combien voulez-vous gagner ? » Mais il faut faire attention à la réponse, car ça peut être une fausse question. Surtout, lorsqu'on n'a pas encore d'expérience professionelle. Par contre, indiquer les prétentions est indispensable après plusieurs années d'expérience, car on ne souhaite pas en général accepter un poste en ayant l'impression d'être sous-payé, à moins qu'il y ait une raison personnelle qu'il fasse qu'on doive travailler à n'importe quelle condition. L'indication de prétentions raisonables sert de base à la négociation du salaire. Il est préférable de négocier son salaire avant d'entrer dans l'entreprise qu'après.
Ce sont des spécialisations proposées dans le cadre de l'enseignement technique et professionnel. On trouve, par exemple la secrétaire de direction, la secrétaire comptable - sa spécialité sera de dactylographier des tableaux de chiffre et des rapports financiers. Elle fait également des lettres de relance. Et on trouve également la secrétaire correspondancière. La secrétaire correspondancière a pour mission de rédiger l'intégralité d'une lettre. Alors qu'en général, les responsables préfèrent dicter la lettre, qui peut être prise en sténo, ou bien faire eux-mêmes un brouillon de la lettre. On trouve beaucoup de secrétaires correspondancières dans les sociétés d'assurance.
Avoir « l'esprit d'initiative » est quelque chose que demandent en général toutes les entreprises françaises. Il s'agit de savoir réagir à un événement inprévu et de faire quelque chose pas d'attendre. La « disponibilité» signifie que l'on puisse venir travailler à l'entreprise tôt le matin, rester tard le soir, pouvoir venir le week-end et apporter du travail à la maison parfois.
Trois cas peuvent se présenter : célibataire, marié - et on peut indiquer le nombre des enfants - et veuf ou veuve si l'un des conjoints a disparu. En cas de séparation ou de divorce, il peut être nécessaire de l'indiquer. Cela n'attirera pas de réflexion particulière le cas étant devenu fréquent en France comme l'union libre avant le mariage.
Déjà au Moyen Âge, le baccalauréat était le premier grade conféré par les universités. Napoléon en 1808 en fait un diplôme de fin des études secondaires et en même temps le diplôme d'accès aux universités et aux concours des grandes écoles.
Les centres d'intérêt sont importants pour révéler la personnalité. Il faut donc bien les choisir et méthodiquement. Par exemple trois centres d'intérêt figurent sur le C.V. d'Isabelle. Le premier est « Sports de montagne : ski, alpinisme ». Cela veut dire qu'elle est active, courageuse, capable de se lever très tôt et capable aussi d'initiative et de maîtrise de soi. Deuxième centre d'intérêt : la lecture. Cela sous-entend qu'elle est cultivée - ce qui est en général bien vu - et qu'elle possède une capacité à s'intérioriser. En fin troisième centre d'intérêt : les voyages. Elle aime les déplacements et les cultures étrangères. Elle est mobile, ce qui est très important pour le poste auquel elle postule.
Euh, ça pose un problème. Si on compare avec le Japon et avec les... les enfants japonais, euh, pour le calcul. Euh, en japonais, par exemple pour dire « vingt », on dira « nijyu », donc on comprend que « vingt », c'est deux fois dix « ni-jyu ». Mais pour les Français, un enfant français qui apprend à compter, pour lui, « vingt », c'est vingt. On peut pas comprend que c'est deux fois dix.
Et qui peut user, euh, dans la mesure où les... les Japonais ont appris avec un moyen mnémotechnique ou kuku. Euh, ils retiennent même quand ils sont adultes, alors que beaucoup de Français oublient quelquefois leur table de multiplication, euh, quand ils sont devenus adultes.
Euh, il y a enfin, en, en règle générale, les Japonais se trompent sur surtout trois, euh, nombres. D'abord « sept ». Quand on apprend avec l'oreille, on apprend bien « sept », et les Japonais savent le dire. Mais dès qu'ils voient « sept » écrit au « sePt », ils prononcent systématiquement « sePt ». Et la majorité des étudiants font cette erreur. Donc ça, il faut faire attention.
Ensuite, euh, il y aurait « quatre » et « quatorze ». Euh, « quatre » paraît très difficile à pronocer pour les Japonais parce que il y a à la fin deux consonnes qui se suivent : « t » et « r ». Et les Japonais sont toujours ennuyés pour prononcer le « r ». Or, euh, donc « quatre », ce qui est important, c'est la voyelle. C'est « a ». Et donc pour arriver à bien prononcer « quatre », il faut penser surtout à prononcer « a ». Fais « quatre » à faire porter l'accent tonique sur « a », « quAtre ». Et dans ce cas, le « tr » est prononcé plus facilement.
Ensuite, pour « quatorze », euh, c'est la même chose. Euh, dans le cas de « quatorze », le... l'accent tonique est sur le « o » de « quatorze », « quatOrze ». Il faut absolument prononcer bien le « o ». Et en général les étudiants japonais ne le prononcent pas. Et donc, on confond très souvent. On entend « quatre ». Enfin un Français qui entend un Japonais prononcer « quatorze » entend « quatre ». Donc, il faut bien prononcer « quatorze ».
Alors, quelle est la différence entre « quelle heure est-il ? » et « vous avez l'heure ? »
« Quelle heure est-il ? » est une façon plus directe de demander l'heure. Et par exemple de... si est-on, o... si on est à la maison, euh, on demandera pas à la personne : « Vous avez l'heure ? » Parce que on sait qu'il y a une horloge dans la maison, donc on ne... on peut demander à son père, à sa mère ou à ses enfants : « Quelle heure est-il ? » En revanche dans la rue, euh, demander « quelle heure est-il ? » tel quel, c'est un peu trop abrupt, un peu trop dur. Et donc il est plus poli de demander si la personne déjà peut indiquer l'heure avant de lui demander l'heure. Donc on... dans ce cas on dit : « Vous avez l'heure ? »
En France, en général, qu'est-ce qu'on mange le matin ?
Ben, on mange très légèrement. C'est une très mauvaise habitude. Tous les diététiciens le disent. Et donc on prend ce qui étaient écrits ici : du pain, du beurre, quelquefois de la confiture, euh, du café ou bien du thé ou bien du café au lait. Et puis, euh, récemment on commence à prendre des céréales.
>>221さん ドルヌさんのコメントでもちょっと離れてはいますが冠詞は ついてますよ。une très mauvaise habitude の une がそれ (不定冠詞)です。悪い習慣はいろいろ考えられるけど、その なかのひとつという意味合いを含んで une ということなの でしょうね。(英語の a )
l'habitude は例文でどう使われていたのか不明ですが、おそらく その「習慣」がすでに言及されていたため、英語の the に近い 定冠詞 l' (la) が使われたのだと思います。
d'habitude の d' は冠詞ではなくて前置詞のdeでしょう。 こういった決まり文句というか成句的な表現では冠詞が消える ことはよくあります。ひとかたまりの言葉として覚えてしまう ほうが早いかも。
Je n'ai jamais entendu ce mot « plaisantriste ». Et qu'est-ce que ça veut dire ce mot exactement ?
Euh... c'est un assemblage de deux mots, qui sont des plaisantrie, triste. Euh, donc ce sont des mots opposés, en fait, une plaisantrie, c'est quelque chose qui doit faire rire et quelque chose de triste, ça ne fait pas rire. Je pense que ça ressemble un peu à l'image du chanteur, Gainsbourg, qui est quelqu'un qui fait des plaisantries souvent, euh mais qui est un peu triste aussi.
Montreuil est situe en bordure de Paris, à l'est, dans ce que l'on appelle la petite couronnes, c'est-à-dire la proche banlieue de Paris, tout près du bois de Vincennes et du parc zoologique. Montreuil est une ville très animée à la population mélangée. Un grand marché attire tous les matins de nombreux clients. Une ligne de métro très pratique permet d'aller au centre de Paris. À l'entrée de Montreuil, un marché aux puces attire beaucoup d'amateurs.
L'enseignement des langues étrangères en France est organisé de la façon suivante. Dès l'école primaire, à l'âge de 8 ans, on étudie une première langue étrangère, l'anglais principalement, une demi-heure par jour. À l'entrée au collège, à 11 ans, on choisit une première langue obligatoire, qui est l'anglais, sauf dans les régions frontalières. Et ce sera, alors l'allemand, l'italien ou l'espagnol. À lâge de 13 ans, on choisit une deuxième langue étrangère : allemand, italien, espagnol, russe. À l'entrée du lycée, on peut choisir une troisième langue, par exemple le chinois, l'arabe, le russe, le japonais sont proposés dans certains lycées.
Au niveau de l'enseignement supérieur, on peut distinguer trois niveaux : BAC+2, BAC+4, BAC+6. BAC+2, comme nous l'avons vu précédemment, débouche sur une qualification de technicien supérieur. BAC+4 signifie l'obtention d'une licence et puis d'une maîtrise. BAC+6 sous-entend la réussite à un diplôme de trosième cycle, comme un D.E.A., diplôme d'études approfondies, ou un D.E.S.S., diplôme d'études supérieures spécialisées.
Est-ce que dans tes fonctions dans l'entreprise tu t'es occupé de recrutement et de quel type de personnel ?
Bien sûr. Je me suis occupé de recrutement et me chargeais souvent des entretiens. Le personnel était très varié : des ouvriers de fabrication, des employés de bureau, des secrétaires, des techniciens ou bien encore des ingénieurs. Les techniciens étaient souvent des informaticiens, des électroniciens ou bien des dessinateurs. Dans le cas des postes les plus qualifiés, je recevais les candidats présélectionnés par les cabinets de recrutement.
L'origine de ce mot est politique. Certains militants de partis politiques se trouvèrent en effet obliger de reconnaître publiquement leurs erreurs. Et le mot est passé dans la langue courante et signifie se critiquer soi-même, se critiquer soi-même dans son comportement ou dans ses actes. Il y a ici un sens ironique très net.
Cette réponse « Mes limites sont humaines, comme les autres » fera comprendre l'interlocuteur qu'on a bien compris le piège, que pouvait représenter cette question et qu'on ne veut pas y tomber.
Le salaire brut comprend les cotisations sociales que doivent payer les salariés pour la maladie, la retraite ou le chômage. Le salaire net est versé aux salariés. Mais en France, contrairement au Japon, il n'y a pas de prélèvement des impôts à la source. Les Français payent directement leurs impôts à l'État au service du Trésor publique.
Et pour conclure, Olivier, dis-moi quelques mots de la présentation idéale d'un bon candidat.
Je serais en France, je dirais : « Soignez bien votre habillement. Cirez vos chaussurs. Soignez aussi votre langue française, les expressions que vous utiliserez. Pas de français familier, ni d'argot. » Nous sommes au Japan, tous les candidats font très attentions à leur présentation. Je conseillerais, alors : « Essayez d'être détendu et le plus naturel possible. » Et ça marchera très bien.
On dit que les jeunes Français boivent de moins en moins de vin. Est-ce vrai ?
Euh, les jeunes Français boivent moins de vin de table, ce qu'on appelle vin de table, c'est-à-dire le vin qu'on boit, euh, tous les jours, euh, ben... un petit vin, alors que nos parents... euh voilà, buvaient davantage de... de vin quotidiennement. Mais en revanche, ils boivent probablement pas tous les jours. Mais, euh, quand ils boivent du vin, ils boivent plutôt un des bons vins, de meilleur qualité. Et ils boivent probablement aussi davantage d'autres alcools, des alcools plus forts.
>>234 む、む、む、無理でございます〜! 例えば月曜日で言えば On ??? les je ne ??? francais ??? moin ??? de vin ??? est-ce vrai ? les je ??? Francais boir moin de vin de table こんなレベル。(笑) お一人で大変だろうとは思いますが 私のように楽しみにしている者もおりますので 負担にならない範囲で続けていただけると嬉しいです。
Un représentant multicarte est quelqu'un qui vend des produits fabriqués par plusieurs entreprises. Il repésente différentes entreprises dont il peut donner les différentes cartes de visite. On en trouve beaucoup en particulier dans le textile, par exemple dans la vente de boutons et autres accessoires. Il serait impossible en effet de gagner sa vie en vendant les produits d'une seule entreprise, souvent très petite.
Le mot « agroalimentaire » définit un secteur d'activité extrêmement large, et rapportant beaucoup de profits à la France. Il regroupe tout ce qui est produit par l'agriculture, l'herbage, la pêche. Il comprend toute l'alimentation, aussi bien les matières premières que les produits finis comme les gâteaux en boîte, les plats cuisinés ou les bouteilles de vin et spiritueux. L'agroalimentaire et le luxe sont deux fleurons du commerce extérieur de la France.
Autrefois, je me souviens, auprès des machines on trouvait beaucoup de stocks de pièces à faire ou déjà faites. Les magasins aussi étaient pleins de pièces, de sous-ensembles, d'outillage, parfois inutile, et de matières premières coûteuses. À l'exemple japonais, et celui de Toyota en particulier, les entreprises françaises ont découvert que beaucoup d'argent dormait et était gaspillé ainsi. Maintenant « travailler à flux tendus » veut dire que les pièces, les sous-ensembles, les moteurs etc. dont on a besoin pour travailler, pour monter quelque chose arrivent à l'endroit de fabrication, parfois de l'étranger, juste avant qu'on en ait besoin. Ils ne sont plus stockés pour des voitures fabriquées en France. Par exemple, les moteurs arrivent quelques heures avant d'Espagne. Mais si une grève de transporteurs routiers paralyse les autoroutes ou les grandes routes, les entreprises en Europe souffrent beaucoup et s'arrêtent parfois de fabriquer.
Rappelons d'abord que les fonctions logistiques ont pour but d'aider l'entreprise à fonctionner dans son travaille technique, commercial et administratif. Disons quelques mots par exemple des véhicules utilisés dans la société, cette flotte de véhicules. La flotte de véhicules - voitures de fonction, voitures avec chauffeur, camionnettes de livraison, camions de transport - est stratégique pour l'entreprise. Les véhicules sont dispersés dans les différents services. Pour le rachat centralisé et une meilleure gestion, le Secrétaire Général voudra parfois les avoir sous sa responsabilité.
Alors, quelle est la différence entre « Je vais en France » et « Je vais en France » ?
Euh, il y existe des liaisons obligatoires et des liaisons facultatives. Il existe aussi des... des cas où on ne peut pas faire la liaison. Euh, par exemple ici dans ce texte, euh, on a le nom de pays États-Unis. Et dans États-Unis on ne peut pas prononcer États-Unis. On est obligé de faire la liaison : États-Unis.
Mais dans le cas d'un verbe suivi d'un complément circonstanciel, la liaison n'est pas obligatoire, c'est-à-dire on peut la faire ou ne pas la faire. Si on la fait, on dit : « Je vais en France. » Si on ne la fait pas, on dit : « Je vais en France. » Et la différence tient plutôt dans le niveau de langue. Si on fait la liaison, c'est plutôt compris comme une langue soutenue, alors que dans la vie quotidienne, on... très souvent on ne fait pas la liaison.
Alors, c'est la même liaison que pour la troisième phrase « Ils vont aux États-Unis » et « Ils vont aux États-Unis ».
Oui, euh, donc « Ils vont aux États-Unis » appartient à la langue parlée quotidiennement, alors que « Ils vont aux États-Unis » s'emploie surtout quand on lit, en fait.
Si on ne va pas véritablement bien, qu'est-ce qu'on dit en français alors ?
Comme salutation ?
Oui, c'est ça.
Si c'est une simple salutation, on parle pas de son état de santé, ou beaucoup moins qu'au Japon, euh, en France. Il n'y a que les personnes âgées, qui... qui parlent de leur santé quand on leur demande comment elles vont. Et dans le cas contraire, si vraiment, on est vraiment très malade, dans ce cas-là, il est... on veut le signaler, on peut répondre : « Je ne vais pas bien », « Je ne vais pas très bien », « J'ai des problèmes de santé », ou bien, euh, « Je ne vais pas du tout », « Ça va pas du tout », « J'ai la grippe. »
Alors, comment distingue-t-on le verbe de mouvement d'avec le future proche ?
En général, probablement, par le... le contexte. Et quand il pourrait y avoire une... une difficulté de compréhension, euh, je pense qu'on... on ajoute un adverbe comme « bientôt ». Par exemple, si on prend le verbe « manger », « je vais manger », euh, en règle générale on le comprend plutôt comme « je vais sortir pour manger ». Mais si je veux l'employer pour dire que je vais manger dans quelques minutes, je dirais : « Je vais bientôt manger » ou « Je vais manger maintenant. »
Et puis en fonction de la situation aussi. Euh, par exemple quand... au moment du repas, quand la mère appelle, elle peut dire : « On va manger. » Et dans ce cas-là, ça signifie « il est l'heure de manger, euh, venez tous à table ».
Et d'autre part, pour les verbes de déplacement comme ce qu'on voit ici, comme « partir », « décoller » et verbes de mouvement, euh, quand on emploie « aller », c'est toujours pour indiquer le future proche.
Par exemple, « D'où venez-vous ? » a deux sens un peu différents. Alors, pourrais-tu expliquer sur ce point ?
Ben, ça signifie soit que on vient en fait, on... la personne, c'est s'il s'agit d'une personne était dans un endroit différent et euh... ou bien vers l'endroit où est le locuteur. Et ça peut signifie aussi, euh, que cette personne aussi, quand on dit s'il vient de France, est originaire de ce pays. Ah, ça peut être une personne, mais ça peut être aussi des... des objets, par exemple on dira : « Ces gâteaux viennent de France. »
La France conserve l'influence de Napoléon. Et les entreprises gardent de façon générale un type d'organisation hiérarchique hérité du modèle militaire. Le schéma que nous proposons correspond à celui qu'on trouve de façon générale dans une société industrielle. Mais celui d'une société de service, comme je vais l'expliquer, revit en fait une forme assez semblable. Cependant pour quelques fonctions comme le service des achats ou le service informatique, le schéma est moins rigide.
Au sommet de l'entreprise, nous avons vu qu'il y avait le Président Directeur Général et le Conseil d'Administration. Pour reprendre l'image facile, on peut comparer le président à un mini-gouvernement, c'est l'exécutif de l'entreprise. Le conseil d'administration repésente, lui, le législatif, l'organe législatif. C'est le contrôle des actionnaires exercé sur la direction. Les actionnaires viennent pour le rappeler ce sont ceux qui investissent leur argent dans le capital de l'entreprise. On trouve en France deux types de systèmes de gouvernement de l'entreprise : le système traditionnel, P.D.G./Conseil d'Administration, et le système moderne hérité du droit allemand, Directoire/Conseil de Surveillance. Ce nouveau système est utilisé surtout dans les grandes entreprises à vocation internationale, car il permet un contrôle plus étroit des actionnaires sur le président. Le directoire est une direction collégiale composée d'un président du directoire et de deux vice-présidents. Le conseil de surveillance surveille la géstion de l'entreprise et demande beaucoup d'informations et de papiers.
Après avoir parlé de la tête de l'entreprise, disons quelques mots maintenant du service des ventes. Dans l'organigramme figurent les délégations commerciales régionales. La France est découpée en un certain nombre de zones géographiques - nord, sud, ouest, est, Ile-de-France - où va travailler la force de vente. Celle-ci est composée de salariés et de nos fameux V.R.P., voyageur parce qu'il voyage beaucoup, repésentant et placier, placier parce qu'il travaille dans une place, c'est-à-dire une zone géographique déterminée.
Isabelle Audet travaille à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. Cet aéroport connaît depuis quelques années un grand succès attirant de nouvelles entreprises comme Foodex, et permettant à la compagnie aérienne nationale française Air France d'être bénéficiaire. Ce grand succès provient de la réussite d'un système originale de plateforme aéroportuaire (hub), où les temps de correspondance de passagers et les temps de transfert de marchandises d'un avion à autre sont réduits au minimum. Par exemple, des voitures viennent chercher les passagers au pied de leur avion pour les conduire directement à leur avion suivant. La plateforme aéroportuaire est reliée également à la gare de TGV de Roissy-Charles de Gaulle. Et les correspondances en Europe sont assurées non seulement par les avions, mais aussi par les trains. Plus de la moitié des passagers ne descendent pas à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle, mais sont simplement en transit et continuent leur voyage vers un autre aéroport de France ou d'un autre pays et inversement.
Au début, on parlait de « service du personnel ». Mais cette expression sentait trop l'héritage militaire. Et on a vite préféré l'expression de « service (ou de direction) des relations humaines ». Mais la conception des rapports humains dans l'entreprise a encore évolué. Et on en est venu à l'idée plus humaniste de « ressources humaines ». Et donc, on trouve maintenant plus fréquemment dans les entreprises des « directions des ressources humaines » : DRH.
Le profil d'un candidat est constitué des trois éléments suivants : la formation au sens large, comprenant les études, la formation complémentaire, les langues, les stages effectués ; l'expérience professionnelle acquise ; et la personnalité, le caractère.
Isabelle Audet nous dit qu'un contrat, c'est toujours compliqué. Parlons un peu et de façon à la moins compliquée possible du contrat ou des contrats. Il y a en effet différentes formes de contrat : des contrats commerciaux, contrats de vente ou de location ; des contrats réservés aux compagnies d'assurances que l'on appelle des polices - polices d'assurance ; et des contrats de travail. Un contrat est constitué de clauses, qui contiennent les différentes dispositions. Les clauses principales pour le contrat de travail seront la qualification, le lieu d'affectation, le salaire, la durée du travail, etc. Il peut y avoir aussi des clauses spéciales, comme une clause de non-concurrence, c'est-à-dire si l'on quitte la société, on ne doit pas emmener les clients avec soi et lui faire de la concurrence deloyale. Ou encore une clause d'exclusivité, en particulier pour des V.R.P., c'est-à-dire qu'ils doivent s'engager à travailler uniquement pour une seule société. Si on veut ajouter ou changer quelque chose plus tard, on a pas besoin de faire un nouveau contrat. Il suffit de faire ce que l'on appelle un « avenant » au contrat. La France reste conservatrice et formaliste en matière de contrat. Pour qu'il soit valable, il faut mettre les initiales de ses nom et prénom sur chaque feuille, c'est-à-dire les initialiser. Avant la signature, il faut également porter obligatoirement la mention « lu et approuvé ». En fin il ne faut surtout pas oublier de dater le contrat.
la concurrence deloyale のところを 「ロイヤリティーを持ち出して…」とするのはちょっと違うような 気がします。先生もたまには間違えるんですね。
Pourquoi est-ce qu'on ne prononce pas les lettres finales ?
Disons que ces lettres étaient prononcées autrefois. Et avec l'évolution de la langue, on ne les a plus prononcées, avec l'évolution de l'intonation, de la prononciation. Mais elles sont restées dans l'écrit, dans l'écriture. Et ça, c'est propre au français, je crois. Une langue comme l'espagnol ne... a gardé une, une écriture phonétique, alors qu'en français on n'aurait plus changé l'écriture. Mais on a préféré, euh, garder l'histoire de la langue à l'intérieur de l'écriture comme vivante encore dans l'écriture.
Le terme offensif, comme nos auditeurs l'ont compris, a été emprunté à la langue militaire. Mais ici il est pris dans un sens tout à fait pacifique. Il s'agit de créer des emplois. Et un accord offensif propose une dynamique dans laquelle l'entreprise s'engage solennellement à créer un certain nombre d'emplois. Cet accord offensif s'oppose dans la législation des 35 heures à l'accord dit "déffensif" ayant lui pour but de protéger les emplois existants en diminuant le temps de travail.
L'idée du repos compensateur ne date pas de la loi des 35 heures, mais remonte à une vingtaine d'années auparavant, lors du grand train des lois sociales promulgué au moment de l'arrivée du président François Mitterrand en 1981. La philosophie du repos compensateur est que lorsqu'on fait des heures supplémentaires, bien qu'elles doivent être payées, ce que la loi oblige, le paiement n'est pas suffisant. Le corps se fatigue. Et il faut prévoir sous forme de congé un repos qui viendra compenser l'effort supplémentaire ainsi fourni.
Les avantages sociaux sont directement liés à la société dans laquelle les salariés travaillent. Une personne travaillant dans une compagnie aérienne aura droits des voyages gratuits ou très bon marché. Une personne travaillant chez un distributeur, par exemple un hypermarché, recevera des bons d'achats gratuits ou avec réduction. On peut avoir aussi un logement ou une voiture de fonction. Ici, les avantages sociaux s'assimilent souvent à ce que l'on appelle des avantages en nature, qui équivalent à un paiement déguisé. Et les services des impôts en France, le fisc, s'intéresseront particulièrement à ce genre d'avantage, le réintégrant souvent dans le montant à déclarer pour l'impôt sur le revenu. D'autres avantages sociaux peuvent être représentés par une bibliothèque, une médiathèque, un restaurant d'entreprise de qualité qu'offriront leurs sociétés. À titre d'exemple, il faut mentionner enfin des systèmes de protection avantageux en cas de maladie que proposent certaines sociétés. Les avantages sociaux sont nombreux et souvent différents de nature.
La période d'essai signifie la durée prévue par la loi ou la convention collective, pendant laquelle un salarié commençant son travail est à l'essai. Et son employeur peut se séparer de lui, sans formalité, à n'importe quel moment. La durée de cette période d'essai dépend de la qualification. Elle est d'un mois pour un ouvrier ou un employé, deux mois pour un technicien, trois mois pour un cadre. Une période probatoire, quant à elle, n'a pas ce sens juridique. Elle signifie simplement la période au bout de laquelle on montre sa capacité réelle à faire quelque chose. À titre d'exemple, la réforme actuelle du permis de conduire en cours en France proposerait de délivrer aux jeunes conducteurs un permis probatoire avant la délivrance du permis définitif.
Le délai de préavis est un délai de prévenance. Si un salarié veut quitter son emploi, s'il démissionne, il ne peut partir le soir même. Il doit respecter un délai de prévenance qu'on appelle le délai de préavis. Ce délai de préavis est en général de la même durée que la période d'essai. Souvent, cette période est écourtée dans comme un accord, lorsque le remplacement a été effectué. En cas de licenciement, c'est-à-dire lorsque l'employeur rompt le contrat de travail du salarié, l'employeur est tenu soit de garder le salarié pendant cette période de préavis, soit de la lui payer.
Dans cette situation, Monsieur Henry Hirsch est le directeur général de la société Foodex. Comme son nom le laisse présager, il est de nationalité américaine. On constate de plus en plus dans les sociétés basées en France une internationalisation à tout niveau de la main-d'œuvre. Ici, bien sûr, la société Foodex est américaine. Et le siège basé aux États-Unis a préféré confier la plus haute responsabilité à un citoyen de son pays, ce que l'on comprendrait bien. Mais ce n'est pas la seule raison. Et en Europe, le phénomène s'amplifie de plus en plus, facilité par les dispositions de l'Union européenne qui permettent tout citoyen de l'Union de travailler dans n'importe des 15 pays sans avoir l'obligation d'avoir un permis de travail. Le phénomène est très fréquent dans l'aéronautique, chez les constructeurs automobiles ou chez les transporteurs.
La langue utilisée dans les entreprises multinationales étrangères sur le plan de l'écrit est, le plus généralement, l'anglais - même en France. En ce qui concerne l'oral, les conversations au quotidien, il peut y avoir des règles tendant à ériger l'anglais comme langue de communication. Mais je crains que les Français, s'ils sont majoritaires, aient beaucoup de mal à parler l'anglais, surtout entre eux. Et il me semble que les personnes étrangères, elles, vont être amenées progressivement à parler français.
Le verbe « voir » a plusieurs sens, plusieurs emplois, je crois. Alors, qu'est-ce que ça veut dire le verbe « voir » ?
Euh, dans « je vois », on peut effectivement... vouloir dire « voir avec les yeux ». Mais ça peut vouloir dire aussi « comprendre ». Simplement ce qui est différent de, euh, « je comprends », c'est que avec « je comprends », euh, c'est souvent quelque chose de plus difficile à comprendre, en fait. Alors que « voir », c'est « je comprends ce que vous voulez dire ». C'est plus... On utilise beaucoup plus souvent. Ça ressemble un peu au, à l'anglais « I see ». Et ce qui est intéressant, c'est que dans le français, euh, d'autrefois, on ne disait pas « je vois » mais « j'entends ». C'était le verbe « entendre », qui est aussi un verbe de perception, qui était untilisé pour dire, euh, comme « je vois maintenant », « je vous entends bien », c'est-à-dire « je comprends ce que vous voulez dire ».
Comment dit-on en... en Français « keitaidenwa » ?
Il y a, euh, deux mots. Celui qu'on emploie le plus souvent dans la vie quotidienne, c'est « portable », un « portable », terme masculin. Et celui qu'on emploie de façon plus officielle, dans les journaux, dans les revues aussi, c'est « mobile », un « mobile ».
Dans le cas de « non, il n'y en a plus », on ne doit pas prononcer « s » final, n'est-ce pas ?
En fait, il s'agit d'une négation. Et dans la langue parlée, très souvent, on élide le « ne » de la négation. On ne le prononce pas. Si bien qu'au lieu de dire « il n'y en a plus », on dira: « Il y en a plus. » Ou bien, pour dire « je n'en veux plus », on dira: « J'en veux plus. » Et si on prononçait de la même façon que, euh, « pluS », on ne verrait pas la différence entre « il y en a pluS », c'est-à-dire « il y en a d'avantage », ou bien « j'en veux pluS », « j'en veux d'avantage » et « il y en a plus » au sens où... « il n'y aura pas », ou « j'en veux plus », c'est-à-dire « je n'en veux pas d'avantage ».
Comment peut-on expliquer ce goût prononcé, ce rite, devrais-je dire, pour le fait de partir quelque part en week-end, même si on a une habitation confortable ? Cela tient, tout d'abord, au fait de vivre dans une très grande ville, ce qui peut créer des désirs d'évasion. Mais pourqoui partir en week-end à la fin du mois de novembre, quand il fait froid, surtout pour aller au Normandie ? D'abord, les Français sont souvent propriétaires d'une résidence secondaire. En suite, chez les habitants des villes, se cachent souvent également des origines paysannes, des origines rurales, remontant à une, deux ou trois générations. Les Français, même les plus citadins, aiment la campagne, s'y détendent et s'y reposent. Ils ont besoin d'aller au vert, se mettre au vert, comme ils disent.
Bien que je sois parisien, mes origines sont en Provence, dans le petit village de mes ancêtres, situé à une vingtaine de kilomètres d'Avignon. Et moi-même, quand j'habitais à Paris, je n'avais qu'un désir, c'était de partir en long week-end. Il faut dire qu'avec la construction et l'extention des lignes du TGV, les possibilités de week-end se sont singulièrement développées. La construction du TGV Méditerranée, inauguré en juin 2001, a mis le Midi de la France aux portes de Paris. Et on voit beaucoup de Parisiens partir en week-end aux bords de la Méditerranée. On voit aussi beaucoup de Lyonnais ou de Marseillais venir à Paris, aux théâtres, aux concerts ou à l'Opéra.
On assiste ici à un processus caractéristique et à si ordinaire de monter de la colère chez le client. Michel Lainé téléphone, car un problème urgent se pose à lui. Il veut parler directement au responsable. Il tombe sur la secrétaire, nouvelle en plus. Il n'a manifestement aucune confiance en elle. Et peut-être, tout simplement, il n'a pas confiance en une femme. En plus, on lui dit que le responsable, Oscar Janvier, est parti en mission. Une mission en vendredi - c'est bizarre. Il n'est pas dupe. En plus, et plus il parle, moins il arrive à contrôler son irritation. Isabelle, également, commence à perdre patience devant le comportement de Michel Lainé. Mais elle sait contrôler ses sentiments. Et son irritation se manifeste sous la forme d'une politesse exagérée qui traduit l'ironie. La leçon porte. Michel Lainé se reprend et se sent gêné. Isabelle a pris la situation en main. On peut souvent constater ce type de comportement. Il faut rester ferme. Ce type de nervosité ne dure jamais très longtemps en général.
La « boîte vocale » est une expression concrète qui désigne au sens large un appareil répondeur à usage aussi bien privé que professionnel. Souvenons-nous des « boîtes à musique » qui ont enchanté nos arrière-grands-parents.
Aujourd'hui, les producteurs de vin, les viticulteurs récoltants et les négociants connaissent un certain nombre de difficultés liées à l'évolution du marché intérieur en France et au développement d'une concurrence vive sur le plan international. En France, les Français ont diminué considérablement leur consommation de vin, et recherchent de plus en plus un vin de qualité supérieure. Dans les vignobles du Midi de la France - Gascogne, Languedoc, Roussillon - on a planté de nouveaux cépages, et le vin a fait un grand bond en avant sur le plan de la qualité. Toutfois, le vin que les Français préfèrent reste le bordeaux. Des foires aux vins sont organisées dans les hypermarchés au mois de septembre et sont devenues des événements très populaires dans toute la France. Les vins étrangers font une percée sur le marché français. Ils représentent déjà deux pour cent et peuvent un jour être plus menaçants encore. Sur le marché extérieur, la menace est réelle. Les vins en provenance du Chili, d'Argentine, de Californie, d'Afrique du Sud ou d'Australie entrent directement en concurrence avec les vins milieu de gamme français.
On voit ici la Société Vinexport commercer avec Prague. Ce marché de l'Europe de l'Est s'ouvre de plus en plus aux produits français. Et bientôt, l'Union européenne s'élargira largement à l'Est. La Commission européenne vient de donner en effet son feu vert à l'entrée en 2004 de dix nouveaux pays, dont huit à l'Est : la République tchèque, la Slovaquie, la Pologne, la Hongrie, les trois républiques baltes (Lituanie, Lettonie et Estonie) et la Slovénie. Il faut ajouter deux pays au sud dans la Méditerranée : Malte et la partie grecque de Chypre. Cette nouvelle européenne composée de 25 pays représentera environ 450 millions d'habitants.
Cette nouvelle Europe - quel formidable défi à l'histoire qui sait pour si longtemps aux divisions multiples ! Puisse ce défi qui semble encore un rêve un peu fou se réaliser vraiment !
Je crois que « savoir » et « connaître » ont le presque même sens pour nous. Alors, quelle est la différence entre ces deux verbes ?
Il y a une différence de structure, d'abord. Euh, « savoir » se construit avec des verbes infinitifs ou bien des propositions. Mais il peut se construire aussi avec un nom. Et c'est quand il se construit avec un nom, euh, qu'on ne sait pas si on doit utiliser « savoir » ou « connaître », puisque « connaître » ne se utilise pas avec un verbe et avec une proposition. Et si on regarde, euh... les noms ou substantifs qui suivent « savoir », on comprendra la différence.
Quand on emploie, euh... « savoir » avec un nom, on ne voit pas très bien la différence avec « connaître ». On emploie beaucoup plus souvent « connaître » avec un nom que « savoir ». Mais si on regarde les noms qui suivent « savoir », on se rencontre qu'il s'agit toujours de nom renvoyant à un dire, par exemple « son adresse », « je sais son adresse », « je sais son nom », « il sait sa leçon ».
Euh, « savoir sa leçon », par exemple, c'est pouvoir la réciter, donc c'est pouvoir la dire. « Savoir le nom de quelqu'un », le nom, c'est toujours sous la forme ora... euh, comment dire, de, de la parole, donc c'est pouvoir dire son nom. « Savoir l'adresse, l'adresse... savoir l'adresse de quelqu'un », c'est.... ça n'est pas pouvoir aller à l'endroit où il habite, c'est pouvoir dire où il habite. Donc on peut dire que le « savoir » est toujours pouvoir dire, ce qui n'est pas le cas de « connaître », ou « connaître » est plutôt lié à la connaissance d'un objet, euh, plein, d'un objet entier.
Il y a aussi un autre emploi de pouvoir, de... d'« avoir peur », qui est moins fort, en fait, pas c'est la même chose. Mais, euh, en français, on peut dire... pas au présent, au présent, c'est assez fort, « j'ai peur ». Mais quand on dit : « J'ai eu peur », euh, je peux dire : « J'ai eu peur du chien que j'ai rencontré. » Mais très souvent si quelqu'un arrive derrière vous, que vous n'avez pas vu, donc vous avez été surpris, on dit : « Ah, j'ai eu peur. » Et c'est simplement « j'ai été surpris ». Hm.
Ben, Moustaki, oui. C'est une... c'est un chanteur célèbre, euh, qui était très connu surtout dans les années 60, 70. C'est un Grec, en fait, qui est né, je pense, en Égypte, mais qui était élevé dans une école, dans un lycée français et donc qui parle parfaitement le français comme un Français. Il est venu en France assez jeune, vers 17 ans, je crois. Il est devenu chanteur. Euh, il est connu parce qu'il a créé des chansons pour Piaf , euh, "Milord". Euh, il a chanté aussi avec Barbara, euh... "Pour Une Dame Brune". Et... il est connu aussi, il était connu après par ses chansons. Euh, la première peut-être la plus connue, c'était, euh, "Le Métèque" et puis, euh, "Ma Liberté" et, euh, "Ma Solitude".
Pour Une Dame Brune って、正しくは La Dame Brune みたいですね。歌詞に pour une longue dame brune...♪ とあるのでそのせい?
>>300 すると思います。辞書でも chaque の同義語として 「複数名詞の前の tous les, toutes les」をあげて いるのがありました。 ※マタンのスペルは matin ですね。
Vendredi 6 décembre
Les mentions obligatoires sur le papier à en-tête donnent des précisions intéressantes et importantes sur la société avec laquelle on est en relation. Par exemple, la forme juridique permet de savoir à quel type de société on a affaire. On trouve deux grandes catégories de sociétés. Les sociétés de personnes, comme la société en nom collectif, où les associés sont responsables sur leurs biens et les sociétés de capitaux où la responsabilité des associés est limitée à leur rapport, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent perdre que leur investissement. Mais leurs biens personnels ne seraient pas touchés en cas de catastrophe financière. On trouve trois sortes de sociétés de capitaux. La société anonyme (SA), la société à responsabilté limitée (SARL) et l'entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL), qui ressemble à la SARL mais qu'une seule personne peut créer, ce qui la protège ainsi sur ses biens personnels.
Si l'un de nos auditeurs, ou l'une de nos auditrices, veut un jour créer une société en France, pour effectuer les formalités, il lui faudra aller, sans avoir peur, au Tribunal de Commerce. C'est là où il lui sera donné le fameux RCS, numéro d'immatriculation.
Quand on écrit à un président-directeur général ou à quelqu'un important, le plus poli, à mon avis, est d'écrire « Monsieur » - ou « Madame » ou « Mademoiselle » si c'est une famme. Je ne conseillerais pas la formule « Monsieur (ou Madame) le Président » - un peu trop administrative à mon avis. Quand on écrit à quelqu'un qu'on a déjà rencontré, ou avec lequel une relation semble possible, le mieux, je pense, est d'utiliser « Cher Monsieur », « Chère Madame », « Chère Mademoiselle ». Ce que je déconseille formellement, c'est d'écrire « Cher Monsieur Amou », « Chère Madame Suzuki », « Chère Mademoiselle Hayashi ». On le dit, c'est souvent plus chaleureux, plus commercial. Mais on ne doit pas l'écrire. Les usages le proscrivent.
La langue administrative est celle que l'on utilise lorsqu'on s'adresse par écrit aux services de l'État : service d'immigration, service des douanes, police, bureau de la mairie, service des impôts, direction de l'équipement, service de santé, etc. Cette langue administrative comporte des formules figées du type « Monsieur le Chef du Bureau des Litiges, par la présente lettre, j'ai l'honneur de vous présenter la requête suivante... ». Le mieux, si l'on veut qu'une suite favorable soit donnée à sa demande, est d'achever la lettre par une formule de salutation respectueuse du type : « Dans l'espoir qu'une suite favorable sera réservée à ma requête, je vous prie, Monsieur le Chef du Bureau des Litiges, d'accepter mes respectueuses salutations. » Par contre, en ce qui concerne la lettre d'affaire, il ne faut surtout pas adopter ce style qui sonnera faux et déplaira à la personne qui lira la lettre. L'expression doit être brève, les mots simples et le cœur peut - doit même - parler. On peut exprimer son contentement, sa joie ou sa colère en choisissant, bien entendu, les mots. Dans toutes situations, il est formellement déconseillé d'utiliser des expressions empruntées à la langue parlée ou familière.
Passons en revue différents documents que l'on peut trouver quotidiennement dans l'entreprise. En matière publicitaire, il y a le prospectus (une seule feuille), le dépliant (plusieurs feuilles pliées) et la brochure. En matière communicative, pour traiter de l'activité de l'entreprise, son historique ou ses résultats financiés, on éditera une plaquette. Le catalogue, lui, présente des renseignements d'ordre technique avec des références, des dimentions, des schémas, des photos et un tarif. Un tract aura un caractère syndical ou politique. En fin, des informations d'ordre administratif seront contenues dans un livret, livret d'accueil.
Alors, quelle est la différence entre « il est ingénieur » et « c'est un ingénieur » ?
Donc dans « il est ingénieur », on emploie le pronom "il", donc ça veut dire qu'on connaît la personne. Et on n'a pas besoin de préciser qui il est, mais simplement sa profession. Dans « c'est un ingénieur », il est possible qu'on ne connaisse pas du tout la personne, qu'on ne connaisse rien de la personne, et que la seule façon de l'identifier ici est par sa profession.
Le verbe « trouver » a deux sens, n'est-ce pas ? Alors, vous, les Français, comment distinguez ces deux sens en général ?
En général, on comprend d'après la situation de quoi il s'agit, surtout avec « comment trouvez-vous ? ». Mais effectivement dans l'amuseur où il a deux sens, il est ambigu. Et on peut parfois, euh, ne pas comprendre, ben, ou comprendre, comme on dit, de travers, comprendre mal. Ça peut arriver.
Dans ce cas, ça peut prêter à rire. Et à ce propos je connais une... une histoire drôle. Je peux vous la raconter ?
Bien sur.
Oui. Euh, c'est dans... c'est dans un restaurant. Et euh, un monsieur, un client arrive. Et il commande : « Un steak frites, s'il vous plaît. » Le garçon prend la commande. Il lui apporte son steak frites. Le monsieur mange. Et quand il a fini de manger, le garçon arrive et lui dit : « Alors, Monsieur, comment avez-vous trouvé ce... ce steak ? » Et le gar... le client répond : « Oh, comme ça par hasard sous une frite. »
On entend de temps en temps « je fais anglais », par exemple, c'est-à-dire sans article. Alors, quelle est la différence entre « faire anglais » et « faire de l'anglais » ?
« Faire anglais », euh, c'est un choix parmi, euh, des pol, des possibilités, euh, d'apprentissage. Euh, on emploie donc souvent cette expression sans article, euh, pour les études, donc « je fais médecine », « il fait médiecine », « il fait... français ». On peut aussi employer pour deux matières seulement - la médecine et le droit - une autre expression, euh, un peu... un peu archaïque, en fait, un peu ancienne qu'on utilisait, bon ben... certaines personnes utilisent encore, malgré tout. Euh, qui est « faire son droit » et « faire sa médecine » parce que, autrefois, dans les familles bourgeoises, euh, les enfants devaient faire l'un ou l'autre. Et donc, c'était décidé, donc on faisait soit son droit soit sa médecine.
Le bât est au sens propre une pièce en bois que l'on fixe sur le dos des bêtes de somme - chevaux, ânes ou bœufs - pour qu'ils transportent une charge. Et ce bât blessait souvent les animaux. Au sens figuré, le bât blesse : le problème est crucial, il est difficile et parfois douloureux.
En ce qui concerne les étudiants diplômés de l'enseignement supérieur. Et les débouchés qui s'offrent à eux sur le marché de l'emploi, on doit distinguer plusieurs catégories. Ceux qui sortent avec un BAC+2, ayant un brevet de technicien supérieur ou un diplôme universitaire de technologie, eh bien, leur taux d'embauche est maximum. Ce sont des perles rares, pas de problème pour eux pour trouver du travail. Même situation de façon générale pour un élève diplômé d'une grande école. En ce qui concerne les diplômés de l'université, BAC+4 ou BAC+6, si le cursus suivi a une orientation pratique - maîtrise de langue appliquée, licence de sciences économiques, DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) - les chances pour trouver du travail sont réelles.
Si on a une formation à caractère plus général, plus orienté vers l'enseignement - lettres, mathématiques, histoire et géographie, etc. - pour trouver du travail, il est vivement conseillé de passer les concours d'enseignement : CAPES (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement du seconde degré), CAPET (certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement technique) ou agrégation. Il faut préciser qu'en ce moment, la demande en professeur d'école, de collège et de lycée est forte et que les chances de réussite sont grandes. En conclusion, il est préférable d'avoir un diplôme. Les difficultés guettent surtout ceux qui ont arrêté leurs études en cours et, de façon plus aiguë encore, ceux qui ont arrêté leurs études avant le baccalauréat.
>>311の supérieur. Et les débouchés は point で切るわけにはいかないので supérieur(,) et les débouchés に変更。
Samedi 13 décembre
Il s'agit en fait d'un mouvement engagé depuis plus de 20 ans par un nombre croissant d'agriculteurs, combat contre le productivisme, contre la désertification des campagnes et contre la surproduction de fruits et de légumes sans goût. Ces agriculteurs s'opposent également à la culture des OGM en plein champ, même expérimentale. Ils veulent préserver l'environnement et les ressources naturelles. En produisant mieux et autrement, ils veulent aussi développer l'emploi paysan. Pour réussir, leur grande idée est de parvenir à une alliance paysans, consommateurs et écologistes.
La « malbœuf » est une expression qui est apparue récemment, signifiant la nourriture de mauvaise qualité à la fois sur le plan du goût de la gastronomie que sur celui de la diététique. La « bœuf » est un mot très familier signifiant le fait de manger et, par voie de conséquence, les aliments qu'on sert au repas.
Eh, j'ai remarqué que la division des saisons est un peu différente entre le français et le japonais.
Mais j'ai remarqué, il n'y a pas très longtemps effectivement moi aussi, que cette division est... était différente. Euh, il semble qu'au Japon, on divise en... en mois complets, c'est-à-dire que les saisons commencent le premier du mois, donc le printemps commencerait le premier, euh, mars. Alors qu'en France, ça commence, en général, entre le 21 et le 23, donc le printemps en France commence le 21 mars et finit le 21 juin. L'été commence le 22 juin et finit le 22 septembre. L'automne commence le 23 septembre et finit le 22 décembre. Et l'hiver commence le 22 ou 23 décembre et finit le, euh, 20, euh, mars.
La butte Montmartre est un lieu qui plaît à tout le monde. Elle se situe à Paris, au nord, dans le dix-huitième arrondissement. Et bien qu'elle soit à Paris, on y sent une atmosphère toute particulière, presque provinciale. Sur l'un de ses côtés, on trouve un joli vignoble, sur l'autre un légendaire funiculaire. Il y a, également, de nombreux lieux mythiques, comme la Place du Tertre où travaillent tous les jours beaucoup d'artistes et de dessinateurs qui font le portrait des visiteurs, le Lapin Agile fréquenté jadis par les impressionnistes, la Basilique du Sacré Cœur construite à la fin du dix-neuvième siècle ou le Musée du Vieux Montmartre.
いちおうやっておかないとすっきりしないので 先週の土曜日分、あげておきます。 Samedi 21 décembre
Monsieur Pallotta vient de développer les quelques points suivants. Il nous parle de la gamme des voitures Renault en soulignant ce qui lui en paraît le point fort et caractéristique, c'est-à-dire l'accent porté delibérément sur l'originalité du design. Il nous indique les avantages de l'alliance avec Nissan fondée sur la complémentalité à la fois des produits, des réseaux de distribution dans le monde et des cultures. (Il nous... cultures. ヤチャタ-ヨ) Il termine sur l'importance de l'élément design dans la stratégie du groupe Renault, qui est, selon lui, un déclencheur primordial du comportement d'achat chez le client.
Monsieur Pallotta utilise cette expression « entre guillemets » pour atténuer l'effet de ce qu'il vient de dire. Il a dit facilement. Et puis, tout d'un coup, il pense que le mot qu'il a utilisé ne convient pas très bien. Et il justifie son utilisation de la façon suivante : « dans l'automobile rien n'est facile comme dans la vie d'ailleurs ». Cette expression « entre guillemets » est fréquemment utilisée, le plus souvent par des personnes de milieux intellectuels.
Le « design » - mot anglais signifiant dessin, plan, esquisse, introduit en France pendant les années 60 - désigne le domaine de création d'objet concernant l'habitat, meuble, ustensile, d'œuvre graphique, de véhicule, etc., où le recherche des formes nouvelles, esthétiques est adapté à leur fonction. La recommandation officielle est d'utiliser non pas « design », mais « stylique » - ce que personne ne fait. On utilise également « design » en tant qu'adjectif : meubles design, voitures design.
遅ればせながら、Bonne année, tout le monde ! いやーついに終わってしまいましたね、応用編。 最後の2週間は聞けなかったけど、まあどうにか こうにか三ヶ月は続けることができたのでそれなりに 満足しています。みなさんからのあたたかいコメント にも本当に感謝しております。今後何を中心にやって いくかまだ決められないでいますが、とりあえず 今年もよろしく!
La première, c'est que, bien sûr, je suis sensible à son talent artistque exceptionnel, la couleur. Et la deuxième raison, c'est que je l'admire pour l'énergie, la force de vie dont il a fait preuve malgré son handicap physique.
Janick, qu'est-ce que c'est « marraine » ?
Mm-hm, alors, la « marraine » pour une femme ou le « parrain » pour un homme, euh, sont des personnes choisies par les parents au moment du baptême de l'enfant, euh, à l'origine, pour protéger l'enfant et s'occuper de lui, au cas où le père ou sa mère décéderait, euh, trop tôt. Et c'est, euh, c'était de coutume dans les familles catholiques, en particulier.
Oui, eh bien, en France, la différence avec le Japon, c'est qu'il est possible d'envoyer des cartes de vœux jusqu'à la fin du mois de janvier, jusqu'au 31 janvier, sauf, bien entendu, si l'on veut, euh écrire en même temps les vœux pour Noël et les vœux pour le nouvel an. Dans ce cas-là, il faut absolument envoyer les vœux avant Noël, bien sûr.
Eh bien, ça dépend de la classe sociale. Euh, Lautrec était d'une famille de la noblesse provinciale. Et, euh, chez les nobles et chez les grands bourgeois, il était de tradition, euh, de se vouvoyer. En particulier, les adultes entre eux se vouvoyaient et les enfants devaient vouvoyer les adultes. Les enfants entre eux, euh, pouvaient se tutoyer bien sûr. Et les adultes tutoyaient les enfants.
En fait, maintenant, euh, aussi, le vouvoiement est utilisé, euh, dans la grande bourgeoisie ou chez les aristocrates, maintenant aussi.
Oui, euh... mm, en effet, beaucoup de... de nobles au XIXe siècle étaient très férus d'anglais. Euh, je crois que on peut le mettre sur le compte du goût pour l'équitation et pour les sports qu'ils partageaient avec la noblesse anglaise à l'époque.
En fait, Lautrec n'était pas seulement excellent en anglais, il était aussi très bon en allemand et excellent en latin et en grec. Sa mère était une bonne latiniste. Et il a beaucoup étudié avec elle le latin.
Euh, eh bien, les étrennes, ça peut être de l'argent et ça peut aussi être un cadeau. Euh, dans le cas des familles riches comme celle de Lautrec, les enfants avaient souvent des cadeaux deux fois, à Noël et nouvel an, donc ils avaient les étrennes à Noël et les étrennes du nouvel an. Et, euh, les enfants pouvaient aussi faire un cadeau aux parents. Dans ce cas-là, Lautrec donc choisit de faire comme cadeau, euh, à son père une traduction.
Euh, ce sont des lettres que je trouve personnellement merveilleuse, surtout quand on pense que celle-ci, par exemple, a été écrite, alors qu'il venait juste d'avoir 8 ans. Et le style est... est beau. Euh, il y a beaucoup de sens poétique. Et, euh, mon impression est que c'est un enfant intelligent, cultivé, d'une grande sensibilité et aussi très attentionné.
Oui, je pense qu'il y a deux interprétations possibles. L'une est... serait qu'il s'agit d'une imitation de l'anglais, et l'autre p... permet de supposer que c'est une imitation de l'ancien français.
le coucher du soleil un coucher de soleil のかたちで使うなあとか言ってました。 le coucher de soleil もいいだろうと。 un coucher du soleil はどうなのかは聞きそびれました。 (というか「太陽の話なんてどうでもいんだよ、ゴルア」みたいな 流れになってしまったのでしつこくは訊けませんでした)
D'abord, qu'est-ce que c'est « plateau de fromages » ?
Un « plateau de fromages », bien, ce sont, euh... beaucoup de sortes de fromages, euh, qui sont présentés au client sur un plateau.
On présente aussi les plateaux de fromages dans les banquets en France, pendant... quand vous invitez des... des amis. En général, vous présentez, euh, plusieurs sortes de fromages, et donc vous les présentez sur un plateau, à la maison aussi.
En France, mais dans les familles, euh, en général, c'est fromage et dessert. C'est-à-dire qu'on n'imagine pas très souvent, enfin, dans une famille traditionnelle, bonne marge de façon traditionnelle, on présente à midi et au soir, c'est-à-dire pour le déjeuner et pour le dîner, on présente toujours au moins un fromage ou plusieurs sortes de fromages, plus le dessert.
C'est Brillat-Savarin, qui était un fin gourmet, euh, qui disait qu'on peut pas imaginer un repas sans fromage.
Euh, d'après mon expérience, ce n'est pas du tout comme au Japon, c'est-à-dire qu'on enseigne beaucoup moins, euh, la musique en France. On ens... on enseigne, si on peut dire enseigner, euh, les chansons, les chants, donc on fait chanter les enfants effectivement. Mais ce ne sont pas forcément des cours de musique. Il y en a un peu, quand même, en fait, qui s'appellent cours de musique, mais qui ne sont pas du tout au niveau, euh, des cours de musique qu'il y a à l'école primaire. Euh, en France, les, les cours principaux, surtout en... à l'école primaire, les cours principaux sont les cours de français et de mathématique. Tout le reste est... est considéré comme un peu moins sérieux. Et en particulier la peinture, la musique sont fait(e)s d'avantage pour détendre les enfants que pour leur enseigner quelque chose.
Alors, quelle est la différence entre « an » et « année » ?
Il me semble que on emploie « an » plutôt pour compter, par exemple pour l'age, « Il a 18 ans », et année pour indiquer la durée, « pendant toute une année », par exemple, « J'ai passé toute une année en France ».
Mais si on veut, euh, on peut dire aussi « pendant un an », qui peut marquer, euh, la durée : « Je suis allée en France pendant 3 ans. » Mais là, il s'agit d'avantage de compter en fait le nombe d'année. Et si je dis : « Je suis allée en France pendant 3 années », par rapport à 3 ans, pendant 3 ans, on a l'impression qu'on... on marque, on accentue la, la durée de chaque année.
Euh, Polnareff, je pense que, qu'il est co... très connu au Japon. Euh, il a l'air d'être apprécié par les Japonais, puisque on trouve très facilement des CD de Polnareff actuellement au Japon.
Euh, en fait c'est un... un chanteur de la même génération que les chanteurs que nous avons vu ou les chanteurs et les chanteuses que nous avons vu, euh, jusqu'à présent, c'est-à-dire qu'il a débuté dans les années, à la fin des années 60 et qu'on l'a beaucoup entendu aussi dans les années 70. Il a commencé, je pense que ce... la chanson... qui l'a fait connaître était, euh, La Poupée Qui Fait Non, euh, qui date, je crois, de 1966, à peu près. Par la suite, à, à la fin des années 70, je crois, il est parti, euh, aux États-Unis. Et je dois dire qu'on ne l'entend plus beaucoup, mais on l'entend un peu à la radio, mais... bon, une... il n'y a plus beaucoup de créations en fait, nouvelles créations. Cela dit, euh... ça n'est pas non plus un chanteur complètement fini. Il y a les chanteurs qui ont été connus à une époque et puis, euh... bon... comment dirais... non plus étaient à la mode et donc, ils se sont arrêtés, ils ont fait un autre métier, tandis que lui, ce n'est pas le cas, donc on le considère encore comme chanteur.
Et... je, je pense il est venu il y a quelques mois en fait, euh, je crois que c'était au début de cette année, il est venu au Japon en... encore. Il continue à chanter.
C'est... c'est en fait quelqu'un qui a transformé la chanson française, la chanson populaire française sur le plan musical, et puis sur le plan de la voix aussi, parce qu'il a une voix très, très aiguë qui n'était pas, euh... enfin, qu'on employait pas beaucoup à l'époque.
Oui, je pense qu'à, à l'époque, les jeux favoris des enfants étaient, euh, un plus de ce que Henri de Toulouse-Lautrec vient de signaler, euh, le cerceau, la toupie, euh, les petits bateaux sur les bassins d'eau dans les... les jardins publics, les soldats de plomb pour les petits garçons.
Eh bien, il s'agit de traduction. Ce sont des devoirs de traduction : thème ou version. Et, euh, Lautrec apparemment ne trouvait pas ces devoirs très intéressants. C'est pour ça qu'il en parle de cette façon.
Eh bien, euh, Adine est probablement une chatte. Et, euh, elle a eu trop de petits, donc on n'a pas voulu les garder tous. On en a tué sept. Et la façon de les tuer en France est de les noyer, donc sept petits ont été noyés dans la Seine, ont été jetés dans l'eau.
Oui, eh bien, euh, Lautrec n'avait pas de frères et sœurs. Euh, il a eu un petit frère qui est né trois ans après lui, mais qui est mort très, très tôt. Donc, à ce moment-là, il était enfant unique en mil, en 1874. Il était enfant unique. Et les cousins et les cousines, euh, étaient sa plus proche famille. En fait, ils étaient comme des frères et sœurs pour lui, d'autant plus qu'ils habitaient, euh, tous à proximité. Ils se voyaient très souvent.
Euh, oui, mais n'oubliez pas que dans la culture française, euh, c'est normal de s'embrasser. On s'embrasse plusieurs fois par jour, euh, sur le jour, et pour se dire bonjour, pour se dire au revoir. Et dans le courrier, euh, également, euh, on termine souvent la lettre par « Je t'embrasse » ou bien, euh, « Mille baisers », « Mille bisous ». Euh, c'est tout à fait, euh, normal d'être un petit peu emphatique quand on envoie des bisous.
Il me semble que on emploie « cela » plus souvent que « ceci ».
Euh, mais tu as raison, oui. Euh, « ceci » donne peut-être l'impression d'un style plus soutenu. Bon, ça indique effectivement quelque chose qui est prêt, donc quand on compare deux choses et qu'on veut montrer qu'il y en a une plus proche que l'autre, on dira « ceci » par rapport à « cela ». Mais très souvent, on dira, par exemple, « prends ça ». Je peux dire aussi « prenez ceci », tout simplement, sans comparer ou comme... pas « laissez cela et prenez ceci », mais simplement, je donne quelque chose à quelqu'un, et je lui dis « prenez ceci », c'est-à-dire quelque chose que j'ai dans la main, qui est proche de moi. Mais je pourrais lui dire aussi « prenez ça ». Euh, ça serait correct aussi. Disons que « prenez ceci » serait dans un style plus soutenu d'une part.
Les puristes disent aussi que en contexte, c'est-à-dire pas en démonstratif, pas pour montrer quelque chose qui, euh, dans le... en situation. Mais pour renvoyer à un contexte, euh, on doit dire pour le contexte antérieur, c'est-à-dire si on renvoie quelque chose dont on a déjà parlé, on doit dire « cela ». Et si on renvoie à quelque chose qu'on va dire après, on doit dire « ceci ». Mais ça, ce sont les puristes qui le disent. Mais très souvent en français on dira « ceci dit » pour commencer une phrase après avoir dit quelque chose. Alors « ceci » renvoie à ce qu'il vient d'être dit. Et on ne... on dit rarement « cela dit », on dit beaucoup plus souvent « ceci dit ». D'après les puristes, ce n'est pas correct, mais c'est ce que disent les Français en général.
Si je dis : « Je veux faire quelque chose », dans ce cas-là ça donne quelle impression ?
L'impression d'une volonté très forte. Par exemple, je peux dire à mon mari : « Je veux partir en vacances. » Donc, je ne lui demande pas de par, euh... que nous partions ; je lui dis que c'est ma volonté.
Les enfants français, euh, au départ, ne savent pas utiliser « je voudrais » et dit souvent « je veux ». Et on leur dit, pour les reprendre, on leur dit : « Le roi dit : "Je veux." »
Donc, « je voudrais » n'est pas nécessairement une forme polie, c'est une forme tout à fait, euh, naturelle de demande.
De la même façon, en français, euh, quand on emploie « tu veux », ça peut être une, une forme d'interrogation sur le désir de l'autre. Si je dis, euh, « Tu veux une tasse de café ? », dans ce cas-là, j'interroge l'autre sur son désir de boire du café. Mais ça peut avoir aussi une autre connotation. Ça dépand de l'intonation avec laquelle on le prononce. Mais si une maman dit, euh, à son enfant : « Tu veux ranger des affaires ? », euh, l'intonation montre pas un... c'est pas une... pas une interrogation, c'est un ordre.
lequel の関係代名詞としての使い方が今イチわかりません。 que と、どう違うんでしょうか? 例えば今日の例文ですが C'est un travail auquel je m'intéresse.は C'est un travail à que je m'intéresse. というふうには言い変えられないのでしょうか? 前置詞がつく場合の関係代名詞はすべからく lequel を 使うということなのでしょうか? そもそも travail の後ろの à がなんなのか 何故必要なのかがよくわかりません。
Bonjour Janick. Aujourd'hui, nous lisons une lettre très amusante de Lautrec, n'est-ce pas ?
Oui, oui, tout à fait. Oui. Elle est, elle est drôle. Elle est spirituelle. C'est une lettre écrite à son oncle. Et... vous allez voir. Elle est vraiment très intéressante.
Mmm, alors, euh, l'utilisation de l'accent circonflexe permet ici d'allonger la syllabe, donc la prononciation devient « Prophête !!!! Prophête !!! ». On allonge. On accentue, donc c'est emphatique. En fait, c'est dans un vue humoristique qu'il l'a fait.
Oui, oui, oui, moi aussi, euh, à la place de Lautrec, j'aurais mieux point d' interrogation là, peut-être même deux.
Mmm, eh bien, poulain a... mm, un autre sens au... en dehors du petit de la jument. Euh, le poulain, c'est un... un jeune homme ou une, ou une jeune personne, euh... dans lequel ou dans laquelle, on place beaucoup d'espoir. Par exemple, un enseignant ou... ou un adulte ou un artiste, euh, souhaite former cette jeune personne parce que, euh, on sent que elle a du talent, qu'elle a de l'avenir. Et donc ici, euh, pour Lautrec, sa palette, c'est son avenir. Et il veut, il veut s'éduquer, il veut éduquer sa palette.
Ah, mm... pour accentuer, justement, parce que ça aussi, c'est un mot emphatique et, euh... je suis certaine que Henri de Toulouse-Lautrec voulait ici préciser qu'il était, euh, vraiment, ah... impressionné. C'est pour ça.
Oui, effectivement, euh, deux interprétations sont théoriquement possibles, grammaticalement. Euh, cela dit, étant donné le contexte et en particulier, euh, dans cette phrase, le sujet est Princeteau au départ. Euh, personnellement, moi, je pense qu'il s'agit d'un tableau de Princeteau. Oui.
>>359さん >前置詞がつく場合の関係代名詞はすべからく lequel を >使うということなのでしょうか?
d'où とか par où なんかも前置詞+関係代名詞だったりするので、 そこまで言い切ることはできないような気がします。でも、先行詞を 物に限定すれば、だいたい lequel かも。
先行詞が人の場合は 前置詞+qui のほうを多く使うようです。 (この場合でも、avec qui より avec lequel が多く使われたり、 parmi や dans の後は必ずlesquel(le)sになるなど、ちょっと面倒 ですけど)
>C'est un travail à que je m'intéresse. 前置詞+que のかたちに違和感を感じたので、確認のため チャットで訊いてみましたが、やはりアウトのようです。 「C'est un travail qui m'intéresse. いや、むしろ C'est un emploi qui m'intéresse. にすれ」と言われました。
Oui, c'est une forme de bizutage. En français, on appelle ça le bizutage. Euh, le bizutage est appliqué, eh euh, à des nouveaux élèves, par exemple dans un atelier comme ici, et plus souvent, dans les classes préparatoires ou à l'entrée des grandes écoles. Et c'est une forme de, de service, euh, qui permet un petit peu de... d'embêter les nouveaux venus. Et on leur fait faire des choses difficiles et compliquées, euh, euh, dont ils doivent absolument se tirer pour être acceptés.
Mmm, oui, oui, tout à fait. Parce que malheureusement le bizutage prend parfois des formes terribles, de plus en plus terribles. Et récemment le ministère de l'éducation nationale en France a, euh, proposé l'interdiction du bizutage dans les grandes écoles, parce que... en fait, il y a eu des drames.
En fait, il y a une chose qui m'amuse un petit peu, c'est que l'expression « c'est la question », euh, me paraît être une traduction de l'anglais « that is the question » de Shakespeare dans Hamlet. (Ah, bon ?) Oui, oui, oui. C'est très, c'est très drôle. On, on le dit comme ça de temps en temps en français. (Ah... ) Oui.
Mm, je pense que il y avait beaucoup plus de handicapés, euh, euh, jusqu'au XIXe siècle que maintenant pour une raison très simple, c'est que les connaissance médicales étaient très limitées. Il n'existait pas de techniques de dépistage. Et, euh, beaucoup d'enfants naissaient avec des handicaps.
Euh, à propos de la maladie de Lautrec, le problème osseux, le problème qu'il avait aux jambes et, euh, les difficultés de développement qu'il avait, euh, je voudrais préciser que il existe en France énormément de stations thermales. Et à plusieurs reprises, nous savons que Lautrec a été emmené par sa mère notamment dans des stations thermales des Pyrénées, oui, où on a essayé beaucoup de traitements pour améliorer sa condition. Mm-hm.
ひとつ訂正です。 >avec qui より avec lequel が多く使われたり 366 のこれなんですけど、今日、月曜日の放送を聞いてみたら、 全く逆のことを言っていて驚きました。辞書によっても説明が違うし…。 で、またネイティブチェックしてもらいましたが、avec qui を多く使う とのことでした。すいません。
Comment dit-on en français, par exemple « software » ?
Euh, « logiciel ».
Et d'autres mots qui concernent l'ordinateur ?
L'ordinateur, une « disquette », par exemple, en anglais, on dira « floppy ». Euh, on parle aussi de « souris », qu'on appelle « mouse » en anglais, a été traduit, donc « souris », uhm... c'est le, le mouse français. Donc, effectivement, on utilise beaucoup de mots français, alors que certaines, certains Français se plaignent que l'anglais envahit le langage français, le vacabulaire français. Il se trouve que pour les ordinateurs, entre autres, le mot « ordinateur » est très bien passé plutôt que « computer ». Bon, bien entendu, les gens comprennent tous les, les mots anglais, mais on utilise assez, euh, régulièrement les mots français sans... sans problème.
Je ne sais pas très bien pour quelle raison. Il est possible que pour ce qui concerne les, les ordinateurs individuels, la mode, disons des, des ordinaterus individuels, le, le moment où ils sont arrivés, euh, pour tous est correspondu avec une espèce de... comment dire... d'impression de crise du français et le fait que le gouvernement, entre autres, eh, demandait à ce qu'on utilise plus de mots, de, de vocabulaire anglais. On... il y a eu tout un... un livre en fait de traduction de mots anglais qu'on utilisait régulièrement en français, euh, traduction en français. Et il est possible que c'est correspondu à, à cette époque et que donc tous les mots nouveaux à ce moment-là aient été traduits, euh, en français, et... et cela passait comme ça.
Il me semble que on entend pas très souvent les emplois de « sien » ou bien « les miens ».
Ah, des « miens » pour dire, euh, ma famille ? (Oui, c'est ça.) Oui. Actuellement, non. C'est, c'est un petit peu... soit littéraire, on le trouve dans la littérature, ou s... autrefois, ben, je pense que chez des personnes qui sont nées au début de ce siècle, euh, pouvaient les employer dans, dans la vie, euh, quotidienne. Mais ça fait un tout petit peu, je dirais pas archaïque, mais un, un peu vieillot.
On a l'impression, en disant « les siens », c'est, c'est donc un indice de propriété, donc, qu'on considère, c'est un emploi uniquement pour la famille et qu'on considère donc la famille comme une propriété. Euh, on les trouve surtout dans ce type d'exemple : « Il travaille dur pour les siens. » C'est-à-dire c'est un homme donc qui a une famille, euh, à laquelle il est lié. Et ça donne une, une impression donc de, de relation nécessaire à l'intérieur de la famille, de relation, enfin, d'union très forte et qui n'est peut-être moins... moins vrai actuellement, c'est, c'est une, une morale de la famille, euh, qui avait eu autrefois, enfin, qui était... effective autrefois. Mais, euh, la famille actuelle est probablement moins, moins soudée. Il y a moins cettte... cette notion, peut-être d'union, disons, et de devoir du père envers la famille, et qui fait qu'on emploie moins cette expression.
Alors, comment se passent les vacances en France ?
Mm, comment se passent les vacances... pour les enfants, c'est different quand même pour les enfants et pour les parents, euh, les parents, beaucoup de parents travaillent.
Alors d'abord, pour les enfants.
Oui. Pour les enfants, ils ont, ben, comme c'était écrit ici. Euh, la rentrée commence au mois de septembre, euh, début septembre, la rentrée de classe. Et ils ont, en général, une semaine de vacances à la Toussaint, c'est-à-dire en début novembre ; euh, quinze jours de vacances à Noël ; quinze jours de vacances en février ; quinze jours de vacances à Pâques, donc en avril ; et, euh, deux mois de vacances en été.
Effectivement, quand on travaille, on travaille. Quand on... quand on se repose, on se repose. Donc, on a tendance à, à mettre ensemble les jours où on travaille et à mettre ensemble les jours où on se repose et pas se reposer, euh, très souvent, euh, enfin, des... juste un jour de temps en temps. On préfère rassembler, euh, les jours faits, disons, de congés, euh... dans une même période.
Euh, même pour les... les cours, donc les enfants ont des cours, probablement, des journées de, de travail à l'école, euh, d'étude plus longues que les enfants japonais. Mais ils ont souvent une journée à l'intérieur de la semaine, donc le mercredi, en général, libre. Ou bien, euh, ils sont libres samedi, dimanche. Et dans ce cas-là, ils ne travaillent que le mercredi matin.
Et pendant les vacances, comme il y a... les vacances d'été, comme il y a deux mois et que les parents n'ont pas deux mois de vacances, euh, on envoie souvent les... les enfants, euh, s'il y a des grands-parents, on les envoie chez les grands-parents, euh, à la campagne. Mais, euh, quand ce n'est pas le cas ou que les grands-parents ne peuvent pas les garder, travaillent même, euh, on envoie souvent les enfants, euh, dans des colonies de vacances, c'est-à-dire des endr... colonies donc des... des endroits à la campagne ou bien à la mer ou à la montagne, où les enfants sont rassemblés et, et jouent toute la journée. Et ça peut e, ça peut être des colonies de vacances de une semaine ou quinze jours, ou bien un mois.
Et pour les parents, pour les adultes, les vacances, euh, autrefois, ils avaient, euh, un mois de vacances. Et quand ils se... il y avait un mois de vacances, tout le monde prenait son mois de vacances en été, soit en juillet, soit en août. Mais maintenant, on a droit à cinq semaines de vacances que tout le monde prend. À la différence du Japon, on prend toutes ses vacances. Et donc, au lieu de prendre cinq semaines ensemble, on a eu tendance à les, à couper, parce que cinq semaines, ça fait quand même trop long. Donc, on a coupé des vacances au moins en deux fois, dans ce cas-là, ça serait trois semaines en été et deux semaines ou une s... deux semaines en, en hiver. Et on va beaucoup plus souvent, maintenant, à la... au ski en... en vacances de neige.
Alors, quelles sont la différence entre le verbe « terminer » et « finir » et éventuellement avec « achever » aussi ?
Pour comprendre la différence, je pren, je prendrais plutôt quatre verbes qui signifient, euh, la fin : euh, « cesser », « finir », « terminer » et « achever ». Pour « achever », il faut avoir en tête une action qui a un terme final. Et donc, avant de commencer cette action, on a en, en tête ce terme final. Et on mène cette action jusqu'au bout, absolument jusqu'au bout, dans ce cas-là, on emploie, peut employer « achever ». À l'opposé, vous avez « cesser ». Et le verbe « cesser », on dira, par exemple : « La pluie a cessé. » C'est-à-dire il pleuvait et... et ça s'est arrêté. Et la pluie a cessé, on ne peut pas dire : « La pluie s'est achevée », parce que il n'y a pas de, de terme prévu à la fin de la pluie. Donc, ce sont de, deux notions, disons, extrêmes.
Et dans le milieu, il y a « terminer » et « finir ». « Terminer » serait plus proche d'« achever », c'est-à-dire dans « terminer », il y a l'idée de terme, donc d'une fin, mais des, des termes qui pouvent être partielles, c'est-à-dire, je peux dire : « J'ai terminé la première partie de mon travail. » On ne dit pas en général : « J'ai achevé la première partie de mon travail. » En revanche, « finir » est assez neutre. Je peux dire, par exemple : « J'ai fini de manger », même si j'ai laissé, euh, une partie de repas. « Tiens, j'ai fini » serait « je ne veux plus manger » ou « j'ai mangé », c'est tout. Et je peux très bien, euh... avoir... ne pas avoir tout mangé. Alors que si je dis : « J'ai terminé mon repas » ou « J'ai achevé mon repas », ça veut dire que j'aurais mangé jusqu'au bout en fait.
« Ratifier », euh, appartient plutôt au vocabulaire, euh, politique ou juridique, n'est-ce pas ? Dans une correspondance privée, normalement, on utiliserait plutôt « accepter ».
Mhm, euh, je pense que la vie, euh, chez les nobles de province en particulier devait être très animée, euh, très gaie aussi certainement, parce que il s'agit en fait d'une véritable communauté. D'une part les enfants étaient nombreux, ce qui est vraiment particulier de la famille Lautrec. Il a énormément de cousins. Nous l'avons déjà dit avant. Et puis, euh, il vivait sur une très grande propriété. Il y avait beacoup de passages. Ils venaient, ils partaient, ils se déplaçaient, ce qui implique qu'ils avaient besoin de serviteurs, ils avaient besoin de précepteurs pour l'éducation des enfants, ils avaient besoin de nounous, c'est-à-dire de nourrices pour les bébés, pour les tout-petits. Et en fait tout ce personnel de maison, généralement, vivait avec la famille. (Ah, bon.) Donc, il y avait énormément de monde, beaucoup d'animation.
Oui, mè, euh, « mèche », euh, mm, a deux significations. Euh, dans un cas le plus courant, il s'agit d'une mèche de cheveux. Mais ici, ce n'est pas ça. C'est le deuxième sens du mot. La « mèche » est aussi une partie, euh, d'une cravache ou d'un fouet. En fait, c'est la ficelle d'un fouet. Donc, ici, euh, l'image signifie que le père d'Henri de Toulouse-Lautrec, euh, agacé, énervé, euh, tire sur une partie, euh, de fouet.
Mm... parce que, euh, faute de cheveux, c'est ça ?
Oui, voilà ! Bien sûr, bien sûr ! Voilà ! Le pauvre homme, il n'a plus beaucoup de cheveux, semble-t-il, à ce moment-là. (Oui, oui.) Et il ne peut plus tirer sur ses cheveux. Alors, à la place, il tire sur le fouet.
Euh mm, en fait... il existe une langue bretonne. Et à la fin du XIXe siècle, euh, la population de Bretagne parlait plutôt le breton que le français encore. Euh, ça signifie que ces deux Bretons en question, euh, s'exprimaient plutôt en breton qu'en français. (Mm hm hm, ah oui ?) Mm.
Bien sûr. Oui, oui. On utilisait l'occitan. Euh, l'occitan, qui est une, une langue dérivée du latin, qui était très, très important dans toute la moitié sud de la France, et, euh, qui était aussi appelé la langue d'oc. En fait, en France, il existait deux groupes de langues principaux : la langue d'oïl au nord et la langue d'oc au sud. Oïl et oc étaient les deux manières de dire « oui », n'est-ce pas ? Et euh, donc dans le Languedoc, la région, euh, d'où la famille Lautrec était originaire, on parlait l'occitan.
Et, euh, on peut supposer que dans la famille de Lautrec, tout le monde parlait français parce que c'était des nobles et qui voyageait beaucoup, qui allait à Paris, qui avait des liens avec, euh, des gens d'autres régions. Mais, probablement, le... le personnel qui travaillait, euh, pour la famille Lautrec ou les gens des villages environnants n'utilisaient que l'occitan entre eux, j'imagine, à cette époque-là encore.
Oui, c'est vrai. Euh, « adieu » était utilisé au XIXe siècle à la place de « au revoir ». Actuellement, « adieu » a un autre sens comme vous le savez tous, je suppose. On n'utilise « adieu » que, euh, avant une très, très longue séparation ou quand on pense qu'on ne verra plus la personne. Toutefois, dans le sud de la France, même actuellement, « adieu » a gardé le sens de « au revoir ». (Ah, bon.) Il y a même des personnes qui l'utilisent pour dire « bonjour », mais uniquement dans le sud, (Ah, oui.) donc il faut bien faire attention à ça.
Alors, quelle est la différence entre « examen » et « concours » ?
Un « concours » est toujours sélectif, alors qu'un « examen » est un, un test, euh, pour vérifier les connaissances d'une personne sans plus, sans sélectionner parmi les gens.
En France, dans le... l'éducation, euh, en général, on donne plus d'importance aux examens, disons qu'il y a plus souvent des examens que des concours. Et à la différence du Japon, euh, l'important est l'examen final, c'est-à-dire que pour... pour achever un cycle d'étude, vous devez passer un examen qui prouve que vous avez bien terminé ce, euh, cycle d'étude.
Par exemple, bon, le plus connu, c'est le baccalauréat à la fin, euh, du lycée. Il ne suffit pas d'avoir fait trois ans de lycée pour être diplômé du lycée, il faut en plus avoir réussi à l'examen. De la même façon, pour les mêmes, uh, des stades antérieurs, même pour le, l'éducation, euh, obligatoire, euh, en primaire, bon, il n'y a pas de grands examens comme le, mm, comme pour le baccalauréat, mais il y a des petits examens, qui sont des, des tests, euh, tous les trimestres. Et, euh, vous ne pouvez considérer avoir achevé une année d'étude que si vous avez réussi à ces examens. Si vous ne réussissez pas, vous devez redoubler cette année-là.
Mais pour le, l'enseignement supérieur, à la différence du Japon, pour entrer dans une université, il n'y a pas de coucours d'entrée, c'est-à-dire que si vous avez, si vous avez été reçu au baccalauréat dans votre discipline - bon, ça peut être côté scientifique ou bien littéraire ou économie - vous pouvez entrer à l'université pour n'importe qui. En revanche, à la fin d'université, euh, et à ch, la fin de chaque année d'université, il y a encore des examens. Euh, la première année d'université, en général, en France est très dure. Dans la majeure partie des universités, on élimine la moitié des étudiants. Il n'y a que cinquante pour cent des étudiants qui réussissent à passer en deuxième année. Dans certaines universités, il n'y a que dix pour cent qui peuvent passer. Tiens, on élimine quatre-vingt-dix pour cent des étudiants.
En revanche, en dehors des, des universités, il y a le sytème des grandes écoles. Et là, il faut entrer sur concours.
C'est... ce sont les écoles les plus, enfin, l'élite, des, des, les écoles de l'élite, disons, des... des gens les plus doués.
Euh, certains disent que le français est difficile. Est-ce vrai ? Qu'est-ce que tu en penses ?
Euh, pour moi, c'est ma langue maternelle, donc ce n'est pas difficile. Mais, euh, en général, de toute façon, je ne pense pas que le français soit plus difficile qu'une autre langue. Euh, d'abord, il n'y a pas de, d'idéogrammes. En suite, par rapport à l'anglais, la prononciation est beaucoup plus facile, contrairement à ce qu'on pense. Euh, les gens disent toujours que le, le français est difficile à prononcer, il y a des "r"s. Or c'est une question d'habitude. Et dès qu'on en prend un peu l'habitude, on a une bonne prononciation en général.
Euh, oui, l'intonation est assez régulière comme on a expliqué au début de... de ce cours. Les accents forts, accents toniques est toujours à la fin des, des mots, à la fin, fin des groupes de mots en fait ou à la fin des phrases. Euh, donc, c'est très régulier. Et on obtient dès qu'on, dès qu'on s'habitue au no... on, on aboutit à une pronociation, euh, relativement correcte. En suite, en dehors de l'intonation, euh, la grammaire, alors, on dit que la grammaire est, est difficile, qu'il y a beaucoup de choses à apprendre. On sait vai... c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses à apprendre, mais, euh, c'est pareil. On peut comparer avec d'autres langues. Euh, vous n'avez, on n'a pas de cas comme on a dans les langues slaves ou en latin. Il y a des genres, le genre masculin et le genre féminin, mais il n'y a que deux genres. Dans les langues comme l'allemand ou le latin, il y en a trois.
D'autre part, bon, il y a beaucoup de temps, c'est vrai. Il y a, il y a d'autres langues qui ont beaucoup de temps. Et du fait que la grammaire est riche, disons, peut paraître complexe parce qu'il, il y en a beacoup, enfin, les liens sont assez gros. Mais, en fait, parce que la grammaire est riche, on peut... c'est quelque chose qu'on peut apprendre, les grammaires, ce sont simplement des règles, euh, qu'on donne pour apprendre une langue. Donc, s'il y a beaucoup de règles à apprendre, on apprend les règles. Mais une fois qu'on les a apprises, finalement, on peut utiliser la langue. Alors que dans une grammaire qui n'est pas bien constituée, qu'on arrive pas à définir, euh, c'est plus difficile d'apprendre la langue telle quelle.
Alors, pourrais-tu présenter Alain Souchon à nos auditeurs ?
Alain Souchon, c'est un... je dirais un Fran... un chanteur très français. On a surtout commencé à l'entendre dans les années quatre-vingts. Et on le voit beaucoup à la télévision. Euh, pour moi, qui n'habite plus en France et qui rentre quelques fois, bon, plusieurs fois par an en France, à chaque fois que je rentre en France, je le vois à la télévision, donc c'est-à-dire qu'il y paraît quand même très souvent.
En ce qui concerne ses chansons, bon, comme on le voit avec Foule Sentimental, il y a beaucoup de chansons un peu... comment dire, un peu rebelles, peut-être, quelques fois, euh, sur le plan politique aussi. Mais ce n'est pas un rebelle agressif. Euh, c'est plutôt un rebelle tendre. Et je pense que c'est ça qui plaît, euh, aux Français. Il y a, à la fois ce côté, euh, un petit peu critique, critique de la société, critique de la politique, enfin, i, euh, critique pas d'ailleurs... bon, une chanson sur Arlette Laguiller, qui est... une gran, une politicienne, enfin, disons, une personne très connue de l'extrême gauche. Il y a des, une chanson sur le Soudan ce... dans son, dans son dernier, enfin, dans ce... ce CD dont était issue la, mm... la chanson Foule Sentimental. Mais en même temps, donc, à la fois il y a ce côté un petit peu rebelle, un peu contestataire sur la société, mais en même temps, il y a beaucoup de, beaucoup de poésie, beaucoup de tendresse. Et... surtout il joue beaucoup avec les mots. Il y a... euh, c'est assez poétique, il y a une... On, on verra, d'ailleurs, avec cette chanson-là, qu'il y a beaucoup de jeux sur les mots, sur le français.
Oui, Le Figaro, bien sûr, existe toujours. Euh, mm, il est considéré comme journal conservateur en France actuellement. Euh, en fait, il existe depuis très longtemps, hein ? Vous savez quand il a été créé ?
Ah, non, non. Je ne sais pas.
En 1826. Donc, à l'époque où, euh, Lautrec écrit cette lettre, en 1884, le journal est déjà, euh, un journal bien établi dans la société française, n'est-ce pas ? Et au départ, Le Figaro était un hebdomadaire. Et puis, en 1866, il est devenu un quotidien. Et depuis, il a toujours été un quotidien jusqu'à notre époque actuelle.
Ah, oui.
Janick, vous aimez ce journal ?
Bien, écoutez, c'est très drôle, parce que je n'avais pas l'habitude de le lire. Euh, moi, je lis plutôt Le Monde ou Libération. Et puis, récemment, je me suis trouvée à l'hôtel en France, et, euh, il y avait Le Figaro qui était ou... offert aux clients de l'hôtel, donc je l'ai regardé.
Oui, je l'ai lu. Et en fait, il m'a intéressé. Et, euh, notamment les pages culturelles, j'ai, j'ai trouvé qu'elles étaient très bien faites. Alors, je pense que je vais le lire de temps en temps maintenant.
Oui, alors, normalement, un « chantier », euh, c'est un endroit où on construit un bâtiment, n'est-ce pas ? Et il y a aussi un autre sens, euh, celui de travailler, de, de faire un travail dur, pénible, qui demande beaucoup d'efforts, donc c'est ce que lautrec a voulu dire ici. « J'ai été sur le chantier » signifie « je travaillais, euh, beaucoup, dur », oui. Mm-hm.
Euh, si vous regardez bien la date de cette lettre, elle a été écrite à un 15 août, n'est-ce pas ? Or, le Quinze-Août est une fête religieuse importante chez les catholiques, euh, mm, qui est toujours observé en France. C'est un... c'est-à-dire, c'est un jour de congé national en France. Et, eh, c'est le jour de l'Assomption, c'est-à-dire la, la montée de la Vierge au paradis. Euh, c'est la raison pour laquelle, euh, Lautrec a décidé d'assister, même, même brièvement, à une messe ce jour-là.
Et puis, re... sa mer est très croyante ?
Voilà, sa mer est très croyante, donc je pense qu'il a voulu bien lui préciser qu'il allait à la messe pour, pour la rassurer, pour lui faire plaisir.
Euh, « pontifier », ça vient du mot « pontife ». En fait, ça signifie se comporter et parler aussi d'une manière très cérémonieuse, très polie, prèsque tros polie, un petit peu paternaliste aussi.
Oui.
Oui. Donc, Bourges, euh, Henri Bourges était un, était médecin, hein ? Et il habitait, euh, rue Fontaine dans le même immeuble que Lautrec. Il y habitait entre 1887 et 1894, hein ? Et en fait, Lautrec était très lié avec lui. Et grâce à lui, il a pu visiter, euh, l'hôpital psychiatrique où, euh, Bourges a travaillé, à un moment donné, à Bicêtre. Euh, Bourges était un chercheur qui s'intéressait beaucoup à la bactériologie, notamment à la syphilis, qui était extrêmement répondue à l'époque, euh, c'est... parmi les artistes, les écrivains et, et... et toute la population d'ailleurs.
D'ailleurs, et on peut ajouter qu'à l'époque, beaucoup de... d'artistes s'intéressaient à la médecine et, euh, visitaient des hôpitaux, euh, visitaient des hôpitaux psychiatriques, assistaient à des opérations. Et Lautrec notamment a assisté à des opérations chirurgicales au cours desquelles, il, il faisait des dessins, des sketchs, euh, avec un chirurgien, ses amis. O... c'était une sorte de mode à ce moment-là. C'est aussi un moyen de, d'étudier, euh, bien sûr, hein, mm.
Mm, hm, hm... à Lau, à Lautrec aussi s'intéresse beaucoup à...
Énormément. Oui, oui. Tout à fait. Énormément. Oui. Donc il y a toute une série des dessins, euh, qui, euh, ont été faits justement au cours d'opérations chirurgicales.
Janick, c'est une expression latine, n'est-ce pas ?
Oui, oui. Tout à fait. C'est du latin et le sens en est « réjouissons-nous donc ». Voilà.
Mm. C'est ça. Il ne faut pas oublier que, euh, à l'époque, les expressions latines étaient, euh, très fréquentes, euh, utilisées à l'écrit, mais également, euh, à l'oral chez les gens, euh, lettrés, bien éduqués. Et bien sûr, c'est le cas de la famille Lautrec, euh, donc il n'y a rien de surprenant, en fait, à trouver, comme ça, une expression dans une lettre. Oui.
Et il ne faut pas oublier que à l'époque, la liturgie, euh, euh, catholique était en... en latin, donc la messe et cérémonies religieuses euh, se faisaient en latin.
Mm-hm. Alors, à... dans la langue contemporaine, on, on utilise encore l'expression « toucher du bois », « toucher du bois », qui signifie, euh, conjurer le sort, le mauvais sort, en particulier. Si on est malade ou si on a eu de la mal chance, euh, pour que les mauvais événements s'arrêtent, on touche du bois. Ou pour, pour que la situation ne s'aggrave pas, on touche du bois. Mm.
Voilà, contre la maladie, contre la mal chance. Et dans ce cas-là, euh, je, je peux imaginer, je ne sais pas exactement, mais je peux imaginer que Lautrec avait un morceau de, de bois. Et, euh, c'est une croyance populaire. I, il, il souffrait de diarrhée, donc il l'a touché, et ça l'a guéri. On doit dire quelquefois ça marche.
Mm. Est-ce vrai ?
Oh, peut-être. Peut-être. Allez savoir.
C'est rare, cette expression « itou » maintenant ?
Euh, on, on l'utilise encore, hein, euh, quelquefois. Et « itou », ça veut dire « de même », « de même », « aussi », oui. Mm-hm.
Il me semble que les Français aiment beaucoup le jardinage. Ils cultivent, par exemple le jardin potager, n'est-ce pas ?
Oui. Bien sûr, quand on, on est dans les grandes villes, on ne se rend pas compte. Mais, euh, beaucoup de... dès qu'on va en province, beaucoup de gens ont des, des maisons particulières. Et quand ils ont des bât... des maisons particulières, en général, ils ont une petite pelouse, mais aussi un petit jardin derrière. On appelle ça un jardin et pas un champ, disons que si on fait la culture de, de légume, euh, dans un... de façon, euh, non-artisanale - ça sera dans un champ, si c'est très grand, c'est un champ - mais, euh, sur un tout petit... petite superficie, on, on dit un jardin. C'est un jardin potager, en fait. Et les ja, et les Français, euh, en ont souvent dans leurs maisons.
Donc, effectivement, les Français cult... mon, cultivent aussi des, des fleurs, enfin, font pousser des fleurs. Mais ils aiment bien avoir, par exemple des herbes dans leurs jardins. Quand ils font la cuisine, euh, on n'a pas besoin de beaucoup d'herbes, quand on fait la cuisine, il n'en faut quelques planches. Si vous allez au... au marché, euh, acheter de l'herbe, vous avez, vous êtes obligé d'acheter des, des, ce qu'on appelle une botte, des bottes de, de persil ou d'autre chose. Et, euh, si vous les avez dans le jardin, vous avez des herbes fraîches, et, en, dans, juste dans la quantité qui est, euh, suffisante. Et par ailleurs, on aime bien avoir ses propres... ses propres lé, légumes cultivés, euh, naturellement, disons sans produits, euh, chimiques.
Alors, quelle est la différence entre « voir » et « regarder » ?
Probablement comme tu as expliqué, c'est-à-dire que « voir »... euh, « regarder » par rapport à « voir » est plutôt un acte, disons conscient, euh, con, on dira contrôlable pour reprendre l'anglais. « Regarder » fait appel à... le sujet de regarder est un agent, en fait, c'est quelqu'un qui contrôle son action, qui... qui regarde avec un but, un cert, dans un certain but. Alors que « voir », le sujet de voir est plutôt, euh, quelqu'un qui ne contrôle pas l'action, c'est-à-dire que la relation entre le sujet de voir et l'objet, ce qui est vu, n'est pas sous le contrôle du, du sujet, donc ce sont plutôt les choses qui se donnent à voir.
Oui, oui. Mm-hm. Tout à fait. Tout à fait. Euh... mm, « cordialement » est un adverbe. Et l'on utilise assez souvent des adverbes à la fin des lettres, par exemple « amicalement » ou « fraternellement », etc.
Oui.
Oui. Oui, oui. On dit, euh, très couramment un « faire-part ». Euh, mm, le « faire-part » est une... une sorte de, de lettre imprimée, euh, que l'on envoie à, mm, à certaines occasions importantes de... de la vie, par exemple pour annoncer une naissance, pour annoncer des fiançailles, pour annoncer un mariage ou pour annoncer un décès.
Mm-hm.
Oui. Mm-hm. Vous avez raison. Euh, dans une langue un petit peu moins châtiée, on dirait simplement, euh : « Transmettez mon bon souvenir (ou bien, euh, mon meilleur souvenir) à quelqu'un. »
Mm-hm. Je pense que chez Van Gogh et chez Lautrec, le, l'inspiration est très différente. Le style aussi bien sûr est différent comme chacun le sait, peut-être, qu'ils étaient complémentaires d'une certaine façon. Et c'est peut-être pour ça qu'ils... qu'ils s'entendaient bien justement. Euh, Van Gogh est certainement, euh, plus mystique. Euh, pour lui, la peinture est un moyen d'expression, euh, parfois angoissé, tout à fait. Alors que chez Lautrec, il y a plus de distance par rapport au sujet. Euh, il est un petit peu comme un observateur par rapport à la... à la peinture, hein ? Et il a un certain cynisme. Il a, il a du recul, donc il sait prendre ses distances. Van Gogh est, certainement, plus idéaliste aussi. Et je crois que ce sont les deux choses qui... qui distinguent les artistes essentiellement.
Oui, mm, bien sûr. Je suis... je suis allée voir il y a un certain nombre d'années. Les deux tombes qui sont côte à côte, et... c'est un spectacle très émouvant parce que, euh, la présentation des tombes est extrêmement sauve. Euh, il n'y a pas de monuments. Il y a seulement, euh, du lierre qui recouvre les deux tombes qui portent les noms des, des deux frères : Théo Van Gogh, Vincent Van Gogh. Et... je, je trouve qu'il y a quelque chose vraiment de, oui, de, de très, très touchant, très... très, très pur dans, dans ces... ces deux tombes.
Mm... moi aussi.
Théo Van gogh est mort après quelques mois de s... euh, la mort de son frère, n'est-ce pas ?
Il est mort en fait tout de suit après. Il est mort en janvier, euh, 91.
Oui. Donc, ici, il s'agit de la période de Mardi gras, ce qu'on appelle Mardi gras. C'est, euh... le jour où on peut faire gras, c'est-à-dire manger beaucoup, manger, euh, du beurre, de la crème, etc. Par contraste avec la période de jeûne, euh... bien sûr, dans le sens religieux, hein ? et ce jour-là, on avait le droit de manger beaucoup et de faire la fête. C'était donc une journée de liesse populaire. Et traditionnellement, le jour de Mardi gras, euh, en février, donc on se déguise. Et moi, je me souviens que quand nous étions enfants, tous les ans, à Mardi gras, nous nous déguisions en famille, tous. Moi aussi. Oui, oui. Moi aussi. Mes frères et sœurs. Et on nous prenait en photo. C'était très drôle. Et, euh, mm... c'est une tradition qui existe dans tout le pays. Et beaucoup de f, de carnavals ont lieu en février, par exemple Carnaval de Nice, n'est-ce pas ? C'est en février aussi, hein ? Euh, c'est donc une tradition qui remonte à longtemps et qui est, euh, encore vivante au moins pour la partie, fête et carnaval et déguisement.
Est-ce qu'il est difficile d'obtenir son permis en France ?
Difficile... oui, c'est pas très facile effectivement, mais c'est assez différent du Japon. Ah, dans les écoles de conduite au Japon, euh, on dit que le, je, le permis japonais est très difficile. Mais ce qui est difficile au Japon, je pense que c'est non pas le, la conduite elle-même, les exercices de pratique de conduite, mais, euh, le code. Alors qu'en France... ce... il y a les deux. Mais la conduite est sûrement plus difficile à apprendre qu'au Japon.
Quelle est la différence entre « boucherie » et « charcuterie » ?
La « boucherie » est une... un magasin où on vend de la viande crue. Euh, ça peut être de la viande de porc, de la viande de bœuf, du mouton, quelquefois du poulet, euh, à peu près, c'est que... et, et puis, euh... aussi du lapin.
Il existe aussi des « boucheries chevalines » où on vend uniquement de la viande de cheval. Mais ça existait surtout autrefois. Euh, acutuellement, on en voit plus beaucoup.
La « charcuterie » en revanche est une, un magasin où on vend effectivement du porc, mais en plat cuit, cuisiné, et beaucoup d'autres plats cuisinés en général.
L'épicerie, à l'origine, est un endroit où on vendait des épices, un magasin où on vendait des épices. Et puis, par la suite, on y a vendu beaucoup de choses. En gros, pour les Français, la, c'est... un magasin où on vend uniquement de l'alimentation, mais de l'alimentation, euh, du quotidien, disons tout ce qui fait le, le menu quotidien d'un Français. On y trouve donc des légumes, bien sûr, des légumes très simples : les... les pommes de terre, les carottes, les poireaux ; des fruits, bon, les fruits aussi, euh, simples comme les pommes, les poires. Euh, on y trouve des conserves, de la farine, du sucre, de l'huile, du vinaigre, toutes les boissons, le vin, le jus et le lait aussi. Maintenant on trouve de... bon, tout ce qui constitue le... le menu d'un Français, donc le... les fromages, les yaourts, du café aussi. En fait, encore, on peut faire un, un repas à partir... en allant aller à l'épicerie.
Et le concept d'épicerie s'étend même jusqu'à l'épicerie fine, euh, qui est caractéristique vente de les... les grands traiteurs, en fait.
Actuellement, le... les épiceries ont beaucoup... enfin, il y en a beaucoup moins depuis qu'elles ont été remplacées par les supermarchés. Même dans les villages, il y a souvent des... ce qu'on appelle des supérettes. C'est un des tout petits supermarchés. Il en reste... bon, dans quelques villages. Il en reste aussi à Paris, qui sont souvent tenus par des... mm, personnes d'origine arabe.
Alors, comment est-ce que les Français passent leur week-end ?
Le « week-end ». Oui, c'est un mot anglais en fait. Mais que le, le gouvernement, il y a quelques années, a essayé de changer en « fin de semaine », mais on n'est pas arrivé. Et pour les Français, le « week-end » est donc différent de la « fin de semaine » même si, euh, c'est le même sens. La « fin de semaine », c'est... la période qui est à la fin de la semaine, tandis que le « week-end », euh, ça signifie les jours où on ne travaille pas, donc les congés est donc, euh, ce qu'on fait pendant les congés. Et qu'est-ce que font les Français pendant les congés de week-end ? En fait, partir en week-end, les... les Français, tout dépend s'ils sont en... en province ou... ou à Paris ou dans des grandes villes, mais surtout Paris. En province, en général, ils restent plutôt chez eux. Il font du jardinage, comme on a vu la dernière fois. Ou bien, euh, ils vont, euh, au cinéma. Ils regardent la télévision. Enfin, il y a en, encore, ils restent chez eux. Ils recoivent du monde aussi à manger.
En revanche, s'ils sont surtout les Parisiens, qui partent en week-end, et ça, c'est une habitude effectivement à Paris de, euh, travailler pendant la semaine et de partir à quelque part, bien souvent, les... une... un certain nombre de personnes ont des résidences secondaires où ils peuvent aller en... dès le vendredi soir, ils peuvent partir. Ça peut être près, ça peut être Normandie, euh, ou bien, pas tros, tros loin de Paris. Et ils partent le vendredi soir ou le samedi matin. Ils rentrent le dimanche soir. Et ils vont, euh, à la mer, enfin, ils vont dans leur résidence secondaire, en fait, se reposer.
Bonjour, je voudrais juste vous dire que avant de commencer un site ou vous voulez ecrire en francais, il serait preferable d'apprendre a parler correctement la langue avant.
Oui. C'est cela. Exactement. Ici, euh, « des Huysmans » signifient des écrivains comme Huysmans. Oui, oui. Tout à fait.
Eh bien, le Moulin-Rouge était un cabaret extêmement populaire à la fin du XIXe siècle. Cabaret, ça voulait dire que on y chantait, on y dansait. On y dansait notamment le French Cancan.
Ah, oui.
Mm-hm. Et le Moulin-Rouge, euh, est situé, euh, dans le quartier d'une... le plus au nord de Paris, euh... au bas de la colline Montmartre.
Ce quartier est extrêmement, euh, pittoresque, intéressant aujourd'hui encore. Autrefois, euh, Montmartre était un village indépendant de Paris, euh, dans lequel il y avait plusieurs moulins, d'où le nom de Moulin-Rouge qui a été donné à ce cabaret.
Ah, oui.
D'ailleurs, actuellement pour respecter, euh, le nom de Moulin-Rouge, eh... euh... le Moulin-Rouge existe toujours, hein ? on a, euh, décoré, eh... le Moulin avec des néons, des ampoules, néons rouges, justement.
Et puis, euh, après, euh, le quartier de Montmartre a continué, eh... à être renommé pour ces cabarets, euh, pour ces ateliers de peintre. Et, euh, la tradition, c'est très, euh, longtemps prolongé.
Oui, en fait, la relation entre les critiques d'art et les peintres, notamment au XIXe siècle, pouvait être extrêmement privilégiée, c'est-à-dire que s'il s'agit, c'est très souvent, de relation d'amitié et d'une grande complicité. Les critiques d'art étaient, euh, aussi, euh, très souvent, euh, les confidents et... et les aides des... des peintres.
Mm-hm-hm.
Et cela est vrai aussi, euh, en littérature. Par exemple dans ce texte, on parle de Huysmans. Euh, Huysmans, avant de devenir écrivain lui-même, il a d'abord été, eh... euh, critique littéraire. Et à ce titre, il est devenu ami de Zola, parce que il avait écrit des articles très favorables à l'œuvre de Zola.
Eh bien, Maurice Joyant était un ami de Lautrec depuis l'époque du lycée. Ils étaient ensembles au Lycée Fontane. Et ils se restent en relation toujours après. Mm-hm.
Et après la mort de Lautrec, c'est Joyant qui fera un catalogue des œuvres de Lautrec, euh, très remarqué. Et plus tard encore, c'est lui qui va créer le Musée Toulouse-Lautrec à Albi.
Oui. Tout à fait. Eh, la lithographie est un procédé qui a été inventé à la fin du XVIIIe siècle par un Allemand qui s'appelait Senefelder. Et très rapidement, la lithographie s'est répandue, parce qu'elle présentait des avantages extraordinaires. Quels avantages ? Eh bien, par exemple, la lithographie permettait, euh, d'imprimer rapidement, euh, bon marché et, euh, en grande quantité, si bien qu'au XIXe siècle, elle s'est répandue et elle a été adoptée par tous les grands artistes.
Oui, je pense que l'utilisation du conditionnel ici, euh, permet d'adoucir le discours, euh, de le polir d'une certaine manière. C'est une forme de politesse. En fait, l'auteur de l'article, euh... souhaite dire : « il faut y aller », « il faut absolument, absolument voir cette exposition », mais il le dit d'une manière adoucie, en disant, euh : « il, il, il faudrait » ou « ce serait dommage que vous n'y alliez pas », etc., etc.
Mm-hm. Eh bien, c'est vrai que l'œuvre de Lautrec se situe dans un vaste mouvement littéraire et artistique, euh, réaliste et naturaliste, qui s'est développé à la fin du XIXe siècle. Par exemple, dans le domaine littéraire, eh, on a plusieurs auteurs ont tendance, à ce monment-là, à décrire les laideurs humaines, l'état social, l'état amoral. Euh, pensons, par exemple aux œuvres de Zola, de Maupassant, euh, de Huysmans, de Goncourt, aussi, qui vont tout dans ce sens-là.
Et dans le domaine de la peinture à part Lautrec, il y a aussi, euh, Forain et Degas, qui vont un petit peu dans le même sens. Degas, pour lequel, Lautrec avait une très grande admiration, d'ailleurs.
Alors, qu'est-ce que tu conseilles à nos auditeurs pour apprendre le français ?
Eh bien, d'abord, comme c'est écrit, euh, en étudiant la grammaire, c'est un peu ennuyeux. Mais finalement, c'est... le moyen le plus rapide à apprendre les règles, puisque i... on a recherché toutes les règles du français. Il suffit d'apprendre, même si elles sont un peu nombreuses, justifie d'apprendre toutes les règles du français pour savoir comment s'organise le français.
Ensuite, pour le vocabulaire, euh, la meilleure technique, c'est quand même de lire beaucoup. De la fa... seule façon d'acquérir du vocabulaire, finalement, c'est quand même de, de lire. Même pour le... le vocabulaire quotidien, le qu... vocabulaire de la conversation, on le trouve dans les romans. C'est assez simple. On le voit. On peut le voir. On n'a nul temps de l'apprendre.
Et ensuite, il faut apprendre, on peut apprendre aussi, euh, à écouter le français et à le parler. Alors, ici, on dit de parler avec des amis français, mais quand on est au Japon, ce n'est pas très facile. Il n'y a pas toujours beaucoup de français, euh, qui acceptent de parler avec vous.
Alors, dans quelle situation est-ce qu'on dit : « Quelle belle maison vous avez ! » ?
Toujours, bien sûr, quand les gens ont vu la... la maison de... de ces personnes, c'est-à-dire que les, les Japonais seront peut-être surpris s'ils sont invités, un jour, chez les Français.
Euh, si les Japonais sont invités par les Français, ils sont surpris de voir que les gens leur présentent leur maison. Bien sûr, lorsque c'est la première fois quand on pend la crémaillère, c'est-à-dire si on vient de... d'emménager dans une nouvelle maison, on a l'habitude de faire une petite fête. Et on appelle ça « pren... pendre la crémaillère ». Mm. Tu vois ce que c'est que la crémaillère ? Non. Euh, c'est-à-dire que on... ça existe au Japon aussi. C'est-à-dire qu'autrefois, euh, quand une... on construisait une nouvelle maison, le premier jour, on invitait, où on invitait, on invitait tout le monde. Et dans la cheminée, euh, on mettait cette... cet objet en, en fer qui, qui sert à suspendre les... les marmites à la cheminée. Et c'est le premier jour qu'on le faisait, ça s'appelle le... la crémaillère, donc on pendait la crémaillère, on invitait les personnes.
Oui, c’est vrai. Euh, « fille », euh, était le nom utilisé pour une prostituée.
Donc, c’est différent du mot « jeune fille » ?
Ah, oui. Tout à fait. Bien sûr. Il ne faut pas se tromper.
Oui.
Eh bien, la prostitution était, euh, extrêmement répandue au XIXe siècle. La prostitution était considérée, bien sûr, comme un mal social, mais en même temps un mal social inévitable que la police essayait, euh, au moins de contrôler, euh, à défaut de le supprimer.
En fait, il existait, euh, plusieurs formes de prostitution. Euh, les prostituées étaient parfois indépendantes, libres, non… non contrôlées. Mais, eh, très souvent elles travaillaient dans des « maisons closes », qu’on appelle aussi « maisons de tolérance ». Pourquoi tolérance ? Parce qu’elles étaient tolérées par la police. Officiellement, elles n’étaient pas reconnues, mais elles étaient tolérées par la police.
Et beaucoup de prostituées, eh, étaient à l’origine des jeunes filles, parfois très jeunes filles, venues de province dans les grandes villes ou à Paris pour chercher du travail, par exemple, ou, euh, à cause de la pauvreté, et qui ne pouvaient pas trouver, euh, où s’employer et qui finissaient, euh, par devenir des prostituées.
Et les prostituées qui avaient de la chance, elles n’étaient pas très nombreuses, pouvaient devenir des courtisanes, euh… parfois, relativement aisées parce qu’elles étaient entretenues par des hommes riches. Mais ça, c’était la minorité.
Simplement, il ne faut pas oublier qu’au XIXe siècle, il y avait un très grand fléau en Europe. Et en France, en particulier, c’était la syphilis. Et la plupart des prostituées finissaient syphilitiques dans les conditions épouvantables.
Et dans la littérature de l’époque, on trouve, euh, une représentation des prostituées dans plusieurs œuvres, par exemple chez Maupassant avec la Maison Tellier ou Boule de Suif.
Chez Goncourt, donc la Fille d’Elisa, comme il est question dans l’article.
Et puis, eh, Nana de Zola aussi, n’est-ce pas ?
Voilà. Tout à fait. Nana de Zola.
Et d’autres peintres en dehors de Toulouse-Lautrec ont aussi représenté des courtisanes ou des prostituées, par exemple Manet ou Degas. À ce propos, euh, mm… la famille de Degas a détruit plusieurs dizaines de tableaux, euh, du peintre après sa mort, parce que ils représentaient des prostituées. Et la famille de Degas pensait que ce n’était pas moral.
Oui. Alors, Théo Van Rysselberghe était donc belge. C'était un peintre et un graveur et, euh, d'une importance indéniable, puisque, euh, il a créé, enfin, il a été l'un des fondateurs du Cercle des vingt en 1883, un cercle de peintres d'avant-garde belges.
Oui.
Et plus tard, en 1893, 94, il a créé la Libre Esthétique.
Et, euh, il a rencontré Lautrec en 1887. Et sur son invitation, Lautrec a été invité à participer à l'exposition, euh, des vingt en février 1888 à Bruxelles.
Oui, oui. Bien sûr. Le sens est, euh, en fait, « la mienne ». Mais cette façon d'utiliser « nôtre » au lieu de « mienne » est simplement la volonté d'exprimer la modestie.
Eh bien, euh, Émile Verhaeren est un auteur belge, euh, qui était, eh, qui est encore très apprécié en France. Euh, plutôt symboliste au départ, il était très animé par les idées socialistes et, euh, euh, humanistes de l'époque. Et il a été aussi, eh, critique d’art.
Eh bien, « dudit » signifie, euh, du tableau dont j'ai parlé avant, du dit tableau.
C'est-à-dire « de ledit », c'est ça ?
Oui. Bien sûr, oui. C'est ça.
Eh bien, il faut dire d'abord que la Belgique est un pays qui a une histoire très, très tourmentée. Euh, elle est devenue un État indépendant, apparent tiers, ah... dans la première moitié du XIXe siècle.
Avant cela, la Belgique avait appartenu, selon les provinces, parfois à la France, parfois au Pays-Bas.
Si bien que culturellement, euh, il existe toujours deux cultures en Belgique, de nos jours aussi. Une culture est francophone, très proche de la France, et l'autre culture, euh, est proche du monde germanique et de la Hollande. Et dans la partie proche de la Hollande, on ne parle pas français ; on parle flamand, qui est... qui est, en fait, du hollandais.
Et, en fait, les relations ont toujours été conflictuelles entre, euh, les deux moitiés de la Belgique. Même de nos jours, il y a encore des problèmes.
Alors, euh, Bruxelles, qui est, euh, la capitale de la Belgique et qui fait partie de la Belgique francophone, euh, Bruxelles a toujours cherché à garder des liens avec la France et avec la francophonie, ce qui explique, par exemple que les auteurs comme Verhaeren ou des artistes comme Van Rysselberghe aient cherché à cultiver les contactes avec la France.
Ah, c'est pour ça que Lautrec a contacté les artistes belges, ou bien, euh, le... c'est le contraire...
Oh, peut-être, c'est le contraire. En tout cas, en tout cas, oui. Et il a toujours cette volonté de rapprochement culturel.
Alors, il me semble que les Français aiment mieux le café que le thé.
Oui, ils sont plutôt, euh, ils sont plutôt cafés. Ils boivent très fort. On dit « corsé » le plus souvent. C'est pour la plupart des Français, euh, la boisson du matin. Soit ils boivent un café noir, c'est-à-dire sans lait. Et le matin, ils peuvent le boire aussi, enfin disant café noir, c'est dans des tasses. Ou bien, ils boivent avec du lait, avec beaucoup de lait dans un bol, ce qu'on appelle le café au lait. Ils boivent en général tou... toujours après le repas de midi. Et le soir, euh, ça dépend. Euh, au restaurent, effectivement, ils peuvent prendre un café, euh, à la fin du repas si on est invité chez les... les, mm... chez des gens. Ou bien, si on reçoit des gens, on propose du café même le soir après le repas. Mais régulièrement les, les Français ne... je pense pas ne... euh, qu’ils boivent beaucoup de, de café le, le soir. On boit plutôt des... des tisanes, ou bien pour les gens qui aiment l'alcool, les digestifs.
Alors, qu'est-ce que c'est que la Comédie-Française ?
Euh, c'est un théâtre célèbre qui se situe entre l'Opéra et le Louvre, pour les gens qui connaissent Paris, pas très loin de, du Louvre, d'ailleurs, c’est-à-dire en... en bas de l'avenue de l'Opéra. Il date du XVIIe siècle. Et il est surtout réputé pour jouer des... du, le théâtre classique, c'est-à-dire surtout le théâtre du XVIIe siècle : Racine, Molière, Corneille. Mais on n'y joue pas que du théâtre classique, on y joue aussi quelquefois des pièces plus modernes, des pièces du XXe siècle aussi.
Pourrais-tu présenter Charles Trenet à nos auditeurs ?
Euh, Charles Trenet, c'est... ce qu'on appelle un... un chanteur-poète. Il est malheureusement mort il y a très peu de temps. C'était en février 2001. Il a été, il est connu parce qu'il a été le... le premier, probablement, à introduire la poésie comme chanson, c'est-à-dire que avant lui, la chanson populaire était écoutée surtout pour la mélodie. Et il a ajouté, disons, euh, d'une importance au, aux paroles. Et on peut lire ses... ses chansons comme des poèmes. Bon, ce sont des chansons et des poèmes très gentils. I... il en a écrit beaucoup, plus de 500. À l'époque où il a écrit, c'était la période du surréalisme. Il a été assez influencé aussi dans, dans ses poésies, donc dans ses chansons par le... par le surréalisme.
この曲、かわいくて大好きなので、もうちょっとだけ。
Je fais rapporter d’un lointain voyage à l’Australie un petit kangourou qui malheureusement ne s’est pas habitué à Île de France. Voici les aventures de ce gentil petit animal.
- Bien, alors, Aristide Bruant était un personnage assez extraordinaire et impressionnant et d'origine tout à fait populaire, donc pas du tout de la même classe sociale que Lautrec, qui était quand même un aristocrate. Euh, en effet, Aristide Bruant, euh-mm, était avant de devenir artiste lui-même, simplement employé des chemins de fer. - Oui ? - Oui. Et il est originaire de la province, province assez proche de Paris, au sud de Paris.
- Et puis, donc il est devenu chanteur. Euh, il a toujours aimé les chansons qui, euh, parlaient, euh, des misérables, des pauvres, des prostituées, des marginaux d'une manière générale. Et ses chansons sont un petit peu vulgaires, un petit peu satiriques, souvent misérabilistes. - Oui.
- Et puis, après, euh, avoir longtemps chanté au Chat Noir, finalement, il a créé son propre cabaret qu'il a appelé le Mirliton à l'endroit où se trouvait le Chat Noir autrefois.
- Alors, le Mirliton, euh, a eu des débuts très, très drôles à mon sens. Euh, il a ouvert en 1885. Et, euh, pour créer son cabaret, eh, Bruant a été obligé d'en... d'emprunter beaucoup d'argent. Donc il espérait, euh, que le cabaret, eh, ait tout de suite du succès. Or, en fait, pas du tout, les premiers jours, euh, c’était la catastrophe. Il n'avait presque pas de clients. - Oh là là! - Et... et un jour, il était tellement anxieux, angoissé que un jour, il s'est énervé contre un des clients qui réclamait, euh, une chanson supplémentaire. Il s'est énervé. Il l'a disputé. Et à sa grande surprise, le lendemain, ce même client, qui était un bourgeois, est revenu avec plusieurs amis parce que, en fait, il avait apprécié le fait de se faire disputer comme ça. Et c'est comme ça que le Mirliton a, euh, acquis une certaine gloire. C'était l'endroit où les bourgeois venaient pour se faire disputer. - Ah, bon. Ah, c'est très amusant. - C'est drôle. Oui.
- Et, euh, à ce moment-là, euh, Bruant a créé, euh, une nouvelle enseigne pour son cabaret, qui disait : « Au Mirliton, public aimant à se faire engueuler. »
- En fait, les bourgeois venaient là pour éprouver une expérience tout à fait inédite, pour, donc se faire disputer, euh, se faire remettre en place. Voilà.
- Et, euh, Lautrec était très, très amusé par ce personnage. Et en fait, ils sont devenus très, très bons amis. - Ah, oui.
- L'observation, c'est cela, qu'est-ce que vous en pensez ? - Oui, je, je peux croire que Lautrec s'est mêlé à toutes les classes de la société, donc il connaissait parfaitement, euh, aussi bien les aristocrates, les grands bourgeois que les, les pauvres et... et les miséreux. Et à partir de là, il a pu observer comment ils vivaient ou, euh, comment ils s'exprimaient, etc.
- Euh, pour le deuxième point, donc la psychologie et le portrait, à travers tous les êtres qu'il rencontrait, euh, en fait, Lautrec était beaucoup plus attiré par le côté humain que par le côté social. Et donc, il a appris à, euh, représenter, euh, le, le, le type de ces personnages, euh, à saisir ce p... que, ce que pouvait être leur, leur vie intérieur, psychologique. Et il a réussi à, à le... le transmettre dans ses œuvres.
- Et troisième point ? - Alors, le troisième point, le monde du spectacle de la fête nocturne, euh, en fréquentant, euh, ces milieux d'artistes, euh, Lautrec était, eh, bien sûr, obligé de beaucoup sortir le soir, d'aller dans les cabarets, donc de rencontrer énormément de chanteurs, danseurs, etc. Et il était très attiré par cette atmosphère de fête qu'il a merveilleusement bien décrit dans ses tableaux. Il était aussi attiré par le mouvement, peut-être par contraste avec son propre handicap. Et il a aussi beaucoup représenté le cirque, par exemple.
- Mm-hm. Alors, quand on voit ces descriptions, on réalise que dans le Moulin Rouge, il y avait toutes sortes d'attractions, n'est-ce pas ? Alors, par exemple, ici, on parle des promenades à âne. C'est un petit peu comme, maintenant, les promenades à poney. On... on en trouve beaucoup dans les jardins parisiens, n'est-ce pas ? Et puis, le... l'éléphant. Alors, en fait, l'éléphant était une statue immense qui avait été, euh, créée pour l'exposition universelle de 1889, vous savez, la même expo où, euh, la tour Eiffel avait été présentée. - Ah, oui. C'est ça. (Voilà.) C'est ça.
- Et, en fait, dans cet éléphant, euh, qui était, qui était immense, euh, il y avait la place pour un petit orchestre et parfois aussi des spectacles de danse. - C'est vrai ? - Oui. Oui, oui. Oui, oui.
- À part ça, dans le Moulin Rouge, il y avait, euh, d'autres attractions un petit bizarres. Par exemple, il y avait des singes apprivoisés qui venaient, euh, taquiner, eh, les clients. - Ah, taquiner les clients ? - Oui. - Oui.
- Donc, on venait au Moulin Rouge à la fois pour voir des spectacles, pour danser soi-même, pour boire, et puis pour s'amuser.
- Mm-hm. Alors, le Moulin de la Galette était aussi un bal et un cabaret, euh, à Montmartre. - Oui.
- Et, euh, le tableau de Lautrec date de 1889, mais avant lui, Renoir avait déjà fait un tableau de Moulin de la Galette. - Impressionniste qu'on aura ? - Oui, oui. C'est ça. Le tableau de Renoir date de 1876.
- Et le contraste est très grand entre les deux tableaux puisque Renoir, euh, représente la partie bal en plein jour. Et les couleurs sont belles, sont tendres. Il y a beaucoup de gaieté. Alors que le tableau de Lautrec représente le côté cabaret, le soir. Et c'est vrai que le tableau est un petit peu lugubre. - Ah oui.
- Oui. C'est vrai que c'est un petit peu complexe. Et, ici, il y a plusieurs choses qui sont évoquées. Alors, euh, d'une part, le détachement mélancolique, euh, mm, il s'agit ici du... du détachement de l'observateur, hein, de Lautrec qui, qui prend une distance psychologique importante par rapport au tableau, par rapport à ce qu'il voit. Et c'est une évocation des... des fêtes galantes d'une certaine manière. Euh, les fêtes galantes sont à la fois un texte de Verlaine de 1869 et un tableau de Watteau. - Ah, oui. - ... n'y a qu'un. Et, en fait, euh, ce que... ce qui évoque à la fois, euh, le texte de Verlaine et le tableau de Watteau, c'est un mélange de sensualité, de tristesse. Et c'est ce qu'on retrouve ici également chez Lautrec.
- En France, quelle est la punition à l'école ? - Ça dépend si c'est, euh, en école primaire ou au collège, au lycée. À l'école primaire, on peut, euh, soit faire, faire le piquet. Faire le piquet, c'est-à-dire demander à, à l'enfant de rester dans un coin de la pièce droit, euh, les mains derrière le dos sans bouger pendant un certain temps. Ou bien, euh, faire le tour de cour, c'est-à-dire qu'en France, il y a toujours une règ... une, un quart d'heure ou vingt minutes de récréation le matin et l'après-midi. Pendant laquelle, les enfants jouent. Et, euh, l'enfant qui est puni, euh, n'a pas le droit de jouer, il va dehors. Mais au lieu de jouer, il doit faire le tour avec les mains derrière le dos, il fait le tour de, de la cour d'école.
Mardi 11 mars
- Alors, comment est-ce que les Français font leur toilette ? Alors, je crois que beaucoup de gens prennent leur douche le matin. - Oui, à la différence des Japonais, les... mm... les Français ne prennent pas de, de bain, euh, le soir et tous les soirs. Bon, il y a beaucoup de bains maintenant dans les maisons, ce qui n'était pas le cas autrefois. Euh, il y a aussi beaucoup de douches sans bain. Et les Français ont plutôt l'habitude de, euh, se laver, donc faire leur toilette, c'est-à-dire se laver, le matin. Et ils n'aiment pas beaucoup partir comme ça sans... sans douche, sans rien au travail.
- Pour les enfants, quelquefois, on fait prendre le bain la veille au soir, mais les adultes ont plus l'habitude de prendre le bain, donc même le bain, on... ou se laver le matin. Euh, donc ils prennent plutôt le bain quand ils ont le temps, c'est-à-dire pour pouvoir être tranquille, c'est-à-dire le week-end.
- Donc, pour les Japonais qui... qui sont en France ils doivent faire attention de, peut-être, de pas prendre un bain trop tard le soir. Bon, les Français s, de, sont moins sensibles que les Japonais au, au bruit dans la maison. Mais, euh, si on prend un bain vers minuit, euh, ça, ça fait quand même du bruit. Et, euh, au Japon, on se dit : « Bon, mal voisin, euh... prend son bain », tandis qu'en France, on se dit : « Mais qu'est-ce qu'il fait, le voisin ? Il a fait du bruit à minuit. » Mm.
- Je voudrais ajouter pour les Japonais qu'ils doivent faire attention entre, euh, « sa toilette » et « les toilettes ». C'est-à-dire, ici, « Patricia fait sa toilette », c'est un singulier. Mais on peut aller aussi « aux toilettes » au pluriel. Et le sens est tout à fait différent, donc « faire sa toilette » ici, c'est, euh, se laver, alors que « aller aux toilettes », bon, c'est les toilettes comme... le pensent les Japonais.
- Comment travaillent les salariés en France ? - Mm, comment ils organisent leur travail... euh, c'est assez différent, effectivement, du, du Japon. On dit que les Japonais travaillent beaucoup. Effectivement, ils... ils travaillent jusque très tard le soir. Et c'est vrai qu'en France, on... c'est rare, à la fin, bon, d'avoir vraiment beaucoup de travail. C'est rare qu'on reste très longtemps, euh, dans... au bureau. Bien sûr, il y a des heures supplémentaires, mais pas autant qu'au Japon et ce n'est pas normal.
- Mais tout le monde arrive à peu près à l'heure. On n'arrive pas, euh, souvent tellement avant l'heure. On arrive au travail à l'heure, euh, c'est-à-dire à neuf heures. Euh, les bureaux ferment en général à... à dix-huit heures parce que, bon, au Japon, quand on dit huit heures de travail, ça comprend l'heure de déjeuner, tandis qu'en France, huit heures de travail ne comprennent pas l'heure de déjeuner, donc on cin, on finit pas à cinq heures du soir mais six heure du soir. Et, euh, un peu avant six heures, vers six heures moins dix, tout le monde commence à arranger ses affaires pour partir. Mais, euh, entre-temps, euh, on s'organise effectivement, euh, pour avoir fini le travail parce que le travail, il faut quand même bien le faire. Et, euh, tout le monde s'organise pour avoir fini son travail à l'heure. Et, euh, on préfère travailler beaucoup en une fois, pas traîné, mais avoir des heures de repos, euh, vraiment de repos, et avoir des week-ends, qui soient des week-ends de repos. On puisse ne pas travailler, se reposer. - Donc, on est obligé de travailler de façon à ce que tout soit achevé à, euh, l'heure convenable. Il faut ramasser le travail dans le condensé.
- Oui. Alors, Valentin surnommé le Désossé, ce n'était pas son vrai nom, bien sûr, était un personnage, euh, très maigre, euh, et en même temps d'une souplesse extraordinaire. C'est pour ça qu'on l'avait surnommé le Désossé. Il ressemblait un peu à un plantain qu'on peut voir articuler, eh, n'importe comment. Euh, ce personnage n'était pas un danseur professionnel, c'était un amateur, un amateur récréé, quelqu'un qui était passionné de danse, et qui venait, euh, là, euh, presque tous les jours pour le plaisir et puis pour entraîner aussi quelquefois les... les nouvelles danseuses comme on le voit dans ce tableau. - Ah, bon. Mm. - Euh, Valentin était, euh, en fait, un... un bourgeois, un rentier, de quelqu'un qui n'avait pas besoin de travailler pour vivre. Voilà. Il avait de la chance. -Mm. Donc, il danse simplement pour son plaisir ? - Oui, pour le plaisir, oui. C’est ça. Oui.
- Oui, c'est surprenant de voir un spectacle de danse avec des visages aussi tristes et figés. En fait, je pense que c'est un, un thème qui est assez, euh, favori de Lautrec : la joie est factice. La joie, c'est quelque chose d'artificiel. Et les réalités de la vie font que finalement, chacun est seul dans la foule. Et je crois que on, on sent ici cette solitude. - Mm, oui.
- Oui, alors, Jeanne Avril est, mm... a une origine sociale très différente des autres danseuses. En fait, elle était la fille d'un... d’un noble italien et, euh, de sa maîtresse, une... ce qu'on appelle une demi-mondaine française. Et elle a été élevée par sa mère, et avec laquelle elle avait des relations extrêmement tendues. Et elle a beaucoup souffert, euh, justement, pendant son enfance, son adolescence. Et elle a été hospitalisée encore adolescente pour des troubles nerveux, euh, probablement imputable aux problèmes qu’elle avait avec sa mère. Et c'est à l'hôpital qu'elle a découvert la danse. - Ah, bon. - Oui. En fait, il y avait eu un spectacle de danse organisé pour les malades, auquel elle a assisté, et ça a été une véritable révélation. Elle a dit après que c'est ça qui lui avait donné le goût de la danse et que c'est la danse qui l'a complètement guérie.
- Et, euh, Jeanne Avril était une personne, euh, très, euh, lettrée, très intéressée par l'art, la littérature. C'est pourquoi, eh, elle a été aimée par des hommes de lettres, par des artistes. Donc, elle était assez exceptionnelle dans son milieu justement.
- Et quel est son surnom ? C'est très célèbre... - Oui. À l'un, un, un surnom, euh, assez intéressant, on l'appelait, euh, la Mélinite. La mélinite, c'est un explosif qui est proche de... de la dynamite. - Bon.
- Est-ce que les Français invitent souvent leurs amis ? - Euh, oui, beaucoup plus souvent que les Japonais. En... les Japonais, peut-être, invitent au restaurant, alors qu'en France, on invite souvent à la maison. Euh, soit le soir, euh, après le travail, vers huit heures. Pour les Japonais, ça semble assez tard de commencer à manger à huit heures, mais, euh, les Français et les Françaises travaillent jusqu'à six heures, euh, donc le temps de faire à manger, on peut pas inviter avant huit heures. Donc, on commence par le... l'apéritif à huit heures, et le repas se termine souvent vers minuit, une heure. Ou bien, le week-end, euh, ce... le dimanche, on invite le dimanche midi. Très souvent, on invite aussi, euh, les gens, des familiers, dans ce cas-là, soit la famille, soit des... des amis, euh, intimes. Et les repas durent très longtemps de... ça commence vers une heure de l'après-midi et ça finit vers cinq, six heures, en général.
- Quel est le sport qui est le plus populaire en France ? - Oh, le plus populaire, c'est, sans aucun doute, le football. On retransmet, euh, beaucoup à la télévision les... les matchs. On regarde souvent aussi du rugby, mais beaucoup moins que le football quand même. Peut-être, aussi le tennis. Euh, les sports martiaux, depuis déjà quelques dizaines d'années, euh, les sports martiaux, donc le... eh, surtout le judo, on... les Français sont assez, assez forts. Et puis... je ne dirais pas derrière... peut-être, depuis vingt ans à peu près, euh, le ski, les sports d'hiver, disons. Euh, autrefois, les sports d'hiver étaient réservés aux gens les plus riches, mais, euh, depuis que les vacances ont changé, qu'on a plus de vacances, et que, donc, les, les gens partent en vacances en hiver, c'est devenu un sport plus populaire, disons. Et on organise aussi des classes de neige pour les enfants. Donc, tout le monde sait faire ou beaucoup de gens savent faire du ski, en général.
- Oui. Bien, Yvette Guilbert a... a, très jeune, été une chanteuse de café-concert. Et, eh... elle a eu du succès, euh, très rapidement. Et, euh, elle avait l'entretenait (l'entretenu?) avec Lautrec une, une amitié, disons, euh, intime. En fait, ils étaient très proches. Et puis, en dehors d'être chanteuse, euh, très vite, Yvette Guilbert est devenue une véritable ambassadrice de la chanson française à l'étranger. Elle s'est beaucoup produite à l'étranger, aux États-Unis, par exemple.
- Et elle a vécu très longtemps puisqu'elle est morte à 77 ans. Mais, malheureusement pour elle, à la fin de sa vie, elle était devenue, euh, très pauvre.
- Elle est morte en 1944. - 1944 ?
- Et il y a une petite anecdote que j'aimerais raconter, c'est sur ses gants noirs. En fait, euh, normalement, les chanteuses de café-concert, avant elle, utilisaient des gants blancs. Elle a été la première à utiliser des gants noirs. Et la raison, c'est que, en fait, nettoyer les gants blancs coûtait très, très cher. Et donc, elle en a eu assez. Elle a décidé de porter des gants noirs. - Mm-hm.
- Et puis, euh, il y a un a... anecdote avec Lautrec, n'est-ce pas ? - Oui. Oui. Ah, oui, oui. C'est vrai. Alors, en fait, euh mm, Yvette Guilbert aimait bien, euh, les portraits que Lautrec faisait d'elle. Mais, par contre, son entourage n'était pas toujours d'accord. Beaucoup de ses proches pensaient que les portraits, euh, que faisait d'elle Lautrec étaient trop caricaturaux. Par exemple, en ce qui concerne le portrait reproduit ici, c'était un projet pour une affiche. Et l'affiche n'a jamais été faite, parce que justement Yvette Guilbert, probablement sur les conseils de ses proches, a... a refusé que ce soit, euh, ce soit imprimé sous forme d'affiche. C'est trop caricatural. - Oui.
- Oui. « Canaille », ça signifie, euh, vulgaire, euh, populaire, un peu garce même. C'est ainsi fort comme mot, hein ? - Oui.
- Euh, l'e, l'expression « dame en cire » i, ici met l'accent sur, euh, l'apparence un peu, un peu macabre, un peu, un peu lugubre de... du, du teint, du teint de la peau, n'est-ce pas ? euh, d'Yvette Guilbert. Et d'autant plus qu'elle a été grande et très décolletée, maigre, très décolletée, donc on voyait, eh, beaucoup sa peau n'est-ce pas ? les épaules, euh, le haut du buste et le, le visage, qui avaient une, une couleur assez particulière. Elle-même, elle était très pâle de peau, et en plus, avec les effets de maquillage, donc ça donne une apparence un peu macabre, euh, comme un personnage d'Edgar Poe. Edgar Poe était très à la mode et très apprécié en France, hein ? Donc, tout le monde le connaissait de cette... euh, cette évocation. Et d'autre part, le « phonographe dans le ventre » met l'accent sur le fait que Yvette Guilbert avait un véritable instant, euh, pour le chant et... et la scène, n'est-ce pas ? C'était un véritable génie de la scène.
- Euh, moi, personnellement, j'aime beaucoup, euh, Jules Renard. Et je ne sais pas si... s'il est connu au Japon ou comment il est apprécié. - Mm-hm, d'accord. Et, en fait, Jules Renard et Lautrec ont collaboré. Euh, c'est-à-dire que Renard a écrit un livre qui s'appelle les Histoires naturelles, sur les animaux. Et je crois que Lautrec a travaillé sur les illustrations, n'est-ce pas ? - Ah, oui. C'est ça. C'est ça.
- Mm, normalement, « remis à neuf » s'utilise pour des objets, pas pour des êtres humains, euh, des fauteuils, par exemple, ou des appartements. Donc, ici, euh, l'effet est un peu comique, mais il s'agit d'un comique plein de tendresse quand même à l'égard de Lautrec. - Oui.
- Alors, l'internement dont il est question ici est, il s'agit, eh, de la période de environ deux mois et demi au printemps de 1899. Au cours de laquelle, Lautrec a été interné à la clinique de Neuilly. - Oui. Pourquoi interné ? - Mm, parce qu'il avait, eh, il souffrait de, de trouble psychiatrique et, et nerveux. Il était devenu, euh, agressif. Il souffrait d'hallucinations également. Et, eh, il a vraiment fallu, euh, l'interner parce qu'il devenait dangereux pour les autres et pour lui-même.
- Et, euh, à ce moment-là, au cours de son internement, il a, il a cessé de boire. On l'a obligé à cesser de boire, hein ? Mais, euh, beaucoup de gens pensaient qu'il était, euh, complètement fou irrémédiablement. Alors, Lautrec s'est attaché à prouver qu'il avait gardé toute son intelligence. Et il a fait quelque chose d'extraordinaire : il a réussi à dessiner de mémoire des scènes de cirque, au total, trente-neuf, entièrement de mémoire. - Ah, oui.
- C'était, c'était dans l'histoire. C'était absolument fantastique de faire ça. Et il a réussi à convaincre les médecins que effectivement il fonctionnait de nouveau normalement sur le plan intellectuel.
- Eh bien, parmi les dessins qu'il avait, euh, créés, lors de son internement, on en a pris, euh, vingt-deux pour publication, mais, malheureusement, ça a été publié à titre posthume, donc après sa mort.
- Eh bien, malheureusement, Lautrec, après cet internement, s'est remis à boire. Et, très vite, sa condition, euh, de santé a... a décliné, a continué à décliner. C'était, c'était tragique. Oui. En fait, il y avait le mélange de l'alcoolisme et puis aussi, euh, la syphilis. - Mm-hm, hm.
- La condition de santé, eh, de Lautrec a continué à se détériorer. Euh, il s'est d'abord approché de sa mère en allant à Bordeaux. Puis, il a fait quelques allers et retours entre Paris et Bordeaux. Et finalement, pendant le dernier mois de sa vie, il a été obligé, euh, d'habiter, eh, dans la propriété de sa mère. C'était le château de Malromé à côté de Bordeaux qu'elle avait acheté des années auparavant. Et, euh, là, il ne pouvait pratiquement plus bouger. Et les derniers jours, il était paralysé complètement. Oui. Et sa mère s'est occupée de lui jusqu'à la fin. - Mm, hm, hm...
- Et puis, euh, Lautrec s'est éteint le 9 septembre 1901 en présence de... de sa mère et, euh... de son père.
- Il y a quelques différences entre « quoique » et « bien que » ? - Entre « quoique » et « bien que », je ne pense pas qu'il y ait de différence d'emploi. Simplement, les deux sont des formes un peu soutenues qu'on emploie plutôt à l'écrit. À l'oral, on emploiera plutôt les... les expressions qui sont en deux, trois, quatre, c'est-à-dire « pourtant », « quand même » et « même si », et très peu « quoique » et « bien que ».
- Alors, en général, quand est-ce que la récolte du raisin a lieu ? - Bien, en automne, comme... au Japon, probablement, c'est-à-dire en septembre et en octobre. Et à cette période, il faut donc... on appelle ça les vendanges, et il faut beaucoup de, de gens, beaucoup de mains pour travailler. Et comme c'est un travail qu'il ne se fait qu’à cette période, on ne prend pas des gens, euh, tout le temps. On prend beaucoup d'étudiants. Et autrefois, donc c'était un des tra... enfin, un des travaux des étudiants que d'aller faire les... les vendanges. Mais ces derniers temps, euh, je ne sais pas pour quelle raison, peut-être, parce que c'est un travail assez difficile, euh, les étudiants ne recherchent plus ce genre de travail. Et le vin est bientôt mûr et pourtant, euh, on ne peut pas le récolter. Il n'y a pas assez de mains pour le récolter. Autrefois, c'était, euh... pour les étudiants, c'était très agréable. Ah, après la vendange, bon, qui était, peut-être, difficile, il y avait les fêtes après des vendanges. On fait toujours la fête de, des vendanges. Et, euh, on boit beaucoup de vin. On s'amuse bien.
- Mm-mm. Je peux imaginer que en fait la lettre H qui figure ici avait dû être écrite à la main par Lautrec, et que ça devait être un M majuscule. Et, euh, selon la façon dont on écrit, hein... M majuscule peut être effectivement confondu avec un H si c'est un petit peu mal écrit. - Ah, oui.
- Oui. Donc, c'est un... une, un, un morceau de, de carton assez, assez épais mais, euh, très, euh, très classique, en fait. Euh, Lautrec affectionnait de... de peindre sur du carton. En fait, il l'a fait assez souvent. Euh, on peut interpréter cela de différente façon. C'est peut-être la volonté de créer un effet artistique. C'est peut-être par goût d'originalité aussi, et puis, peut-être, que c'est aussi, euh, plus pratique que de transporter, euh, une toile épaisse, lourde, grande.
- Mm. « Endimanché », c'est être endimanché, c'est être habillé en dimanche, c'est-à-dire pour le dimanche. C'est-à-dire être particulièrement bien habillé pour cette journée spéciale que constitue le dimanche dans la semaine. - Oui. Et « déshabillé » ? - Alors, c'est le con... donc, c'est le contraire. C'est une... une tenue, euh, d'intérieur mais très, très légère en fait. C'est la tenue que l'on porte quand on n'attend pas d'invités, qu'on est seule gens, euh, chez soi et, euh... et qu'on néglige un petit peu la façon dont on est habillé.
- Eh bien, tous les deux, Rops et Ensor ont un thème de prédilection en commun, c'est, euh, la mort. Et puis, pour Rops, il y a aussi un intérêt, euh, qui se manifeste beaucoup pour ce qu'on peut appeler l'éros. - Mm-hm. -Mm.
- Oui. Alors, Chéret était effectivement une célébrité. Il a pendant très longtemps, euh, été, euh, l'affichiste à la mode à Paris. Et, eh, sa particularité, c'est qu'il aimait beaucoup embellir, arranger, idéaliser. Il n'aimait pas présenter la, la réalité telle qu'elle était. Et, eh, il est connu notamment pour une affiche du Moulin-Rouge, qu'il a faite avant celle de Lautrec, bien sûr, et dont le style est tout à fait différent de, euh, celui de Lautrec. - Oui.
- Oui. Ce verbe a été, eh, concocté, euh, par l'auteur, par Verhaeren. Et ça, en fait, c’est ironique. - Mm. De v, inventé par Verhaeren, c'est ça ? - Oui. Oui, oui, oui. C'est ça. En fait, on pourrait dire « portraiturer » ou « faire tirer le portrait », mais, euh, cette manière de décrire ce verbe est, euh... oui, est i, est ironique. - Ironique, oui, d'accord. - Mm... se moque, un petit peu. Mm.
- Alors, euh, mm, « alcazar », c'est un mot qui est, eh, d'origine arabe, au départ. En fait, le véritable sens, euh, était, eh, désigné des palais espagnols construits à l'époque de l'occupation d'Espagne par les Arabes, n'est-ce pas ? Mais de là, euh, le sens a évolué. Et en fait, les alcazars, eh, étaient des cafés-concerts... à Paris. À partir des années 1860, il y a eu plusieurs salles de café-concert qui s'appelaient l'Alcazar. - Oui. - Mm-hm. Et donc, une chanteuse alcazar, c'est une chanteuse de café-concert.
- Mm. C'est une expression très... très drôle. Et, mm, en fait, on peut la comprendre de deux façons. Une façon qui est au sens propre, le fait de danser, euh, la jambe en l'air, n'est-ce pas ? euh, comme... bon, le quadrille naturaliste, le french cancan. Et l'autre façon d'imaginer la chose, c'est, eh, une... un mode de vie immorale, n'est-ce pas ? Donc, c'était un petit peu, euh, une philosophie, euh, de vie. C'est pourquoi Verhaeren a mis à la fin « isme » qui signifie, euh, philosophie.
- Mm, oui, effectivement, on dirait plutôt « continuatrice », n'est-ce pas ? en... en français actuel. Donc, c'est aussi un... un terme un petit peu péjoratif qui a été utilisé ici par Verhaeren. - Mm-hm. Mm, hm, hm.
- Bien, Offenbach le célèbre compositeur du second Empire, euh, faisait essentiellement de la musique d'opérette. Il était extrêmement connu. Et en fait, le monde qu'il représente dans ses opérettes est très proche du monde de Chéret.
- Alors, tu sais quelque chose d'autres sur René Clément ? - Euh, sur René Clément, euh... pas beaucoup parce que on connaît surtout, bon, ce film, quelques films très célèbres qu'il a, euh... écrit. Euh, ce qu'on peut dire ici, c'est que i... on dit, euh, qu'il a fait ce film pour rivaliser avec les... les auteurs de la Nouvelle Vague, les réalisateurs, les nouveaux réalisateurs, euh, Godard et, et compagnie. Euh, ce film est surtout connu en France, d'une part parce que c'est un film... ben, le film Plein Soleil, est connu surtout parce que c'est un film de... un film policier mais d'un... d'une grande qualité. Il est construit sur un roman, euh, américain, effectivement, mais, euh, l'atmosphère est complètement différente : il se passe beaucoup en... en Italie. Et c'est surtout le film qui a fait connaître Alain Delon. Et Alain Delon, même chez les jeunes maintenant, est... est quand même connu en France. Je pense qu'au Japon, il est moins, euh, maintenant, beaucoup de jeunes ne connaissent plus Alain Delon alors qu'à une époque tous les Japonais connaissent Alain Delon.
Euh... celui, ça fait partie d'un des meilleurs films qu'il jouait, euh, Alain Delon, avec, euh, aussi, euh, Le Guépard. Euh, Alain Delon n'est... est très connu en France. Ça veut pas dire qu'il est toujours apprécié parce qu'il a beau, beaucoup joué dans.... dans énormément de films mais pas toujours dans... les meilleurs films. Mais c'est aussi, quand même, quelque part, un bon acteur. Il a, il a ainsi montré dans ce genre de film qu'il était un, un grand acteur aussi.
- Et je pense que c'est... bon, c'est surtout, euh, bon, pour cette raison que c'est connu en plus du fait que, euh... Plein Soleil a une atmosphère de film policier mais d'un... d'une... bonne qualité, euh, qui a rendu ce film célèbre.
- Alors, pourquoi est-ce que on emploie « vous » dans cette partie, dans le deuxième partie ? - C'est effectivement dans cette partie, l'on parlait effectivement de... on vouvoie, enfin, Tom et Philippe se vouvoient, alors que dans la première partie, ils se tutoyaient. Euh, c'est très rare en français. En général, on... on peut commencer par se vouvoyer au début. Et puis, si on devient intimes, on se tutoie. Euh, le contraire est peu vraisemblable, sauf si leurs relations, euh, se sont détériorées. Et on peut penser ici, donc sur ça, plutôt un... un rôle psychologique, c'est-à-dire que la, la relation entre les deux personnes est passée, euh, de l'amitié à une relation plus distante.
- Alors, la « kermesse », c'est une grande fête populaire. Et, euh, c'est une très belle expression, je trouve, « kermesse de ses tonalités ». Ça veut dire, euh, une multitude de couleurs, une grande variété de couleurs.
- Mm-hm. Alors, les chouans étaient des paysans de la région de Vendée, dans le Sud-Ouest de la France, qui, euh, s'étaient opposés à la Révolution. Et, euh, ils étaient, eh, souvent, euh, vêtus de noir avec des grands chapeaux noirs comme celui que nous voyons sur la tête de Bruant.
- Et, euh, « pâtre », c'est... si, berger, en fait, c'est un berger. Et je pense que, effectivement, quand on voie que Bruant porte un bâton, euh, dans la main, et... et puis, et, également avec cette pèlerine qu'il porte sur les épaules, euh... on pense tout de suite à, à un berger, n'est-ce pas ?
- Alors, un « marlou », en langage populaire, c'est un maquereau, c'est-à-dire un homme qui fait travailler une ou plusieurs femmes comme prostituées.
- « Marmite », qu'est-ce que c'est ? - Alors, la « marmite », c'est une prostituée qui doit travailler pour un marlou.
- Est-ce... Quelle est votre impression, euh, pour Aristide Bruant dans son cabaret ? - Oui. Alors, l'affiche, elle-même, est, je, je la trouve extraordinaire, vraiment magnifique. Et... effectivement, Bruant apparaît ici comme un être puissant, mystérieux et fier à la fois comme... comme la décrit Verhaeren exactement. Et puis, d'autre part, je trouve une sorte de mimétisme entre les termes littéraires utilisés par Verhaeren et, eh, le dessin il portrait lui-même. Euh, c'est, c'est très beau. C'est, c'est très profond. Ça va très loin. Euh... Voilà ce que j'en pense.
- Mm-hm. C'est, eh... c'est un mot qu'on utilise, euh, souvent, euh, mm, pour remplacer un chiffre, par exemple un prix ou un poids. Donc, ici, ça veut dire « volaille tant de grammes ou tant de kilos », « truffes, euh, tant de grammes », n'est-ce pas ? C'est pour indiquer les quantités.
- Oui, oui. C'est cela. Euh, donc il existait, eh, des impôts, euh, quand on exportait une denrée d'une région à l'autre, pas seulement de l'étranger vers la France, mais d'une région à l'autre. Donc, par exemple du, euh, Sud-Ouest de la France vers Paris, il fallait payer une taxe.
- Oui, la cuisine d'Albi ou la cuisine de Toulouse, c'est, c'est la même chose en fait, eh, est extrêmement riche et... euh, variée. Euh, il y a pas mal de choses que peut-être nos auditeurs japonais connaissent déjà. Par exemple, cassoulet est très célèbre. Le cassoulet qui est fait, euh, à base de haricots blancs et, euh, de viande, de porc. Il y a beaucoup de pruneaux dans la région, euh, de Toulouse, d'Albi, donc on fait souvent des sauces au pruneau pour accompagner, euh, les viandes, par exemple. Bien sûr, il y a les truffes qui ont été citées. Il y a toutes sortes de volailles, euh, les poulets, les oies, etc. Et puis, bien sûr, les foies gras. Euh, foie, euh, d'oie ou, euh, de... canard.
- Alors, Lautrec adorait la cuisine. Non seulement il aimait manger, mais, euh, il aimait aussi préparer. Et à mesure qu'il prend de l'âge, il s'intéresse de plus en plus, euh, à la préparation du plat, qu'il invente ou qu'il modifie. Comme il était très amateur de vin, il savait, euh, à merveille, marier les vins, euh, aux plats. Euh, il pouvait, par exemple, mélanger des vins avec des plats pour en faire des sauces. Et, eh, il arrivait, euh, à faire, semble-t-il, des plats extraordinaires.
- Oui. Je suis d'accord avec vous, bien sûr, tout à fait. Et, en plus, j'aimerais remarquer que ce qui me frappe beaucoup chez lui, c'est son amour des femmes. L'amour mat.. maternel d'une part, bien sûr, il a une relation très privilégiée avec sa mère. Et puis, aussi, euh, l'amour, mm, ou l'affection qu'il a toujours semblé éprouvé pour les autres femmes, qu'elle soit prostituée, qu'elle soit artiste de music-hall, on a l'impression que il a éprouvé une grande tendresse pour les femmes, qu'il voit comme des compagnes, des confidentes. Et ce côté de, de, de tendresse, d'indulgence aussi, pour les femmes qui sont parfois des marginales, euh, ça me, ça me touche beaucoup.
- Moi, je pense que il y a un soif de vivre chez Lautrec, n'est-ce pas ? - Certainement. Certainement. Et une sorte de... de soif des, des plaisirs, un mélange de plaisirs, de la vie de plaisirs, d'essence, une, une recherche sans arrêt des, des plaisirs qui permet de mieux profiter de... de la vie, euh... une sorte de jouissance de la vie, euh, qui était très importante pour lui.
- Est-ce qu'il y a des lapins à Roissy ? - Oh ! Oui. Il y a beaucoup de lapins à Roissy. - Tu en as déjà vu ? - Moi, non, mais les autres passagers, oui.
- J'ai impression qu'on dit très souvent bonjour en France, n'est-ce pas ? - Euh, effectivement, quand on entre dans un magasin, à la boulangerie, à la poste, à la banque, la première chose que l'on dit, c'est « Bonjour ! » Et on fait un petit sourire. C'est beaucoup plus gentil.
- Et au supermarch... au supermarché, aussi, on dit très souvent bonjour. - Oui. Quand on arrive à la caisse, on dit : « Bonjour, mademoiselle » ou « Bonjour, madame. » Et puis, on attend son tour.
- Oui, j'ai une impression quand je suis allé à Paris très récemment que les garçons de café, par exemple, quand ils parlent, quand ils s'adressent aux clientes, euh, ils préfèrent dire, tout simplement, « madame », s'il s'agit d'une femme. - Même si elles sont jeunes ? - Oui. J'ai eu l'occasion d'aller avec une étudiante de notre université. Et le garçon s'est adressé, alors qu'elle n'avait que dix-neuf ans, vingt ans, il lui a dit : « Madame. »
>>552 いつもディクテありがとうございます。 水曜日は録音してなかったので辞書を引き引き読んでみました。 s'agit d'une femme は s'agiter de une femme のことですか? 辞書を引いてもそこのあたりの意味がよくわからなかったんですが どういう意味なんでしょうか? また s'est adresse, は se est adresse, ですか?
ところで今日の放送、イントロの音楽をバックにアドリアナさんが Bonjour しゃんぜりたー bienvenu cours de le francais et えなしか〜!』 というフレーズが聞こえるのですが、この『えなしか〜!』って なんでしょう???(すんません、この悲惨な聞き取り) 気になって仕方がありません。だって一年前の応用編に中村先生と 登場してた時もアドリアナさんはこのフレーズを言っていたような。。。 辞書あたってみたけど、見当つきません。どなたかわかますか? ごめんなさい、くだらない質問で。 あともうひとつ、応用編のイントロの音楽がなにかご存じの方 いらっしゃいますか? 普通にリリースされてそうなポップスぽいけれど。 よろしくお願いします。
- Bonjour chers auditeurs ! Et bienvenue au cours de français de la NHK ! Euh, moi, c'est Adriana Rico-Yokoyama.
Alors, ce programme est composé de deux parties. Dans la première moitié de notre programme, le thème principal est le français. Et le deuxième thème, c'est la société française.
- Oui, par exemple, Utako, toi, ça fait combien de temps que tu habites à Osaka ? - Ça fait trois ans, j'habite à Osaka depuis trois ans.
- Quand tu habitais à Strasbourg, tu allais souvent en Allemagne ? - Oui. Il suffisait de traverser le Rhin, le fleuve. - Tu le traversais, comment, à la nage ? - Oh, je ne sais pas nager. Il y a heureusement un pont comme tu imagines.
- Numéro un : la réponse, c'est g, les lettres modernes. Mais attention, après les études « de », on ne met pas d'articles, donc des études « de » lettres modernes. Ensuite, numéro deux : « de » linguistique, donc la réponse, c'est c. Et numéro trois : la réponse, c'est f, des études « de » phonétique. Numéro quatre : j'ai étudié le japonais, puis le Français Langue Etrangère. Attention, numéro cinq, Français prend un f majuscule parce que c'est le nom d'un cursus. Numéro six, c'est c, en linguistique. Là, l'article disparaît après la préposition « en ».
- Bon, Adriana, quels mots désignent « shumi » dans la conversation ? - Eh bien, « les loisirs » dans la première ligne. Ensuite, dans la troisième ligne, « les passe-temps ».
- Donc, Utako, tu aimes la cuisine, le théâtre, les voyages. - Oui. Et toi ? - Moi, les voyages, la lecture, le cinéma, la peinture et les langues.
- Bonjour ! Bonjour et bienvenue au cours de français de la NHK.
- Bonjour, Utako. Tu vas bien ? - Bonjour, Adriana. Oui, ça va. Et toi ? - Ça va bien. Merci. - Bon.
- La réponse, c'est « aimer » et « adorer », par exemple, dans la phrase « j’aime faire la cuisine » ou bien « j'adore les voyages ». Mais on trouve aussi « je m'intéresse » à quelque chose, dans la dernière ligne, c'est-à-dire « mais je m'intéresse surtout aux langues ».
- Oui. Les verbes qui expriment une opinion comme « aimer », « adorer » ou bien « détester », hein? « préférer » sont généralement suivis d'un article défini.
- Bon, Adriana, on va faire un peu de grammaire ? - D'accord.
- Toujours « à », par exemple « à Paris », « à Tokyo », « à Osaka », etc.
- « En » - « en France », « en Belgique », « au Japon » - on met « en » devant les noms féminins et on utilise « au » devant les noms masculins.
- Et les exceptions : « Iran », « Iraq » sont au masculin, mais ces noms commencent par une voyelle, alors on utilise « en », eh, mais on n'utilise pas « au ».
- Et si c'est un nom au pluriel, il faut dire, par exemple « aux États-Unis », a, u, x.
- Tu sais comment on reconnaît le genre des noms de pays ? - Oui. Bien sûr. Hein ? C'est au féminin quand le nom de pays termine par un « e ». Mais, euh, malheureusement, il y a des, euh, des exceptions comme « le Cambodge » ou « le Mexique » et bon, ben ça n'existe plus mais on disait « le Zaïre ».
- Pour les noms féminins, c'est la même chose que pour les noms de pays, c'est-à-dire « en », euh, on dit « en Alsace », « en Bretagne ». Mais il faut dire « dans le Midi », euh, avec « dans » devant les noms masculins des régions.
- Je m'appelle Jean-Luc, Jean-Luc Pagesse. Ah, je suis né, ah, en Lozère, en France. La Lozère, c'est un petit département au sud de la France, dans le Languedoc-Roussillon. Je suis né en 1965, en septembre. Ma profession, ma première profession, c'était le métier de bibliothécaire. Et maintenant, j'enseigne le français dans un lycée depuis cinq ans.
- Moi, je m'appelle Albert Stein. Je suis né à Fegersheim en 1960. Je suis plombier. Maintenant, j'habite à Strasbourg. Je suis marié et j'ai cinq enfants.
- Bon, Utako, il est temps de nous quitter. - Oui. C'est vrai. - Alors, au revoir et à la semaine prochaine.
- Ah. On dit pas : « Pardon, monsieur » ? - Non. Pour les garçons de dix ans, on n'emploie pas le terme de « monsieur ». -Ah.
- Il y a le RER à Paris. Mais il y a aussi le métro. Quelle est la différence entre le métro et le RER ? - Pour être simple, disons que le métro circule à l'intérieur de Paris uniquement tandis que le RER circule aussi jusqu'en banlieue. - Ah.
>>606 次の場合は、前置詞deの後に続く女性名詞の冠詞を省略する。 1)出発点:revenir de France-フランスから帰ってくる 2)産地:les vins d'Italy-イタリア産のワイン 3)同格:le royaume de Belgique-ベルギー王国 4)称号:le duc de Bourgogne-ブルゴーニュ公 5)その他の慣用表現:l'histoire de France-フランス史 男性名詞は原則として定冠詞をつける:revenir du Japon-日本から帰ってくる
いざ聞かれるとわかんないもんですね。調べてみました。 辞書の巻末文法解説をまる写し。 今回のJe viens de France.は 1)の出発点にあたるということでしょう。
- Où est-ce que ça se trouve cette ville qui s'appelle Sainte-Foix en France ? - Alors, cette ville de Sainte-Foix qui apparaît dans le texte, je ne crois pas qu'elle existe. Mais à côté de Toulouse, à une vingtaine de kilomètres de Toulouse, il y a une toute petite ville qui s'appelle Sainte-Foy-d'Aigrefeuille.
- Comment dit-on « golden week » en français ? - Il n'y a pas de mot pour traduire « Golden Week ». On peut employer la « Semaine d'Or », mais ce n'est pas très naturel, alors on garde la « Golden Week ».
- Santoni san, euh, pour le printemps en France, je me rappelle très bien les fleurs de... des fleurs de.... les fleurs de lilas et des... les fleurs de marronnier, n'est-ce pas ? - Euh, oui. Oui, oui. Le fl, les... les lilas, mm... qui peuvent être aussi des lilas blancs, n'est-ce pas ? ou la couleur lilas. Et les fleurs de marronnier si on se promène à Paris dans les parcs, euh, par exemple au Luxembourg, on peut... on peut voir les arbres en fleurs. Euh, ce sont des fleurs blanches ou roses, je crois. C'est très joli.
Chers auditeurs, bonjour et bienvenue au cours de français de la NHK !
- Tu es d'accord, Adriana ? - Oui. Oui, oui, oui, hein ? Et si vous voyagez dans un pays francophone, si possible, on vous conseille d'aller dans une école de français.
- Mais, quand même, il faut s'amuser aussi ? - Oui, mais on n'étudie pas toute la journée, une ou deux heures seulement, le matin, par exemple.
- Euh, cela vous permettra de pratiquer la langue, bien sûr, mais aussi de rencontrer d'autres personnes de toutes les nationalités avec le... la langue française en commun. Euh, vous pouvez ainsi vous faire des amis et vous profiterez mieux de votre séjour. C'est certain.
- Mais qu'est-ce que tu en penses ? - Oui, je... de, je suis toute à fait d'accord.
- Dis-moi, Utako, euh, toi, quand tu voyages en France ou si tu voyages en France, tu choisirais quel type d'hébergement ? - Pour voyager, euh, bien sûr, c'est... un hôtel, mais pour rester plus longtemps, pour étudier le français, euh... je ne sais pas, je suis vieille, donc je choisis toujours un hôtel, si possible, à trois étoiles. - Oui, tu as raison mais... c'est vrai. Mais pour les étudiants, eh, je pense qu'il vaut mieux aller dans les familles d'accueil ou en résidences universitaires. - Oui, je suis tout à fait d'accord. Attends, je vais traduire un peu.
- Et pourquoi tu conseilles la famille d'accueil pour les étudiants ? - Oui, parce que dans une famille d'accueil, on peut pratiquer la langue avec... avec la famille, c'est très important. On n'est pas isolé, hein ? On parle tous les jours avec quelqu'un. Et puis, surtout, on voit comment les gens vivent réellement. On voit les gens boire leur café au lait le matin, ben, boire un bol. - Oui, d'accord.
- Oui, moi, moi, j'ajouterais un autre avantage, c'est que, comme ça, en parlant avec la famille le français le matin, le soir, euh, on progresse bien, on, on progresse mieux. - Oui, ben, c'est... exactement, c'est le, le meilleur moyen pour progresser très vite.
- Bon. Eh bien, c'est l'heure de nous quitter. - Oui, c'est vrai. Alors... - Au revoir, tout le monde. - Bonne journée. - Et à demain. - À demain.
Bonjour, chers auditeurs. Et bienvenue au cours de français de la NHK.
- Ah, le programme pour aujourd'hui, eh bien, on va faire des exercices pour utiliser des expressions de souhait et de désir.
Bon. « Souhaiter » ou « aimer » ou bien encore « préférer » au conditionnel, hein ? suivi d'un verbe à l'infinitif, donc forme conditionnel à l'infinitif.
- Cette semaine, on a bien travaillé. - Eh oui.
Et nous espérons que vous aurez l'occasion de mettre cette leçon en pratique réellement un jour quand vous partirez, euh, dans un pays francophone.
- Santoni san, on dit très souvent que les Français ne s'excusent pas beaucoup. Est-ce que c'est vrai ? - Euh, généralement, on de... on devrait s'excuser. Mais je crois que les Français s'excusent plus facilement dans le métro quand ils bousculent, euh, peut-être plus qu'au Japon et peut-être pour les choses un peu plus importantes, ils sont moins polis que les Japonais, c'est possible.
Bonjour chers auditeurs et bienvenue au cours de français de la NHK !
Oui. Vous avez bien révisé ? Si on faisait un petit test ? Je souhaiterais m'inscrire. Je souhaiterais étudier le français. Euh, je souhaiterais réserver une chambre. Je souhaiterais changer de famille d'accueil. - Très bien. Parfait. - Merci.
Oui. Et à partir d'aujourd'hui, ça va être un peu plus difficile parce que, euh, nous allons travailler sur des documents authentiques et aujourd'hui une interview.
Mais il est très important pour vous de vous habituer à une allure et des intonations naturelles, sinon, quand vous irez en France, vous serez perdus.
Donc, ne vous inquiétez pas si vous ne comprenez pas tout, hein ? Nous sommes là pour vous aider.
Je passe un examen de mathématiques. J'étudie l'anglais. Je m'intéresse à l'économie. J'ai acheté un manuel de géographie. Je suis étudiant en histoire.
- Tu te rends compte, Utako, Noémi ne parlait pas du tout français quand elle est arrivée en France ? - Ah bon !
- Oui. Elle a donc étudier pendant seulement un an dans, dans une école de langues avant de se préparer pour... pour présenter le concours à Science-po.
- Et elle a réussi du premier coup, hein ? euh, alors que c'est un concours pour une grande école, donc c'est un examen très difficile.
- Oui. C'est incroyable. Moi, j'ai de la chance. Il n'y a pas de concours d'entrée à l'université en France. - Oui. En France, il faut juste le bac.
- Mais il n'y a pas le bac au Japon. Alors, comment... comment tu as fait pour entrer à l'université en France ?
- Eh ben, c'est très, très bien ? - Oui, j'ai été très contente.
- Bon, eh bien, il est l'heure de nous quitter. - Oui, c'est vrai.
Chers auditeurs, bonjour et bienvenue au cours de français de la NHK.
- Oui, les expressions que nous allons étudier aujourd'hui sont très, très importantes. - Oui, c'est vrai. Je suis tout à fait d'accord.
De plus, vous allez voir qu’on les utilise tout le temps. On ne peut pas s'en passer.
Ah, d'ailleurs, vous verrez que nous allons les rencontrer souvent dans nos prochaines interviews.
Ces expressions peuvent être utilisées avec d'autres sujets, hein ? pas seulement avec « ça ».
Par exemple : « La musique me permet de me détendre. »
- Alors, tu peux nous faire encore un autre exemple ? - Oui. Alors, cette fois-ci, un exemple avec « apporter » : « Cette expérience m'a apporté confiance en moi. »
- Mais, maintenant, à votre tour, chers auditeurs. - Oui. On va traduire en français.
- Rester dans une famille d'accueil permet de faire des progrès en français. Je répète. Rester dans une famille d'accueil permet de faire des progrès en français. - Oui. Très bien.
- Oui. Et je crois qu'il y a plus de 170 000 étudiants, euh, qui viennent de l'étranger en France. - Ah bon.
- Et pourquoi ? - Eh bien, parce que, euh, le gouvernement français a pris plusieurs mesures pour encourager les étudiants étrangers à venir faire des études en France.
Eh bien, euh, d'abord, les étudiants étrangers obtiennent le visa plus facilement.
Ensuite, les étudiants peuvent travailler à mi-temps, c'est-à-dire quatre heures par jour.
- Et puis, euh, troisièmement, le gouvernement français accorde beaucoup plus de bourses. - C'est une bonne nouvelle. - Oui, c'est une vraiment très bonne nouvelle.
- Alors, à bientôt. À la semaine prochaine. - À la semaine prochaine. - Et bonne journée. - Bonne journée.
- Santoni san, le ballet, tu aimes ça ? - Le ballet, oui. Oui, j'aimes ça. Oui. - Et, euh, le théâtre ? - Ah, le théâtre, j'aime beaucoup ça. - Et le cinéma ? - Le cinéma, j'adore ça. - Ah bon. - Et toi, qu'est-ce que tu aimes, le sport, par exemple ? - Le sport, euh, j'aime ça en général. Euh, le tennis, par exemple, j'aime beaucoup ça et le yoga si on peut laiss... on peut appeler ça un sport. - Si on peut appeler ça un sport... Oui. Oui. Pourquoi pas. - Le yoga, euh, j'aime ça. Et à part le sport, j'aime le chant. J'aime chanter. - Ah, mm, d'accord. Moi, je préfère écouter chanter, mais j'aime ça aussi. - Oui. Un jour, tu me... tu m'entendras chanter. - Avec plaisir. - Oui.
Oui. Alors, aujourd'hui, euh, pour le premier proverbe, je vous ai choisi quelque chose qui est en rapport avec le printemps.
Je vous lis ce proverbe : « En avril, ne te découvre pas d'un fil ; en mai, fais ce qu’il te plaît. »
Oui. « En avril, ne te découvre pas d'un fil ; en mai, fais ce qu'il te plaît. » Oui, alors, c'est un proverbe en rapport avec la saison, le printemps, et qui nous donne surtout un conseil de prudence.
Le printemps commence le 21 mars, n'est ce pas ? Mais on nous dit que en avril, il ne faut pas se découvrir d'un fil, ce qui veut dire que en France, le froid peut revenir brusquement au mois d'avril.
Par contre, au mois de mai, on est près de l'été. Là, on peut at, euh, adopter une... des vêtements plus légers.
Alors, je... vous avez, je crois, en japonais un proverbe un peu similaire, qui n'est pas tout à fait identique mais qui... similaire. Et euh... vous pouvez nous lire ?
Donc, si l'on compare la France et le Japon avec ces proverbes, on s'aperçoit que en France, nous sommes situés à une latitude plus au nord que le Japon, alors les saisons sont un peu en retard par rapport au Japon.
Bien, maintenant, dans ce proverbe, il y a le mois de avril et le mois de mai, alors il y a deux, mm... x expressions très connues que je vais vous présenter : le premier avril et le premier mai.
Le premier avril, il y a une tradition qui remonte à la Renaissance où l'on se moque des gens en leur accrochant un petit poisson dans le dos.
Par contre, pour le premier mai, c'est la fête du travail et la fête des travailleurs, mais c'est aussi la fête du muguet. Et cette tradition remonte à la même époque, à la Renaissance. Elle a été décidée par le même roi, Charles IX.
Chers auditeurs, bonjour et bienvenue au cours de français de la NHK !
Oui. C'est, c'est très intéressant parce que... ça nous montre que parler la langue, même si on la parle très bien, ça ne suffit pas. Et il y a d'autres facteurs qui interviennent comme nous le verrons.
ESIT, c'est-à-dire l'École Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs.
Tu peux expliquer un peu ce que c'est l'ESIT ?
- Donc, l'ESIT est une grande école et il faut une licence pour y entrer, euh, c'est-à-dire pour pouvoir présenter à l'examen d'entrée, parce qu'il y a un, il y a un concours d'entrée. - Bon.
Euh, mais en plus du japonais et du français, il faut maîtriser l'anglais. Celui-ci est très important.
- Tu peux dire la même chose en français ? - D'accord. Alors, l'interprétation consécutive, on écoute la personne qui parle, on prend des notes et on reproduit ce qu'on vient d'entendre dans l'autre langue. C'est ça ? - Oui. Très bien. - Bon. Et, euh, pour l'interprétation simultanée, alors, comme son nom indique, on parle en même temps que l'orateur, c'est simultané. Alors, on se trouve dans une cabine avec un casque sur la tête. On écoute l'orateur. Et on parle en même temps que lui, euh, dans l'autre langue, bien sûr. - Oui. Parfait. - Ça a l'air... - Tu seras une très bonne interprète. - Mais ça a l'air très difficile.
- Utako, toi aussi, tu est interprète. Alors, je voudrais savoir : Est-ce que tu as appris le métier dans une école d'interprète comme Noémi ? - Non, moi, j'ai appris le métier sur le tas. - Sur le tas. - Oui.
Oui. Et le mot « tas » s'écrit T-A-S, apprendre sur le tas.
Le métier d'interprète n'est pas facile comme Noémi le dit. Euh, on rencontre beaucoup de sujets, euh, et cela m'apporte à chaque fois de nouvelles connaissances. En même temps, comme j'apprends du nouveau vocabulaire en contexte, cela me permet d'approfondir mes connaissances en français. Et en plus du vocabulaire, ça permet de mieux structurer les phrases et d'améliorer son niveau de langue. Parce que si on reste au niveau, euh, du français suffisant pour la communication courante, le français quotidien ne permet pas d'exprimer ou de comprendre des idées, euh, complexes. Mais tout ça, avant de devenir interprète de conférence, je n’en avais pas vraiment conscience.
Eh bien, euh, je suis tout à fait d'accord avec toi. Euh, ce métier, euh, permet vraiment de faire des progrès en français, euh, parce que, euh... c'est vrai qu'il faut étudier ou faire quelque chose en français pour progresser et pas seulement étudier, comme le dit si bien Noémi.
- Oui. Au revoir, tout le monde. - Au revoir et bonne journée. - Bonne journée.
Aujourd'hui, nous allons voir comment passer d'une forme nominale à une forme adjectivale ou verbale.
Le français et le japonais ont une structure très différente. Euh, mais... et puis il y a aussi des contraintes d'utilisation, donc il est très important de pouvoir passer d'une forme à l'autre.
Oui. Tout à fait. Ça permet d'exprimer des idées plus complexes.
Il faut développer son esprit de synthèse. Il faut un élargissement de sa culture générale.
Il faut développer son esprit de synthèse. Il est nécessaire de développer son esprit de synthèse.
On doit développer son esprit de synthèse. Un élargissement de sa culture générale est nécessaire.
- Alors, vous avez bien travaillé ? Surtout un bon conseil. Pour enrichir votre vocabulaire, nous vous conseillons de rechercher les autres formes des mots que vous apprenez. Cela vous sera très utile, n'est-ce pas ? - Oui, bien sur.
続き。 - Bon. On va donner des exemples. - Oui. Par exemple, dans... euh, je dis « pour enrichir votre vocabulaire », « enrichir ». Riche. Enrichir. Enrichi. Enrichissement.
Un autre exemple. Traduire. Traduire. Traduit. Traduction.
- Et la personne qui traduit ? - Ah le nom du métier ? - Oui. - Eh bien, euh, un traducteur. - Oui. - Et au féminin, traductrice.
Bon. Alors, on a présenté l'École Supérieure d'Interprètes et de Traducteurs, l'ESIT. Euh, nous avons parlé du métier d'interprète, mais pas celui du traducteur. Utako, pourras-tu nous expliquer quelles sont les spécificités du premier par rapport au second ?
Ah, les traducteurs professionnels mettent au moyen une heure pour traduire une page de 50 lignes.
- Mm, euh, donc les interprètes, eux, doivent traduire en même temps que l'orateur. Euh, donc en général, pour une page de 50 lignes, il faut environ huit minutes. - Oui. C'est ça. - Mm. Et on a pas le temps de consulter le dictionnaire. - Oui, évidemment. - C'est pourquoi le métier d'interprète demande une... une très grande concentration et un esprit de synthèse comme le disait Noémi. - Oui.
- Comment dit-on « petto » en français ? - Oui. On appelle « petto » les « animaux domestiques », un « animal domestique ». En Europe, nous sommes, les Français, les... les premiers à avoir des animaux domestiques, notamment des chiens et des chats.
- Est-ce que dans les appartements, ce n'est pas... il y a... au Japon, par exemple, il y a beaucoup d'appartements, euh, où c'est interdit d'avoir les animaux domestiques. - En France, c'est moins strict qu'au Japon. Il y a des propriétaires qui refusent les animaux domestiques. Mais, généralement, euh, on peut avoir un chien, un petit chien ou un chat à la maison. Ça ne pose pas trop de problème.
Mardi 6 mai
- Santoni san, est-ce qu'on peut dire : « C'est près » ? « C'est loin ? Oui, c'est près » ? - On préfère dire : « C'est tout près. »
Mercredi 7 mai
- Pourquoi ? - Bien, parce que dans l'histoire, euh, ce genre de professions étaient réservées aux hommes, donc les femmes n'exerçaient pas le... le métier de médecin, ni de juge, ni d'avocat, ni de professeur.
- Alors, attention, le Québec, c'est le nom actuel de la province. Quand les Français sont arrivés, ils ont baptisé ce territoire la Nouvelle-France.
Eh bien, devant un nom de région au féminin, l'article défini « la » est supprimé, et, par exemple, on dit : « Ils arrivent de Normandie » et non pas « Ils arrivent de la Normandie », donc « Ils arrivent de Normandie, de Normandie. »
Par contre, devant les noms masculins et les noms au pluriel, c'est comme pour les autres noms, on utilise « du », « des ».
Donc, avec les noms de région, par exemple, au masculin, le Poitou, on dit « arriver du Poitou » ; au pluriel, les Charentes, on dit « arriver des Charentes ».
Avec les noms de pays, par exemple, au féminin, la France, on dit « venir de France ». Au masculin, le Canada, « venir du Canada ». Au pluriel, les États-Unis, « venir des États-Unis ».
Quelque chose de très prisé, c'est une chose à laquelle on accorde beaucoup de valeur, donc ici on peut dire « très recherchée », « très appréciée ».
Bon. Alors, il faut dire que 1760, c'est la date où la ville de Montréal a été prise. Mais c'est en 1763 qui a signé le traité de Paris, par lequel la Nouvelle-France, donc le Québec, passe officiellement sous domination anglaise.
« On n'est pas sorti de l'auberge », ça veut dire que les difficultés augmentent et qu'elles vont nous retarder. Il va donc falloir faire beaucoup de choses pour sortir de cette situation compliquée.
Donc, la réponse, c'est c. « Il reste encore beaucoup à faire. »
Mais, au Québec, comme c'est écrit dans le texte, l'expression devient « on n'est pas sorti du bois ».
Lynda Lemay
Là, c'est bizarre, mais j'ai comme le sens de manque. Vous seriez peut-être mûr pour un petit cours de québécois. Et je vous ai d'ailleurs préparé quelque chose, une petite liste. Une ving... taine ou quinzaine de mots ou expressions à vous traduire. Je vais vous traduire ma cette liste. Hop allons... Excusez. Ah, la voici. Alors, je vous conseille d'ouvrir grand vos oreilles, votre mémoire, parce que ça fait quand même plusieurs choses à retenir. On commence tout de suite avec le mot « pogner ». Cela, ça peut vouloir dire prendre ou attraper quelque chose...
Oui, en général, les adjectifs fréquents et courts se mettent devant les noms, comme par exemple un petit pays, une jolie ville, une longue histoire.
- Dis, Utako, tu peux nous en citer encore quelques-uns ? - Oui, bien sûr. Beau, joli, gros, petit, meilleur, mauvais, nouveau, vieux, jeune, moindre, bon, long. - Mais qu'est-ce que c'est que ça ? - Moi, j'ai appris comme ça.
Là, il s'agit des pays anglophones qui entourent le Québec, n'est-ce pas ? En effet, tout l'ouest du Canada est anglophone, comme par exemple Vancouver, au nord-ouest du Québec se trouve l'Alaska et au sud, l'Amérique, les États-Unis. Et donc, le Québec est entouré de pays anglophones.
« Ses mots », c'est le français, n'est-ce pas ? Le français a fait face aux pressions des anglophones pour s'imposer jusque dans les collèges.
... c'est-à-dire, aujourd'hui encore, au Québec, les Québécois parlent le français.
Donc, « les mots superbes », ce n'est pas l'antécédent. L'antécédent du pronom relatif « qui » est « une langue belle ».
- Pourquoi le mot « sushi » ici est au pluriel ? - Oh, simplement, je pense, parce qu'il y a plusieurs sortes de sushi, plusieurs poissons que l'on peut utiliser en sushi. - Ah, d'accord.
- Est-ce que le baseball est populaire en France ? - Non, pas du tout. Les Français n'y comprennent rien.
- Est-ce que ça existe en France des magasins comme « conbini » au Japon ? - Oui, alors, récemment on parle de petit supermarché qu'on appelle une « supérette ». Mais ce n'est pas ouvert vingt-quatre sur vingt-quatre.
- Est-ce que tu as trouvé les, les cigales japonaises un peu spéciales par rapport à celles dans le Midi, en Provence ? - Oui, tout à fait. Je suis de... du même avis que, qu'Hélène. Les cigales françaises sont beaucoup plus sages que les cigales japonaises.
- Est-ce qu'il y a d'autres symboles de la... de, de la Provence ? - Oui. En été, c'est le pastis et la lavande.
- Bonjour, Utako. Tu vas bien ? - Ça va bien, merci. Et toi ? - Très bien. Alors, aujourd'hui, nous allons parler des langues régionales en France, car, comme tu le sais, on ne parle pas que le français en France.
- Alors, Adriana, pour situer les langues régionales sur la carte, tu peux expliquer en rapport avec l'interview de Marie-Françoise Pungier ? - Oui. Alors, le breton, comme dit Marie Françoise, euh, se trouve « à l'Ouest, dans une partie de la Bretagne ». C'est donc à l'Ouest, le numéro trois. Ensuite, « à l'Est, l'alsacien », donc c'est le numéro quatre. Puis, « au Nord, le flamand », donc numéro deux. Enfin, « dans toute la moitié sud de la France, l'occitan », donc l'occitan, c'est le numéro un.
- Et Adriana, l'occitan, ça vient du mot « oc » qui signifiait « oui » en ancien français du Sud ? - Ah oui. Euh, on disait « oc » pour dire « oui, c'est ça ». - Oc, oc. - Oui, oui. - Oui.
C'est pourquoi la région du Sud s'appelle Languedoc-Roussillon.
Oui. Oïl, tout à fait, euh, il est très intéressant d'un peu connaître l'histoire de la langue. Ça permet de mieux comprendre les, les irrégularités du français d'aujourd'hui.
Les enfants ont « classe le matin en breton », donc on choisit le B qui indique le breton. Et « l'après-midi, en français », donc F. Ensuite, comme Marie-Françoise le dit, « Dans l'autre école, les enfants avaient classe en breton toute la journée, du matin jusqu'au soir », donc on choisit B pour le matin et l'après-midi, B.
- Eh Adriana, tu sais ce que ça veut dire ? - Diwan ? - Oui. - Eh ben, Diwan, ça signifie le germe.
- Mais, quand même, les enfants qui étudient dans les écoles Diwan n'apprennent pas du tout le français ? - Non. Tous les cours sont en breton jusqu'au CE 1, c'est-à-dire jusqu'en deuxième année du primaire. À partir du CE 1, on introduit le français.
- Pour les autres langues régionales, ça se passe de la même manière, oui. Par exemple, euh, l'occitan a aussi des écoles associatives de type Diwan.
- Eh, comment ça s'appelle ? - On appelle ces écoles les Calandretas.
Oui, c'est ça. Et le même système existe en Alsace, en Corse, dans le Pays basque ou en Catalogne.
C'est vrai. Euh, on ne comprend pas du tout, hein ? La chanson que chantent les enfants, c'est une chanson traditionnelle. Euh, je connais la mélodie, mais je ne comprends pas du tout les paroles. Allez, écoutons la maîtresse, puis la chanson.
Comme Marie-Françoise répond qu'il y a « approximativement 240 000 personnes », la réponse, c'est a.
- Alors, Utako, tu sais compter jusqu'à cinq de un en breton ? - En breton, euh... je vais m'entraîner ce soir.
- Bon. Alors, il est l'heure de nous dire kenavo. - Oui, kenavo et à demain. - Au revoir. - Au revoir.
今日のenとauの使い分けですが・・・ je vais partir en voyage.と、On va aller au cinema. は、いずれもenとauの意味は 「〜に」ということですよね。 (aにはアクサングラーブをつけて・・・) つまり、a+la=en、a+le=au ということでいいのでしょうか?
>942 あまり理由など考えずにpartir en voyage, aller au cinemaというふうに まとめて覚えてしまった方が手っ取り早いとは思うけど、強いて理由を つけるならenはdansと同様にある程度広がりを持つものを対象とするのに 対し、au (a la)は目標となるものが「点」のイメージに近いような気がします。 みなさんどうでしょうか? a+la=enという式は成り立ちません。voyage は masculinだし・・・
- Bonjour Adriana. Ça va ? - Très bien. Et toi, en forme ? - Oui, très en forme. - Eh bien, tant mieux. J'espère que vous aussi, amis auditeurs, vous êtes très en forme.
- Connais-tu le nombre des locuteurs pour les autres langues régionales ? - Alors, pour l'alsacien, on compte un million de locuteurs, tu te rends compte ? 100 000 pour le basque, 260 000 pour le catalan, 85 000 pour le corse et 7 000 000 pour l'occitan.
- Utako, hier, tu nous as promis de t'entraîner à compter en breton. Tu peux essayer ? - Oh là là. Unan, daou, tri, tever, pemp. - Oh, bravo. - Ça va ? Merci.
Adjectif à la forme féminine plus ment égalent adverbe. Exemples : approximatif, approximative, approximativement, un chiffre approximatif, une valeur approximative, on compte approximativement 240 000 personnes.
Oui. Premièrement, la forme affirmative avec l'intonation montante. Deuxièmement, avec « est-ce que » suivi de la forme affirmative. Et troisièmement, l'inversion simple ou complexe.
Oui. Et on remarque ces trois formes interrogatives peuvent être toutes les trois présentes dans une même interview. Alors que dans les documents écrits ou de style formel, on utilise très rarement la forme affirmative et même l'expression « est-ce que ».
Alors, aujourd'hui, nous allons étudier une forme qui appartient à style plutôt soutenu, hein ? euh, aussi bien à l'oral qu'à l'écrit.
Il s'agit de l'interrogation indirecte.
Exemples : Il y a beaucoup d'écoles Diwan ? Savez-vous s'il y a beaucoup d'écoles Diwan ?
Elle est bretonne ? Savez-vous si elle est bretonne ?
Exemples : Qu'est-ce qu'il étudie ? Savez-vous ce qu'il étudie ?
Qu'est-ce qui est enseigné en breton ? Savez-vous ce qui est enseigné en breton ?
- Eh... qui est le chanteur ? - C'est Alan Stivell. Et la chanson dont le titre est en breton s'intitule « Tri Martolod ». Mais je ne sais pas ce que ça veut dire.
- Est-ce qu'on peut trouver des boulettes de riz, des... les onigiri en France, dans... une supérette ? - Dans les supérettes, peut-être pas, mais dans des grands supermarchés un peu spécialisés à Paris, certainement. Main, maintenant je ne sais pas comment est-ce qu'on les appelle. Peut-être, onigiri.
- Est-ce que les Français boivent du café le matin ? - Oui. Généralement, on prend du café au lait. Les enfants, eux, préfèrent du chocolat, chocolat chaud. Et on le boit dans un bol. Ce n'est pas une petite tasse. - Oui.
- Bonjour, Utako. - Bonjour. Ça va ? - Oui, très bien. Alors, jusqu'à maintenant, nous avons parlé de la langue française et de ses variations, des langues régionales, etc. Mais à partir de cette semaine, nous allons changer de thème. Nous allons parler de la famille.
- Adriana, est-ce que tu peux expliquer ce que c'est que « le taux de nuptialité » ? - « Le taux de nuptialité », c'est le nombre de mariages, les mariages, hein ? nuptialité, mariages pour 1 000 habitants.
- Alors, on va citer quelques expressions utilisant le mot « taux » ? - D'accord. Alors, il y a « le taux de natalité ». Donc, « le taux de natalité », c'est le nombre de naissances pour 1 000 habitants. Alors, il y a aussi « le taux de mortalité ». Alors, « le taux de mortalité », c'est le nombre de morts pour 1 000 habitants. On dit aussi « le nombre de décès ».
- Est-ce que la situation est la même dans les autres pays d'Europe ? - Oui. Mais la France est un des pays d'Europe où on se marie le moins, hein ? avec par exemple la Finlande ou la Suède. Tu sais, en Suède, il n'y a... le taux est seulement de 4 pour mille, hein ? de personnes qui se marient, euh, contre 4,9 pour mille en France. À titre de comparaison, le taux est de 6,9 pour mille actuellement au Portugal et 6,7 pour mille au Danemark.
- Et pourquoi le nombre de mariages baisse-t-il autant ? - La baisse a plusieurs facteurs. Premièrement, c'est à cause du déclin des valeurs liées à la religion catholique. Deuxièmement, il y a des facteurs juridiques. C'est-à-dire, le concubinage est parfaitement accepté et reconnu, non seulement par la société, mais par la sécurité sociale par exemple. Les concubins qui ont des enfants bénéficient des mêmes avantages fiscaux que les couples mariés avec des enfants. Et un troisième facteur, c'est qu'avec la crise économique et l'allongement des études, les jeunes sont indépendants financièrement beaucoup plus tard. Donc, ils préfèrent ne pas prendre engagement et surtout pas le mariage.
C'est faux. La courbe monte légèrement. C'est faux. Elle est en très forte augmentation. C'est faux. Il est en très forte augmentation. C'est vrai. C'est vrai. C'est vrai.
Il y a 13 690 000 couples en France, ce qui représente 64 pour cent de la population.
156 000 contre 883 000 familles composées d'une mère et de ses enfants, c'est une grande différence, hein ? - Oui, en effet.
Et oui, il y a 3 667 000 femmes vivant seules contre 2 159 000 hommes vivant seules.
Au total, il y en a 5 826 000.
- Au revoir et... - À demain. - À demain. - Au revoir.